Bien que la réalisation d'une machine comme celle-ci puisse être amusante, si le but est vraiment d'étudier l'influence des conditions initiales sur le résultat, mieux vaut passer par une simulation physique (e.g. le simulateur SOFA). Tu peux contrôler finement les conditions initiales et de les répéter suffisamment de fois (et faire les calculs en parallèle) pour avoir des résultats significatifs.
Par ailleurs, des gens se sont évidemment déjà intéressés à la question (
https://www.insidesc...mpletely-random, voir les travaux de l'University of Lodz en Pologne cités dans l'article).
Pour un robot réel, ce qui peut être intéressant, c'est de travailler sur la vision en trouvant un moyen de reconnaître la face du dé dans une vidéo/sur une image (pas très dur je pense).
Si tu construis un système qui permet d'envoyer le dé en contrôlant finement certains paramètres (angle, vitesse de lancer, ...), tu peux utiliser ces paramètres (angle entre repère du dé et repère fixe=47°, vitesse de lancer = 10m/s
) et le résultat ("face 6") pour construire un modèle direct du comportement du dé.
Après, il est probable qu'il faille, au bas mot, des dizaines de milliers d'essais pour caractériser correctement un dé en particulier (les variations de proba d'un dé non-truqué étant faibles devant leur moyenne). Soit, à raison de 1-2s par lancer et lecture du dé, 4-5h d'expérience pour un dé (sans compter le retour du dé dans le lanceur). Je ne sais pas dans quelle mesure un dé s'use dans ces ordres de grandeur d'utilisation, ce qui fait que le modèle direct ne convergera probablement pas vers un état stable.
Pour ce dernier problème, une simulation répond à la question de l'usure.
Mais franchement, j'imagine bien un petit bras-robot qui attrape un dé dans une aire de lancement (le machin rond avec du tissu vert), le lance, et qui observe le résultat avec une caméra en cherchant à comprendre ce mystère de l'univers qu'est le hasard.