18) Câblage des éléments du coffret.

C’est dans le dossier <Câblage final> de la <Galerie d’images> que sont préservées les photographies qui illustrent ce chapitre. Avant de procéder au câblage, on commence par réaliser la petite vitre d’Image 55.JPG qui est taillée dans le couvercle d’un boitier qui contenait un Compact Disc. Avec l’avènement des clefs USB, CD et DVD qui servaient de mémoire de masse sont définitivement mis au rebut. Avant de les éliminer à la décharge, je récupère les couvercles translucides de leurs boitiers qui sont parfaits pour faire des petites vitres faciles à usiner et à percer. La Fig.147 confirme que la transparence de ce matériau est parfaite. On imprime une petite étiquette avec l’ordinateur et l’esthétique est garantie. Quand cet élément est disponible et l’étiquette imprimée, on les assemble sur la face du dessus du boitier. Ils sont immobilisés par deux petits boulons Ø M2 et par les deux inverseurs.

ATTENTION : Le moindre que vous allez serrer un peu trop fort ces divers éléments, et c’est la fissure assurée sur la belle plaque transparente. Aussi il est impératif de serrer très modérément ces divers éléments. Du coup ils risquent sur le long terme de se désolidariser. C’est la raison pour laquelle sur Image 56.JPG on observe qu’ils sont collés avec du vernis à ongles. Même punition sur Image 57.JPG pour les deux douilles pour fiches bananes.

Durant le soudage des inverseurs, vous pouvez être certains que des petites goutes de résine vont sauter et tomber sur la vitre qui serait alors vulnérable lors de son nettoyage. Elle est parfaitement propre car bien nettoyée à l’alcool domestique avant de se voir immobilisée. Aussi, il est facile de la protéger avant soudure par le morceau de papier de l’Image 58.JPG immobilisé provisoirement par du ruban adhésif. Il est absolument impératif de pouvoir comme sur la Fig.148 désolidariser totalement la semelle est ses circuits imprimés du coffret pour des raisons évidentes de maintenance. Outre le connecteur HE14 qui relie le codeur rotatif au circuit imprimé principal, on observera en L la ligne qui relie les deux bornes de la pile vers les inverseurs. La Fig.149 précise le schéma de câblage ainsi que les connecteurs utilisés. Les fils de câblage gris sont issus de nappes plates de connectiques d’ordinateurs. En séparant les fils et en les torsadant on obtient des lignes « compactes » et souples. Compte tenu des faibles courants consommés par la petite unité, ces fils sont très largement dimensionnés. Les soudures sur les picots des HE14 sont protégées électriquement et mécaniquement par des morceaux de gaine thermorétractable. Ces derniers sont colorés et permettent ainsi de repérer aisément l’orientation des connecteurs. Sur Image 59.JPG le câblage est terminé et l’on procède aux ultimes vérifications de bon fonctionnement. Quand on réalise la ligne qui va du clavier vers le HE14 qui se branche sur le codeur rotatif, bien faire attention au fait que les fils ne vont pas broche à broche mais sont croisés. Si par erreur vous avez interverti A et B, il sera facile de modifier le programme Arduino en permutant 3 et 2 dans les définitions en tête du programme P16. Enfin, sur la photographie d’Image 60.JPG le coffret est entièrement achevé et notre petite machine pleinement fonctionnelle.

Les derniers petits détails de réalisation.

Cette fois c’est dans le dossier <DIVERS> que sont illustré les propos de ce chapitre. Commençons par la réalisation du sectionneur qui masque la prise mini-USB et autorise l’utilisation de la batterie. Cet élément est réalisé au moyen d’une petite plaque de circuit imprimé simple face 3 dans laquelle on a percé avec l’entraxe précis les deux trous de passage des fiches bananes 1. Le diamètre de ces trous doit être le plus petit possible compatible avec le passage du corps fileté de 1. Quand on place le total sur les deux douilles banane Ø2mm les deux broches doivent être parfaitement alignées. On commence par les souder en un point coté cuivre, c’est à dire coté caché sur la Fig.150 issue des études sur l’ordinateur. Les deux fiches étant immobilisées, on les insère dans les douilles du coffret pour en parfaite l’orientation. Puis on les soude entièrement comme sur Image 61.JPG sur laquelle on voit également le petit capot qui englobera la partie extérieure de cet accessoire. Ce petit boitier est moulé en PLA sur une imprimante 3D. Vous trouverez dans le dossier dédié les deux fichiers nommés Capot sectionneur pour éventuellement en faire un clone. Puis comme on le voit sur Image 62.JPG on prépare le fil de liaison 2 que l’on soude sur les deux fiches bananes visible en Image 63.JPG. Rien à voir avec une quelconque augmentation de la section cuivrée de passage du courant, l’unité électronique consommant moins de 30mA. Cette « grosse barre » cuivrée sert à procurer aux deux fiches une grande rigidité mécanique. Ensuite, sur Image 64.JPG on colle une petite bague qui crée une zone dans laquelle la colle Araldite ne passera pas. On place une bonne couche de cette colle bi-composants dans le petit moule translucide et on y place le circuit imprimé de telle sorte qu’il affleure en Image 65.JPG le rebord périphérique. Colle bien durcie on vernit le cuivre pour ne pas qu’il perde sa belle couleur par oxydation et sur Image 66.JPG le « bouchon sectionneur » est terminé. La bague noire sert à créer un canal de passage de la lumière émise par la LED rouge que l’on peut ainsi observer par transparence.

Coté logement de la pile d’alimentation la plaquette d’obturation a été conçue pour tourner autour de la vis située à droite sur Image 67.JPG avec visible les gravures de polarité. Si vous inversez le sens, une diode protège la carte Arduino NANO. Sur Image 68.JPG le logement est entièrement dégagé. On replace la pile 9v qui va contre les deux lamelles souples de la Fig.137 sachant que la longueur du logement est volontairement un peu trop importante. Ainsi, comme montré sur la Fig.151 on doit intercaler une cale dont l’épaisseur sera choisie pour obtenir un contact franc sans pour autant faire fléchir exagérément les deux lamelles de contact. Ici s’achève la description de l’unité autonome. Je vous souhaite de trouver dans ces pages la motivation de vous créer une telle petite Machine de Turing qui nous réservera d’agréables soirées d’hiver bien au chaud à lui soumettre vos algorithmes …

La suite est ici.