Avant de foncer la tête dans le guidon pour réaliser cette toute petite réalisation, il me semble utile de vous prévenir que toutes les images qui sont présentes dans ce didacticiel sont de très médiocres qualités. En effet, elles sont issues de copies d’écran, technique qui engendre une perte de qualité considérable.
Comme pour tous mes autres tutoriels, vous trouverez l’intégralité des « modules » dont vous pouvez avoir besoin qui sont réunis dans un fichier.ZIP que vous trouverez ici.
Cyclotrons, Biglotrons, Trucs en Tron sont des machines parfois colossales sortie directement des films de science-fiction. Ce sont des accélérateurs de particules, des appareils qui propulsent des particules chargées électriquement à des vitesses vertigineuses à l’aide de champs électromagnétiques. Dans un Synchrotron, (Autre Truc en « Tron ».) les particules suivent une trajectoire circulaire de rayon maintenu constant par un champ magnétique croissant avec l’énergie des particules. La fréquence du champ électrique d’accélération augmente. C’est exactement sur ce principe que fonctionne notre minuscule colosse, sauf que les particules sont des billes en acier et non chargées électriquement. Elles sont donc guidées par un tore en PLA moulé sur une imprimante 3D. Huit électroaimants vont créer un champ magnétique tournant à une vitesse de plus en plus élevée pour accélérer la bille.
Un collisionneur est une machine qui accélère simultanément deux faisceaux de particules en sens inverse, afin de les faire entrer en percussion frontale. Ce type d’installation est plus difficile à construire, mais est bien plus performant qu’un accélérateur « simple » projetant ses particules sur une cible fixe. Lors de la collision des particules, les phénomènes qui sont fonction de l’énergie du choc sont analysés par les chercheurs pour faire évoluer la physique des particules. La petite machine que je vous propose dans ces lignes est un « délire d’enfant » qui fasciné par ces engins d’un autre monde désirais depuis toujours en concrétiser une petite représentante ludique.
Intermédiaire entre le collisionneur linéaire et l’accélérateur sur particule fixe, notre colosse lilliputien emprunte un peu de l’ADN sur les deux types d’accélérateur. Comme un synchrotron il accélère la bille projectile à une vitesse maximale permise sur la machine. Puis, au bon moment il place sur la trajectoire du projectile une bille cible pour provoquer la collision.
Naturellement les énergies mises en Å“uvre sont dérisoires et la collision ne génèrera pas des rayonnements à haute énergie. Même à vitesse maximale la bille projectile ne dépassera pas la vitesse de la lumière. Ce n’est qu’un petit jouet qui se veut un tantinet scientifique sans pour autant révolutionner la physique contemporaine. Un simple amusement qui pourtant sur le plan technique implique bien des complications qu’il faudra surmonter …
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