06) L’Équation du temps.

Vaste sujet somptueusement ignoré par le commun des mortels, sauf si l’astronomie ou les cadrans solaires font partie des loisirs privilégiés. Cette notion n’a rien d’évident puisqu’elle résulte du mouvement assez complexe de la Terre autour du Soleil, avec sa rotation par rapport au reste de l’Univers. Résumé succinctement dans les pages 5 à 8 de  nous ne pouvons faire l’impasse sur ce phénomène, si l’on désire comprendre l’écart temporel qui affecte le passage du Soleil au méridien local, écart qui varie considérablement au cours de l’année. Pour octroyer un semblant de crédibilité à l’instrument de la Fig.1 et à PICOHÉLIO il est impératif de tenir compte de cette fameuse Équation du temps. Inspiré du graphe de la page 8 du document d’accompagnement, l’écran graphique de la fonction Équation du temps permet d’aborder en détails cette notion lors des
soirées astronomiques si notre auditoire est demandeur. Partant de Lever – Culmine – Coucher, un pas dans le sens horaire du gros bouton ouvre la fonction de la Fig.22 intégralement copiée dans le petit manuel d’utilisation. Cette fonction présente en 2 l’écart temporel de passage du Soleil au méridien par rapport au midi solaire moyen en fonction de la date indiquée en 7. Cette valeur est exprimée en minutes. En 6 les graduations verticales espacées de cinq minutes sont positives vers le haut, (Soleil en retard.) et négatives vers le bas. (Soleil en avance.) Horizontalement la courbe 3 s’étale sur l’ensemble de l’année, le bord gauche représentant le premier janvier et le bord droit gradué étant relatif au trente et un Décembre. La Fig.22 correspond à une entrée à partir du « temps réel » contrairement à la Fig.23 issue de la date simulée. (Voir NOTE en bas de la page 4 du manuel d’utilisation.) En 1 ou en A on observe un curseur journalier qui est automatiquement positionné par logiciel en ouverture de cette page d’affichages. Des clics courts sur l’un des deux B.P. du clavier déplacent ce curseur latéralement « dans l’année » avec changement immédiat du texte comme indiqué sur la Fig.24 en C. En  5 est précisé le numéro d’ordre de la date positionnée dans l’année, valeur variant entre 1 et 365. Le pas de « déplacement » indiqué en 4 est modifiable avec FC+ long pour les valeurs précisées dans l’encadré rouge donné ci-dessus. (En liaison avec la Fig.25.) La progression peut sembler étrange mais la suite des valeurs n’est pas totalement issue du hasard. Les trois premiers écarts doublent entre eux. Puis on passe au saut d’une semaine. Le plus grand correspond à globalement un mois. Enfin, 15 jours établissent un saut intermédiaire. Pour finir la présentation, si l’année est bissextile comme en D sur la Fig.25 un caractère « B » encadré de bleu est ajouté aux diverses informations.

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