Pour la détection d'humains :
- si par chance tu as un environnement extrêmement peu changeant (par exemple un musée, une station de métro après la fermeture, ...), alors tu peux "simplement" détecter les changements entre l'endroit "vide" et l'instant présent : si tu as un changement sur une zone assez importante pour être potentiellement un humain, alors tu considère que s'en est un. Pour détecter les différences, tu peux soit utiliser une/des caméras (pas besoin d'une très bonne résolution, donc elles peuvent être assez bon marché), soit un lidar assez proche du sol pour ne pas risque de passer par dessus la personne (s'il y a risque de présence d'enfants, alors il faut qu'il soit très bas). L’inconvénient de cette méthode est qu'elle ne marche que si l'environnement change très peu (tout obstacle absent de la carte entraînera un arrêt de l'émission des UV). Le risque de faux négatif (non détection d'un humain) est faible (ie bonne sécurité), mais les faux positifs seront très nombreux si ton environnement est changeant.
- détection des humains par caméra classique + machine learning : à 15m, tu aura probablement un taux d'erreur de plusieurs pourcents (voir plus selon l'algo et la résolution de la caméra). Le taux de faux négatifs sera probablement assez faible (sauf si tu as des affiches, de grosses poupées, ...)
- détection des humains par caméra thermique : j'ai jamais testé, mais à priori il est très facile de détecter des tâches chaudes (éventuellement avec une taille minimale), qu'on considérera comme étant des humains. Le taux de faux négatifs (personnes non détectées) devrait être faible (même avec une caméra de résolution relativement faible), donc une bonne sécurité. Le taux de faux positifs dépend de t'en environnement (élevé si tu as des appareils qui chauffent, si la température ambiante dépasse les 30° ou s'il y a des animaux, probablement faible dans le cas contraire).
- détection des mouvements (simple détecteur de mouvement ; caméra + détection des pixels qui ne bougent pas de manière "logique" en fonction du déplacement du robot). Gros problème, ça ne marche pas si la personne est immobile.
- détection sonore des respirations (probablement très compliqué à mettre en place de manière fiable).
Une question clé est de savoir à quel point les rayons UV, à la dose envoyée, sont nocifs pour l'être humain?
Si c'est un léger coup de soleil après 1h d'exposition, alors toutes les solutions font l'affaire.
Si c'est un coup de soleil en quelques minutes, alors il faut une solution avec un faible taux de faux négatifs
Si c'est un coup de soleil en quelques secondes, alors le taux de faux négatifs doit être extrêmement faible. Je suis loin d'être expert en analyse de risques, mais comme ordre d'idée, on peut par exemple partir sur une espérance de maximum 1 personne atteinte par an : reste à estimer le nombre de personnes qui risquent potentiellement de se trouver à portée (avec d'éventuelles mesures type gyrophare, sirène, panaux d'avertissement, ...) pour en déduire le taux maximum de non détection tolérable. Si à priori les lieux sont désert, ça reste "facile", s'ils sont fréquentés alors ça devient déjà très délicat
Si les dommages sont plus important qu'un coup de soleil (brûlures sévères, dégâts aux yeux, risques cancérigènes bien supérieurs à ceux d'un coup de soleil, ...), alors une analyse des risques détaillée est indispensable, et il faudra probablement non seulement des capteurs très fiables, mais en plus une redondance des capteurs.