Fidèle à une tradition que je respecte depuis que je propose des didacticiels sur Internet, le dernier chapitre avant de nous séparer est consacré à un bilan. Ainsi, la porte reste ouverte pour celles et ceux qui trouveraient de la satisfaction à reprendre les études pour « faire mieux ».
Aucun projet, qu’il soit industriel ou de loisir ne saurait aboutir à la perfection absolue. Entre les désirs initiaux, ce qui était envisagé et ce qui résulte de compromis inévitables, s’insinuera forcément des divergences. Bien que ce petit projet n’échappe pas à ce principe non démontré mais qui frise l’absolu, force est de constater que je n’ai vraiment que peu de « Si c’était à refaire » à formuler.
Il m’est possible en cherchant bien d’arriver à noter un « regret » : Trompé par les principes fondamentaux de la géométrie de base, lors des prises d’origine les déplacements se font en vectoriel. La ligne droite n’est finalement pas le plus court chemin pour aller d’un point à un autre. Utiliser deux déplacements cartésiens au lieu de la diagonale serait plus avantageux. En effet, le chemin à couvrir par le LASER est identique puisque numérisé par des escaliers. Dans ce cas, faire deux déplacements au lieu de « beaucoup » serait plus rapide et diminuerait les vibrations sur la machine.
Bilan, conclusion postambule.
Remarquablement bavard, ce programme sort de l’ordinaire et il ne faudrait pas considérer qu’il constitue un exemple à suivre. En effet, l’ennemi numéro un de la programmation réside dans la taille du programme. Si l’application impose un grand nombre de traitements avec beaucoup de calculs transcendants, des kyrielles de procédures, arrive le moment tant redouté où la compilation « ne passe plus ». On doit alors tout remettre en cause, optimaliser les optimisations pour grignoter quelques octets. Dans un tel contexte, il importera de minimiser les textes affichés qui sont gros consommateurs d’emplacements mémoire. Dans ce petit projet, par discipline le développement a constamment économisé le code objet, chaque instruction a été peaufinée si bien qu’à la fin, une place considérable restait disponible au point que pour « gaver » le microcontrôleur j’ai cherché désespérément à ajouter une foule d’affichages pour améliorer la convivialité d’exploitation. Gardez à l’esprit que c’est un luxe rare qui ne se présentera pas souvent sur des projets « meumeu ».