AMPÈREMÈTRE ANALOGIQUE.

Dommage que cette aptitude ne soit pas intégrée dans l’arsenal des possibilités d’un laboratoire qui se voudrait universel. Beaucoup d’entre vous vont regretter que cette fonction analogique est été oubliée, car, comme c’est le cas pour son homologue voltmètre, un ruban sans inertie serait particulièrement appréciable quand l’intensité subit des variations brusques. Un nombre qui saute est bien moins visuel qu’une bande lumineuse qui s’allonge. En particulier quand on met en œuvre des moteurs à courant continu, des moteurs pas à pas, des solénoïdes …
Pour ceux qui vont avoir le courage de réaliser un adaptateur électrique et de revoir entièrement le programme, on vous propose dans ces lignes les modifications à apporter au logiciel et le schéma de l’adaptateur électronique. Je vous préviens, la fonction AMPÈREMÈTRE ANALOGIQUE sera agréable à utiliser, mais très très compliquée à agencer. Courage …
La Fig.9 présente l’adaptateur électronicofilaire à réaliser. Oui, certains y voient un simple fil de raccordement pour plaque à essais : Gagné !

– C’est tout ?

– Ben …OUI !

Mais il faut arriver à l’extraire de la boite dans laquelle se trouvent tous ces fils et à le brancher sur le connecteur HE14 du mini laboratoire. Comme pour l’équivalent numérique, nous allons dès le départ de cette analyse très technique envisager deux calibres, les mêmes que ceux de l’ampèremètre « digital ». Si l’on veut le calibre 0 à 50 mA on ponte sur le dessus du coffret l’entrée 0 à 50mA avec l’entrée E. Si on cherche à évaluer un courant notablement plus important, c’est 50 à 500mA qu’il faut relier à E. Quel que soit la valeur du courant qui sera mesuré, le petit connecteur HE14 ne risque rien puisque le fil en question ne véhiculera qu’un courant absolument dérisoire.
Refonte en profondeur du logiciel : Seuls les plus aguerris d’entres-vous pourront prétendre conduire  à terme cette modification logicielle. Pour tenter d’en comprendre le principe de base, revenons à la théorie de l’ampèremètre abordé en page 8 du didacticiel. Par l’entremise d’un shunt de 10Ω ou de 100Ω on transformait le courant mesuré en une tension comprise entre zéro et +5Vcc convertible par le CAN. Le reste n’est qu’une question d’affichage pour lequel, en fonction de l’entrée utilisée, +5Vcc représente soit 50mA soit 500mA. Vous avez parfaitement compris qu’il ne s’agit en fait que d’une interprétation dans laquelle l’affichage fournit la valeur numérique et précise les unités. Mais direz-vous, le voltmètre analogique se fiche pas mal des unités, puisqu’il étale un ruban en fonction de la tension en entrée E. Peu importe que cette tension résulte d’un dispositif externe ou qu’elle soit mesurée aux bornes d’un shunt.
Une fois encore, à partir de rien on va obtenir tout. Pas un seul octet, on se contente de mesurer avec E la tension sur le shunt, le mini laboratoire étant en fonction voltmètre calibre 5Vcc en mode analogique. L’ampèremètre sera branché de façon banale en choisissant la bonne entrée en fonction du calibre, et le ruban déviera sur l’échelle de 0 à 5 en fonction de l’intensité. C’est aussi simple que ça. La Fig.10 qui doit certainement vous rapeller quelque chose résume les branchements à effectuer. (Déviation à 3,5 on en déduit 35mA ou 350mA c’est immédiat.)
Pourquoi ne pas avoir prévu deux calibres de plus dans le MENU de base, puisque la fonction était disponible sans autre forme de procès ? Tout simplement pour ne pas alourdir inutilement un MENU qui comporte déjà presque trop d’options. Mais utiliser la fonction VOLTMÈTRE pour mesurer des ampères n’est pas spécialement naturel. Aussi, une fiche nommée AMPÈREMÈTRE ANALOGIQUE complète le petit manuel d’utilisation du mini laboratoire.

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