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Jan

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Déplacement du robot : roues, chenilles ou pattes

Publié Jan le 14 janvier 2015 - 07:51 in Le chassis

La locomotion implique la conversion d'une source d'énergie, électricité, pression de l'air, vapeur, énergie nucléaire dans une action mécanique qui déplace un véhicule. Prenez une voiture : l’essence que vous mettez dans le réservoir est convertie en puissance mécanique au moyen de la combustion interne. L’essence est comprimée sous forme de vapeur et explose contre un cylindre. L'explosion pousse le cylindre vers le bas ; ce cylindre, à son tour, est relié à un arbre d'entraînement qui fait tourner les roues. Le processus se répète des milliers de fois par minute.
Les robots mobiles utilisent une variété de techniques pour obtenir un mouvement. La plupart utilisent une source d'énergie électrique (généralement une batterie) qui utilise un moteur électrique. Dans la configuration typique la direction des moteurs peut être changée permettant au robot d'être propulsé en avant ou en arrière. Il existe d'autres techniques de groupe motopropulseur utilisées pour les robots, mais la paire : batterie et le moteur est de loin la plus courante.

Roues
Les roues sont la méthode la plus répandue pour apporter de la mobilité au robot. Les roues de robot peuvent être à peu près de n'importe quelle taille, dictée seulement par les dimensions du robot et votre imagination débordante. Cependant, pour des raisons pratiques et de poids, de petits robots ont généralement de petites roues, moins de trois à cinq centimètres de diamètre. Les robots de taille moyenne utilisent des roues avec des diamètres allant jusqu'à dix-sept ou 20 centimètres.
Les robots peuvent avoir n’importe quel nombre de roues, bien que deux soit le plus commun. Le robot est en équilibre sur ses roues grâce à un ou deux patins ou des roulettes pivotantes. Le robot le plus courant utilise deux roues motrices placées de chaque côté.

 

Voir les robots à roues sur le robotscope :
robots-roues.jpg
Jambes ou pattes
Un petit pourcentage de robots amateurs est conçu avec des jambes. Beaucoup de difficultés doivent être surmontées dans la conception et la construction d'un robot à pattes. D'abord, il y a la question du nombre de pattes et comment elles assurent la stabilité quand le robot est en mouvement. Ou plus critique, la stabilité quand il est immobile. Puis il y a la question de savoir comment les jambes propulsent le robot en avant ou en arrière. Encore plus difficile ! La question de la manière de faire tourner le robot pour qu'il puisse se déplacer dans un coin.
Les robots à pattes ou jambes sont un défi à concevoir et à construire, mais ils fournissent un niveau supplémentaire de mobilité par rapport aux robots sur roues. Les robots sur roues peuvent avoir un passage difficile lorsqu’ils se déplacent sur un terrain accidenté, mais un robot sur pattes bien conçu peut facilement marcher sur les petits fossés et passer des obstacles.
Quelques expérimentateurs de robots audacieux ont fabriqués des robots bipèdes, mais les difficultés à assurer l'équilibre et le contrôle rendent ces conceptions, en grande partie, peu pratiques pour la plupart des amateurs de robot. Exception : le robot qui utilise de larges pieds "de canard" et qui se dandine en marchant. Avec cet arrangement, cependant, prendre un tournant peut être un peu délicat.
Les robots à quatre pattes (quadrupèdes) sont plus faciles à équilibrer, mais une bonne locomotion et une bonne direction peuvent être difficiles à atteindre. J'ai constaté que les robots avec six jambes (appelés hexapodes) sont capables de marcher à des vitesses rapides sans tomber, et sont plus que capables de faire des virages et de se déplacer sur un terrain accidenté.
Les robots fonctionnant avec des pattes ont de nombreuses complexités.

 

Voir les robots biped du robotscope :
biped-robotscope.jpg
 

Chenilles
La conception de base des robots entraînés est simple : deux chenilles, une de chaque côté du robot, agissent comme des roues géantes. Les chenilles tournent et le robot avance vers l'avant ou vers l'arrière. Pour obtenir une adhérence maximale, chaque chenille est de la même longueur, ou un peu plus courte que la longueur du robot lui-même, bien que de nombreuses variantes soient possibles.
Les robots avec des chenilles sont pratiques pour de nombreuses fonctions comme la capacité à tondre au milieu de toutes sortes d'obstacles, comme des rochers, des fossés et des nids de poule. Compte tenu de la matière des chenilles, la traction est excellente, même sur des surfaces glissantes comme la neige, le béton humide, ou un carrelage de cuisine propre.
Pour la plupart, la construction et l'entraînement des chenilles de manière efficace est plus difficile que les roues d'exécution. La raison : les chenilles présentent une grande surface de contact. Cette grande surface de contact augmente la traction lors du déplacement vers l'avant ou vers l'arrière, mais elle limite également le fait de pouvoir tourner. Les véhicules à chenilles, comme des chars, dérapent  ou glissent autour d'un point tournant, par conséquent, ils ont donc un dispositif de direction par dérapage Si les chenilles sont super-souple, et que la surface est difficile (comme un sol de cuisine), le frottement ajouté peut considérablement altérer la capacité du véhicule à tourner.

 

Voir les robots à chenille du robotscope :
robot-chenilles.jpg




Soudure électronique / Apprendre à souder

Publié Jan le 11 septembre 2006 - 03:24 in Electronique

Quelques conseils avant de commencer :

-Évitez de trop respirer les vapeurs de la soudure qui brûle ou de tenir le fil dans la bouche. Il ne faut pas boire ou manger pendant le temps de soudure, c'est un peu toxique quand même.
-Pour conserver votre pointe longtemps, veillez à ce qu'il y ait tout le temps de l'étain dessus, mettez-en sans gène lorsque vous ne l'utilisez pas en le laissant brancher.
-Ne laissez pas votre fer en fonction si vous ne prévoyez pas le réutiliser dans les 30 minutes
-Toute partie de métal devient chaud sur le fer, attention !
-Enlevez, lorsque gênant, le surplus d'étain a l'aide d'une éponge ou de papier. (avec le papier attention aux yeux, l'étain m'a déjà rebondit dans l’œil)

1.Le Fer a Souder:

Les « pannes » ( pointes des fers ):
Plusieurs « pannes » existent et le choix se porte selon nos préférences et le travail à effectuer, grossièrement on peux dire que:
-Une pointe plus fine permet un travail plus précis
-Une pointe plus grosse permet un meilleur transfert de chaleur, la pointe se refroidit moins vite

Fers de type crayon:
Leur puissance varie généralement de 15 à 60 watts, ils se branchent directement dans la prise électrique et restent de manière générale assez sécuritaires pour les pièces et les chemins de cuivre. Le coût de ceux ci est très bas(a partir de quelques Dollars), ce qui les rends accessibles a tous, c'est le fer favori des amateurs . On notera comme défauts le temps de chauffe de plusieurs minutes, une température non-régulée (la pointe peux même plier) et puisqu'il n'ont pas de transformateur d'isolation, il y a des risques de bris des pièces fragiles tel les transistors mos-fet.
Personnellement, j'en possède un à 2 intensité, 15watts/30watts, il prend 4 minutes à chauffer, et un coup chaud à 30 watts il l'est un brin trop à mon goût, et puisqu'il y a 2 intensité, pas d'ajustement précis. Malgré tout, pour le prix c'est toujours mieux que d'utiliser une chandelle et un trombone!

Image IPB


Fers de type pistolet:
La plupart du temps ces fers sont d'une puissance élevé, 100 watts et plus, ceux-ci sont conçus pour des pièces métalliques assez robuste ou la découpe de plastique, avec la pointe adéquate. Ce genre de fer est à éviter pour les travaux en électronique, car la puissance fait décoller les traces de cuivre, les pistes et les composants risquent de souffrir de la chaleur.

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Fers à température contrôlée:
Ici on ne parle plus de watts mais de degrés, ce genre de fer à la tenue de main d’un crayon mais celui-ci est relié à une boite qui contient le circuit régulateur, qui peu généralement permettre une température de 300 a 850°F. On dit que 500 degrés suffisent, mais en vérité on le met souvent entre 650 et 750. Si je peux vous donner un bon conseil, si vous avez le choix entre fer à régulateur électronique ou mécanique, préférez celui à régulateur

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Fers au butane:
Ces fers sont généralement utilisés où l'électricité n'est pas facile d'accès ou dans les endroits ou il ne faut pas être encombré par un fils.

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Fers à piles:
Nouveaux, ces fers utilisent le principe de la soudure à l'arc, connaissant quelqu'un s'en étant procuré un, il semblerait que le fer ne chauffe pas assez pour faire une véritable soudure, il fait fondre l'étain mais celui-ci n'adhérais pas au chemin de cuivre à ce qu'il a dit. L'idée est bonne pourtant, espérons que le produit sera amélioré.

2.La Soudure:
La soudure est un mélange d'étain et de plomb (on l'appelle malgré tout étain), avec l'ajout de Flux afin d'aider la conduction de la chaleur lors de l'action du soudeur, cet alliage se présente soit en barre, en patte ou en fil mince. CE mélange à la particularité d’avoir un bas point de fusion. Il existe plusieurs diamètres de fil de soudure, si vous ne voulez pas en acheter des tonnes sans savoir, du 0.7mm est adéquat pour à peu près tout. Les barres d’étain s’utilise surtout en plomberie et vous pouvez en trouver dans les magasin de bricolage.

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Souder:
Pour faire une bonne soudure, il faut savoir certaines choses:
- La surface doit être propre(dans le cas contraire la soudure pourrait être plus fragile)
- Le fer doit être assez chaud pour l'étain utiliser
-Faire en sorte que la pointe du fer touche tout les éléments à souder(l'étain coule sur ce qui est le plus chaud)
-Laisser le fer environ 3 secondes (enfin, jusqu’à 10 selon la grosseur de la soudure)
-Retiré votre étain avant le fer (en retirant le fer d'abord ou en même temps, vous risquer de faire bouger l'étain pas encore solidifier, ce qui cause des soudures froide) Note: lorsque vous souder des pièces qui dégage une certaine puissance, ne les soudez pas directement coller sur la plaque, celle-ci chaufferais et pourrais empêcher la dissipation de sa propre chaleur ce qui les endommagerais.

Réussir une soudure: Une soudure réussi est brillante ressemble a peu près a ça:

Image IPB D'apparence correcte elle n'est pas gonflée

Image IPB On voit ici un surplus d'étain elle ne manque pas de soudure

Image IPB Manque d'étain

Les 2 pièces à souder sont bien "mouillée"(l'étain qui a collé sur toutes les surfaces à assembler)Si l'étain n'est pas assez chauffé, on obtient parfois ceci:
Image IPB

Cette excroissance est causée par un fer à souder retiré trop tôt ou l'étain retiré après le fer.

Utilisez des outils:
Parfois, on soude de très petit composants, il peux être bon pour cela de prévoir une paire de pince pouvant être tenu d'une seule main, une technique consiste a étamer la pointe de son fer, et simplement poser le fer sur l'objet a souder, on arrive ainsi à souder à une main et stabiliser de l'autre. De même, si vous souder une pièce avec de très longues pattes, utiliser un petit "cutter" pour mettre les pattes a la longueur désirée.

Pour finir:

En cas d’erreur il n’est pas trop tard en effet une tresse à dessouder peut vous permettre de retirer une soudure, il suffit de chauffer l’étain et la tresse pour que celui ci se soude à elle.
Ne soufflez pas sur votre soudure pour la refroidir. Le refroidissement extérieur plus rapide que celui de l’intérieur la rend terne et cassante.