Mise à part la carte Arduino Pro Mini qui est légèrement plus petite, et encore en longueur, mais légèrement plus large, le petit circuit imprimé Arduino NANO est le plus modeste en dimensions de toutes les références Arduino. Comme la NANO est disponible à des tarifs similaires ou inférieurs, il n’y a pas à hésiter, et ce d’autant plus que la Pro Mini ne dispose pas de prise USB. L’agencement global contribue à minimiser le volume qui sera occupé par l’ensemble de l’électronique. Au final le coffret du petit simulateur montré sur la Fig.41 ne mesure que 62mm de long, 25mm de large et 32mm de haut, feutres situés sur le dessous et bouton de RESET compris. C’est presque la ligne USB qui se branche sur l’ordinateur de dialogue qui prend le plus de place. Les diverses photographies proposées sont trompeuses, en apparence le boitier semble gros. Dans la pratique ce sont des images saisies en MACRO et le coffret (Voir la Fig.46) est vraiment peu encombrant. Il suffit de savoir que les vis visibles sur la Fig.41 sont au diamètre nominal de 2mm, donc très petites. Le schéma électronique retenu et présenté en Fig.42 est très complexe puisqu’il n’ajoute à la carte NANO que deux résistances une LED bleue et un BUZZER actif. Vu le peu de composants mis en Å“uvre il serait possible de se passer de circuit imprimé support. Ceci dit, comme une toute petite carte de prototypage sera suffisante, cette dernière assurera l’immobilisation de l’ensemble électronique dans le coffret. Les sorties D4 et D5 ont été choisies pour faciliter l’implantation des composants. (Critère faible.)
Le BUZZER est à votre convenance de type actif ou passif. S’il était directement branché sur D4 les BIPs d’alerte seraient bien trop agressifs, aussi, la résistance R1 diminue le courant envoyé au transducteur lorsque la sortie est à l’état « 1 ». Le logiciel est totalement compatible avec les deux types de composants.
Sur la Fig.43 la carte Arduino NANO n’est pas installée sur les deux lignes de barrette HE14 2 qui servent de support. On peut penser qu’il s’agit d’un luxe couteux. Toutefois, vu que j’approvisionne ces barrettes par lots, leur prix de vente est pratiquement dérisoire. Par ailleurs, la carte Arduino qui a été installée sur ce circuit me sert à développer des logiciels depuis des années. Aussi, vu le nombre de téléchargement faramineux qu’elle a enduré, il n’est pas exclus que l’on finisse par dépasser le seuil de fiabilité. De plus, cette carte a subit un incident électronique, la diode d’alimentation de protection sur l’entrée 5Vcc a … grillé. Aussi, si cette pauvre petite carte fidèle finit par rendre l’âme, la remplacer facilement sera rapide, alors que dessouder les 30 broches serait pratiquement infaisable sans y laisser la santé nerveuse. Par ailleurs, comme la carte Arduino est surélevée, le BUZZER « passe » dessous ce qui autorise un circuit le plus court possible. La LED et sa résistance de limitation de courant de 1kΩ ne sont pas encore soudées. En 5 on retrouve le BUZZER polarisé avec sa résistance en ligne 4. Le circuit imprimé est supporté en trois points dont les trous de passage des vis ØM2 sont bien visibles en 1, en 3 et en 6.

La vue coté soudures.
Fait assez rare dans mes réalisations pour qu’il soit souligné, ce petit circuit imprimé n’est soudé que d’un seul coté ce qui en facilite les opérations d’assemblage. Il me semble inutile de « rabâcher » ici les divers conseils habituels pour réaliser les soudures. La Fig.44 qui reprend certains repères employés sur la Fig.43 est largement suffisante. On soude la résistance 4, on ajoute le BUZZER puis les deux lignes HE14 telles que celle située en 2. Pour réaliser la liaison entre la résistance 4 et le picot de la ligne HE14 2 je me suis contenté de faire un « paquet de soudure ». On continue par la liaison 7 qui dans la pratique est constituée de la queue de R1 pliées au ras des pastilles de la sérigraphie et coudée à angle droit pour aboutir au picot du BUZZER. Enfin on complète par le fil de liaison 8 constitués par la queue de la résistance R1 qui a été raccourcie en 4.
On ajoute la LED et sa résistance de 1kΩ pour aboutir au résultat visible sur Image 01.JPG que l’on trouve dans le dossier <Galerie d’images> qui accompagne ce didacticiel. Noter que la valeur de 1kΩ adoptée sur le prototype est déterminée expérimentalement pour obtenir une luminosité correcte tout en consommant le courant le plus faible possible. On complète nos observations en visualisant Image 02.JPG et Image 03.JPG alors que sur Image 04.JPG le mini-coffret a été personnalisé pour cette application. Puis de façon classique on vérifie qu’aucune liaison accidentelle de réunit deux picots voisins du HE14, et que les liaisons prévues soient effectives. On applique +5Vcc entre la lyre pour la broche de D4 et GND, le BUZZER doit couiner. On injecte ensuite +5Vcc entre la lyre pour la broche de D5 et GND, la LED bleue doit s’illuminer. On peut enfin mettre en place la carte Arduino NANO. Comme montré sur la Fig.45 ou sur Image 08.JPG on coupe les broches du petit connecteur inutile dans ce projet, et gagner ainsi du volume en hauteur.
Parfaitement visible sur Image 05.JPG j’ai masqué totalement la petite LED rouge qui sur la carte NANO atteste de la présence du +5V régulé. Très lumineuse, ce témoin lumineux est franchement peu utile. En revanche, sa lumière parasite considérablement le signal de la LED 13 qui invite l’opérateur à envoyer une commande sur la ligne série du Moniteur. Enfin, il importe de noter que sur Image 06.JPG et Image 07.JPG l’entretoise est collée au circuit imprimé avec du vernis à ongles. Ce détail facilite de façon considérable l’intégration de l’ensemble dans le coffret, objet du prochain chapitre. Sur les Image 09.JPG à Image 14.JPG on peut voir divers aspect du coffret prototype sur lequel le texte « Machine de TURING » n’était pas encore moulé.
La suite est ici.