Avant de foncer tête dans le guidon pour réaliser notre machine de Turing version de luxe, il me semble utile de vous prévenir que toutes les images qui sont présentes dans ce didacticiel sont de très médiocres qualités. En effet, elles sont issues de copies d’écran, technique qui engendre une perte de qualité considérable.
Comme pour tous mes autres tutoriels, vous trouverez l’intégralité des « modules » dont vous pouvez avoir besoin qui sont réunis dans un fichier.ZIP que vous trouverez ici.
Chose promise dans le didacticiel de la Machine de Turing Élémentaire, (Que l’on trouve ici) une version entièrement autonome va être développée et va donc faire l’objet de ce deuxième didacticiel. La machine élémentaire réalisée est pratiquement parfaite. D’un coût dérisoire, impliquant un minimum de travail pour la réaliser, minuscule et facile à ranger, elle frise le parfait, et ce d’autant plus qu’elle est très performante et conviviale à utiliser. Elle frise le parfait … mais elle n’est pas autonome. On ne peut pas facilement l’emporter, car un ordinateur doit suivre. Aussi, envisager une version « de luxe » totalement indépendante est très séduisant. Il est clair que coté complexité on change de registre, tant sur le plan informatique que sur le plan matériel. On peut raisonnablement s’engager dans un tel projet si l’on n’est pas trop exigeant pour un afficheur couleur haute définition, un clavier miniature à 40 touches etc. L’entreprise est d’autant plus abordable, que les composants périphériques du commerce sont accompagnés de « bibliothèques » qui en facilitent grandement la programmation.
Cette « version de luxe » est directement descendante de la petite Machine de Turing Élémentaire et en partage un forte proportion d’ADN. La nature des divers MENUS en est directement issue. Pratiquement toutes les procédures de traitement des données binaires du plateau virtuel sont directement récupérées, et ce n’est que l’interface HOMME/MACHINE qui diffère. Aussi, comme une grande majorité de protocole d’utilisation en découle, je vous invite plus que fortement à commencer par tester avec la Machine de Turing Élémentaire qui n’exige strictement aucun investissement mis à part la carte Arduino NANO et vous permettra de surcroit de vous familiariser avec ce type de programmation si particulier et les concepts qui y sont intimement liés.
Contrairement à l’approche adoptée pour le didacticiel sur la Machine de Turing Élémentaire qui a été écrit lorsque le projet était pratiquement à sa version ultime du développement, pour cette deuxième réalisation je préfère adopter la démarche qui était celle du tout premier projet initial qui a conduit à la machine électromécanique citée en introduction du premier tutoriel. Il est clair que rédigeant les documents au fur et à mesure de l’avancement du projet, il y aura forcément des remises en cause et des changements de stratégie. Cette façon de vous présenter l’évolution des stratégies, du matériel, des choix visuels donnera l’impression d’un peu de confusion, car les descriptions ne seront pas « linéaires », il y aura des embuches et des chausse-trapes.
Cette approche me semble plus intéressante qu’une description où les choix et les techniques adoptées semblent couler de source. Hors dans la pratique ce n’est pas du tout la réalité. Vous le savez, et chaque fois qu’une personne s’aventure dans un loisir de création, il y a des déconvenues. Comme ce projet va me servir également à illustrer la programmation avec Arduino, aussi j’ai décidé de dévoiler non seulement les solutions adoptées, mais également le chemin parcouru pour aboutir. Il est évident que celles et ceux qui ne seront attirés que par l’envie de posséder le petit appareil électronique pourront ignorer somptueusement tous les chapitres de justifications techniques.
La suite est ici.