00) TOME 7 : Réalisation pratique du pupitre de pilotage.

TOME 7 : Les fichiers du TOME 7 sont ici.

Pour mémoire, l’ouvrage précédent s’était achevé avec l’arrivée en banlieue martienne de la petite sonde dont le freinage de mise en orbite était un succès. Après avoir affiné les caractéristiques de l’orbite, le freinage de descente atmosphérique a été déclenché avec précision pour que la sonde puisse se poser exactement sur le site prévu pour ses débuts d’exploration. Configurée pour l’impact avec le sol, les parachutes se sont déployés normalement. Quand les télémesures ont confirmé que le capteur situé sous le bouclier attestait d’un contact effectif avec le sol, JEKERT a été réveillée. La centrale gyroscopique initialisée correctement indique une inclinaison faible de la petite machine. L’atterrissage est un plein succès et sur Terre c’est l’explosion de joie. Les techniciens de la NDRMSE vont maintenant « passer la main » aux ingénieurs chargés de l’exploitation sur Mars de la courageuse exploratrice. Avant de prendre en compte les désirs des scientifiques qui trépignent d’impatience, il faut impérativement réaliser une batterie de test complète pour valider l’intégralité des matériels et des logiciels. Cette étape n’est toutefois crédible que lorsque le pupitre sera réalisé et que les alimentations seront définies car bonne nouvelle … contrairement à ce qui avait été envisagé, la raquette sera munie d’accumulateurs de puissance pour alimenter les servomoteurs. L’ensemble SONDE / PUPITRE sera ainsi totalement autonome.

68) Modification de dernière minute apportée à P40.

Avant d’entreprendre ce didacticiel, vous vous doutez que les circuits imprimés ont été étudiés, réalisés, testés et validés. En particulier celui du clavier qui semblait passablement indigeste à agencer, les contraintes étant nombreuses. Il restait toutefois une source d’agacement : Cette broche A3 non utilisée, une sorte de pied de nez au « rendement ». Aussi, elle a été affectée à une fonction qui n’est pas fondamentale en sois : Chaque fois que l’erreur E12 est déclenchée, cette LED de couleur BLEUE s’allume, incitant l’opérateur à activer SÉCURITÉ sans avoir à consulter le manuel pour rechercher la nature de cette alerte. Toute action sur le pupitre éteint ce témoin lumineux : Activation d’une touche, rotation du capteur incrémental ou clic sur son bouton central.
En sois ce n’est pas du tout un bouleversement, tout au plus on peut le voir comme une subtile amélioration qui améliore un fifrelin la convivialité.
Quand vous consulterez le dessin du circuit imprimé du clavier, vous constaterez que la LED SÉCURITÉ, la LED BLEUE sur A3 et la LED VERTE de « stabilisation gyroscopique active » sont en fait intégrée dans un seul composant. Ces LEDs tricolores sont vendues par cinquante pour moins de deux euros. Du coup la compacité y gagne, et réunir ces trois informations sur un seul témoin lumineux présente un avantage d’interprétation certain : modification adoptée. Avoir affecté A3 en sortie sur une LED fige le matériel. C’est un avantage, car si la suite nous amenait à utiliser cette LED pour une fonction plus technique, rien à changer au matériel. On éliminerait l’allumage et l’extinction sur « SÉCURITÉ » et le logiciel s’occuperait d’en changer le comportement.
Le dessin de la Fig.368 présente le schéma local d’utilisation de ce composant optronique tricolore ainsi que les branchements internes à cet encapsulage. On constate une fois encore que le fait d’avoir laissé jusqu’à la fin du projet les broches les plus riches en ressources disponibles à rendu cette modification de programme élémentaire. (A3 pouvant être une sortie.)

La suite est ici.

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