Mise à part la carte Arduino Pro Mini qui est légèrement plus petite, et encore en longueur, mais légèrement plus large, le petit circuit imprimé Arduino NANO est le plus modeste en dimensions de toutes les références Arduino. Comme la NANO est disponible à des tarifs similaires ou inférieurs, il n’y a pas à hésiter, et ce d’autant plus que la Pro Mini ne dispose pas de prise USB. L’agencement global contribuant à minimiser le volume qui sera occupé par l’ensemble de l’électronique, au final le coffret du petit compilateur montré sur la Fig.5 ne mesure que 62mm de long, 26mm de large et 35mm de hauteur, feutres situés sur le dessous et bouton de RESET compris. C’est presque la ligne USB qui se branche sur l’ordinateur de dialogue qui prend le plus de place. Les photographies de la Fig.1 et de la Fig.5 sont trompeuses, en apparence le boitier semble gros. Dans la pratique ce sont des images saisies en MACRO et le coffret (Voir la Fig.35.) est vraiment peu encombrant. Il suffit de savoir que les vis visibles sur la Fig.5 sont au diamètre nominal de 2mm, donc très petites. Le schéma électronique retenu et présenté en Fig.6 est très complexe puisqu’il n’ajoute à la carte NANO qu’une résistance et un BUZZER actif. Vu le peu de composants mis en Å“uvre il serait possible de se passer de circuit imprimé support. Ceci dit, comme une toute petite carte de prototypage sera suffisante, cette dernière assurera l’immobilisation de l’ensemble électronique dans le coffret. La sortie D4 a été choisie pour homogénéité avec la carte de la pyrograveuse. (Critère faible.) Le BUZZER est de type actif, c’est à dire qu’une tension d’environ 5Vcc génère directement un signal sonore, inutile sur Arduino d’avoir recours à de la PWM. Si il est directement branché sur D4 je trouve que les BIPs d’alerte sont bien trop agressifs, la résistance R1 diminue le courant envoyé au transducteur lorsque la sortie est à l’état « 1 ». À vous de modifier à votre guise cette valeur, sans toutefois dépasser le seuil pour lequel le fonctionnement ne serait plus totalement dynamique. Sur la Fig.7 la carte Arduino NANO n’est pas installée sur les deux lignes de barrette HE14 2 qui servent de support. On peut penser qu’il s’agit d’un luxe
couteux. Toutefois, vu que j’approvisionne ces barrettes par lots, leur prix de vente est pratiquement dérisoire. Par ailleurs, la carte Arduino qui a été installée sur ce circuit me sert à développer des logiciels depuis des années. Aussi, vu le nombre de téléchargement faramineux qu’elle a enduré, il n’est pas exclus que l’on finisse par dépasser le seuil de fiabilité. De plus, cette carte a subit un incident électronique, la diode d’alimentation de protection sur l’entrée 5Vcc a … grillé. Aussi, si cette pauvre petite carte fidèle finit par rendre l’âme, la remplacer facilement sera rapide, alors que dessouder les 30 broches serait pratiquement infaisable sans y laisser la santé nerveuse. Par ailleurs, comme la carte Arduino est surélevée, le buzzer « passe » dessous ce qui autorise un circuit le plus court possible. En 5 on retrouve le BUZZER polarisé avec sa résistance en ligne 4. Le circuit imprimé est supporté en trois points dont les trous de passage des vis ØM2 sont bien visibles en 1, en 3 et en 6.
La vue coté soudures.
Fait assez rare dans mes réalisations pour qu’il soit souligné, ce petit circuit imprimé n’est soudé que d’un seul coté ce qui en facilite les opérations d’assemblage. Il me semble inutile de « rabâcher » ici les divers conseils habituels pour réaliser les soudures, d’autant plus que des chapitres dédiés sont étalés en pages 14, 15 et 19 du didacticiel sur la pyrograveuse. Quand à rédiger une fiche de câblage pour trois connections à établir, autant oublier, la Fig.8 qui reprend certains repères employés sur la Fig.7 est largement suffisante. On soude la résistance 4, on ajoute le BUZZER puis les deux lignes HE14 telles que celle située en 2. Pour réaliser la liaison entre la
résistance 4 et le picot de la ligne HE14 2 je me suis contenté de faire un « paquet de soudure ». On continue par la liaison 7 qui dans la pratique est constituée de la queue de R1 pliées au ras des pastilles de la sérigraphie et coudée à angle droit pour aboutir au picot du BUZZER. Enfin on complète par le fil de liaison 8 constitués par la queue de la résistance R1 qui a été raccourcie en 4.
Puis de façon classique on vérifie qu’aucune liaison accidentelle de réunit deux picots voisins du HE14, et que les liaisons prévues soient effectives. On applique +5Vcc entre la lyre pour la broche de D4 et GND, le BUZZER doit couiner. On peut enfin mettre en place la carte Arduino NANO.
Programmation et mise en service de la carte Arduino NANO.
Phase incontournable qui va donner vie à notre compilateur elle comporte plusieurs étapes qui sont élémentaires, à partir du moment où vous avez réalisé la pyrograveuse. De ce fait l’IDE est installé sur l’ordinateur et vous avez déjà établi des liaisons USB et effectué des téléversements sur une NANO. Commencez par mettre l’IDE en service et brancher la ligne USB. Validez la prise concernée sur l’ordinateur. Activez le Moniteur avec sa commande puis imposez une vitesse de 115200 baud. Sélectionnez le mode « Retour chariot ». Puis téléversez le programme de servitude Police_de_caracteres_en_EEPROM.ino et activez une deuxième fois le Moniteur. La fenêtre d’écran liste alors l’intégralité des données figées en mémoire EEPROM, code binaire qui constitue une partie de la police de caractères qui sera utilisée par le programme d’exploitation que l’on va maintenant inscrire dans les circuits de l’ATmega328. Dans ce but, téléversez à son tour le programme Compilateur_pour_TEXTE.ino et notre carte NANO va pouvoir bavarder avec le P.C. qui se trouve connecté à sa ligne USB. Activez une troisième fois le Moniteur qui se présente et affiche comme visible sur la copie d’écran de la Fig.11 un rapide rappel des deux commandes principales. Nous allons sans plus tarder nous faire plaisir et passer en revue les commandes de base et découvrir les options principales qui procurent une grande souplesse d’utilisation de ce compilateur.
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