Aussi belle et fonctionnelle soit une machine, si son agrément d’utilisation n’est pas bien pensé elle ne sera pas appréciée et de ce fait rapidement oubliée. Des manipulations nécessaires à sa mise en œuvre et du plaisir généré par le dialogue homme/machine dépend directement la qualité opérationnelle de cette dernière. C’est la raison pour laquelle prendre du temps pour élaborer la stratégie d’utilisation des divers boutons et des écrans affichés est un impératif. Les choix effectués et décrits dans ce qui va suivre ont été longuement muris, avec de nombreux essais et tests de variantes, tant pour les affichages que l’utilisation des LEDs et des boutons du tableau de maitrise. Clef de voûte de la simplicité d’utilisation de la machine, le dialogue Homme / Machine élaboré pour ce prototype est résumé par l’organigramme de la Fig.47 qui montre que si l’on se contente de provoquer un RESET, le programme débute par Menu de Base qui offre quatre items. Si durant le RESET on maintien le bouton poussoir Dem. activé le logiciel ouvre sur l’exploration de plusieurs pages-écran résumant les commandes de mise en œuvre de cette machine.
Comportement sur RESET avec appui sur le bouton poussoir Dem.
Lorsque l’on effectue un redémarrage
du programme tout en maintenant actif Dem. la page de la Fig.48 est affichée sur le petit écran OLED. Ce type de page-écran résume les commandes utilisables en fonction de l’état du système. Bien que laconiques, ces écrans seront généralement suffisants pour ne pas avoir à se plonger trop souvent dans la notice d’utilisation. Vous avez compris que lors du redémarrage dans Ce MENU les deux boutons poussoir seront royalement ignorés. C’est la Rotation du codeur incrémental qui va faire circuler les pages d’informations Fig.48 à Fig.50 sur le petit écran OLED. Enfin, c’est le BPC qui va faire sortir le programme en 1 de l’organigramme de la Fig.47 pour « brancher » le traitement sur le Menu de BASE. Sur les divers textes qui seront affichés, BPC fait référence au Bouton Poussoir Central du codeur rotatif.
Comportement sur RESET. (Ou de la sortie de la liste des commandes.)
L’ouverture de cette page écran qui affiche le menu principal d’utilisation de la machine pointe l’item EXPLOITATION, car les trois autres possibilités sont secondaires. Ainsi, cliquer sur le BPC à ce stade fait passer à l’utilisation « standard » de l’appareil dont les commandes seront détaillées plus avant. En tournant le bouton du codeur incrémental dans un sens ou dans son inverse, le curseur qui pointe les items se déplace vers le haut ou vers le bas avec un phénomène de « recirculation sur les butées virtuelles ». Cliquer sur le BPC quand Statistiques est indexé ouvre la page de la Fig.52 qui présente diverses informations concernant « le vécu » de la machine depuis le dernier effacement des données préservées en mémoire non
volatile EEPROM du microcontrôleur. Tous les cycles que l’on va déclencher avec le BP Dem. seront comptés. Dans notre cas il y en a eu 43. Toutefois, on peut déclencher le processus d’accélération de la « particule cible » à l’aide de Dem. sans que le collisionneur ne soit validé par le BP TIR. Dans l’exemple de la Fig.52 il n’y a eu que 35 collisions, c’est à dire huit accélération « à vide ». Lorsque le logiciel est en mode EXPLOITATION, le programme mesure en permanence la consommation de la machine, le tableau de la Fig.53 précisant les valeurs des intensités consommées mesurées directement sur le secteur alternatif 220V. C’est à partir de ces mesures relativement précises que le logiciel évalue l’énergie consommée PW et la mémorise en permanence en mémoire EEPROM. Toutefois, l’utilisateur peut décider sur des critères qui lui sont propres de remettre à zéro ces valeurs enregistrées.
C’est précisément le but de la fonction RAZ de la Fig.51 qui ouvre l’écran de la Fig.54 avec au départ l’option NON. En tournant le bouton du
codeur Rotatif on fait alterner les deux opposés, le OUI étant superposé dans l’encadré rouge. La sortie de ce mode se fait en standard avec le BPC et il y a retour au Menu de BASE. ATTENTION : Si en sortie de ce mode c’est l’option OUI qui est présente à l’affichage, les trois données de Statistiques seront forcées à zéro sans avertissement.
Le mode MANUEL.
Simple outil pour la mise au point ou la maintenance, quand on valide l’item Mode MANUEL de la Fig.49 on active une fonction secondaire qui débute par un écran qui ressemble à celui de la Fig55 sauf que le chiffre affiché dans le petit cercle est le . Ce chiffre désigne le numéro de l’inducteur sur lequel on va agir. On peut incrémenter ou décrémenter à convenance cette valeur en tournant le bouton du codeur Rotatif. Il y a recyclage des valeurs quand on arrive aux « butées logicielles ». Toutefois, la grandeur ne passera pas directement de 8 à 1 ou de 1 à 8 mais transitera par l’information C de l’écran Fig.56 qui fait allusion au Collisionneur. On peut par cette procédure désigner l’un quelconque des neuf bobinages électromagnétiques. Lorsque c’est un chiffre qui est visualisé, le BP TIR génère un BIP sonore d’avertissement d’erreur. L’activation au contraire de Dem. déclenche l’alimentation en puissance de l’inducteur désiré. Si c’est C qui est affiché dans le petit cercle, réciproquement le Dem. génèrera le BIP sonore d’erreur alors que l’activation du BP TIR provoquera l’alimentation en puissance de l’inducteur du collisionneur. Dans les deux cas la durée de l’impulsion fait 2 secondes. La LED bleue s’illumine si c’est un inducteur accélérateur. C’est la verte qui s’allume pour le collisionneur. Durant le BIP sonore d’erreur la LED rouge s’allume dans le cas « des inducteurs d’accélération ».
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