00) TOME 2 : JEKERT apprend à marcher.

 

TOME 2 : Les fichiers du TOME 2 sont  ici.

Préambule :

Bien que la pagination du didacticiel reprenne en 1 car ou ouvre un nouveau livre, il y a continuité du déroulement de l’aventure. Aussi, les références des figures prennent la suite de celles du TOME 1. Et surtout les numéro des chapitres continuent, leur classement n’étant qu’un prolongement de ce qui constituait le premier « bouquin ». Quand au calendrier, il évolue naturellement, cette reliure n’étant pas une machine à remonter le temps. Bon, le planning est chargé, ne perdons pas de précieuses minutes.

Quittant le dernier épisode de cette longue saga, nous avons abandonné JEKERT dans la salle d’assemblage mécanique S5. L’ensemble du bel insecte robotisé est entièrement assemblé. Il reste maintenant à valider toute cette technologie et à animer cette minutieuse machinerie. Autrement dit il faut développer les programmes de bord. Aussi, ce jour sera marqué d’une pierre blanche, car c’est la toute première fois que nous allons pénétrer dans la salle d’intégration des systèmes. La salle S6 est à accès particulièrement restreint puisque sur tous les personnels de l’entreprise NDRMSE il n’y a que vingt deux techniciens autorisés à y pénétrer, tous hautement spécialisés. Comme superviseur du projet, nous sommes habilités, et ce d’autant plus que nous avons bénéficié de la formation spécifique pour appliquer les protocoles relatifs à cette salle si particulière. Absolument étanche, elle est maintenue sous une faible surpression pour que la plus petite fuite moléculaire se fasse vers l’extérieur. Des systèmes de conditionnement très sophistiqués commencent par pomper l’air extérieur à travers des filtres à particules à huit microns. Puis cet air est porté à plus de 200°C. Ensuite, il est irradié en rayons X à forte pénétration et à des ultra violets à vous faire bronzer en une minute. Quand on est certain que toute vie a été détruite, cet air traverse un filtre « inférieur au micron  » pour venir maintenir la légère surpression de sécurité dans S6. Cette « salle blanche » est infiniment plus stérile qu’un bloc opératoire.

La suite est ici.

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