Aucun projet, qu’il soit industriel ou de loisir ne saurait aboutir à la perfection absolue. Entre les désirs initiaux, ce qui était envisagé et ce qui résulte de compromis inévitables, s’insinuera forcément des divergences. Cette petite Machine de Turing échappe presque à ce principe non démontré mais qui frise l’absolu. Il a fallu composer avec les réalités matérielles, et l’on peut noter à peine un tout petit « regret » sur trois « manques » qui dans ce projet restent vraiment dérisoires : Ayant dilapidé beaucoup de place pour les affichages de textes à l’écran, il n’en restait plus assez pour implémenter les fonctions supplémentaires :
* Pouvoir sauvegarder en EEPROM plusieurs programmes en mode Machine étendue.
* Dans l’éditeur pouvoir placer un Jalon et y revenir librement.
* Dans l’éditeur pouvoir à convenance sauter en ligne N.
Il est du reste rare, que sur un projet de cette « envergure » je ne trouve que si peu de points sombres, et aussi dérisoires. Au final, dans cette petite boite verte j’ai intégré bien plus de fonctions que je ne l’avais imaginé initialement. À mes yeux, le logiciel correspond largement à ce que je désirais. Franchement je ne vois pas ce que l’on pourrait ajouter. Du reste, pour arriver à saturer la mémoire de programme, j’ai dilapidé un nombre d’octets faramineux dans les textes affichés et laissé « trainer » dans le code les deux fonctions qui ne présentent un peu d’intérêt que pour les programmeurs purs et durs. Bref, mission accomplie. La seule faiblesse de ce petit bloc vert, c’est qu’il n’est pas autonome, il lui faut un ordinateur pour dialoguer avec l’utilisateur … Vla une bonne idée pour reprendre le collier : Créer un équivalent Arduino, mais totalement indépendant. Ce sera mon prochain projet.
Peu importe ces petits détails, d’autant plus que pour le petit regret souligné, et encore, c’est par tradition que je termine mes tutoriels par cette rubrique et qu’il fallait trouver quelque chose, il a été finalement possible de sauvegarder l’un de ces programmes en mode « Machine Étendue » qui je pense ne sera pas du tout le plus utilisé, car il ne peut être testé sur la machine matérielle. Pouvoir en conserver un pour travailler plusieurs jours dessus est déjà pas si mal que ça. Ne boudons pas notre plaisir. La petite machine virtuelle est bien vivante et va nous octroyer le plaisir incontestable de programmer « en Turing » durant les longues soirées d’hiver. Sa performance nous autorisera des fonctionnements virtuels de plusieurs « années théoriques » sans coupure de courant. On pourra donner libre cours à notre imagination et proposer des algorithmes et des configurations de BARILLET bien cossus. Bref, de nombreuses heures de loisir en perspective pour un investissement vraiment dérisoire de quelque Euros.
Revenir au tout début de ce tutoriel : Le chapitre 00 : ici.
Saut à l’autre volet de la saga [La machine de luxe autonome] : ICI.