14) La capture des échantillons.

Fondamentalement, si la synchronisation est activée, la saisie d’un enregistrement complet revient à attendre que les conditions du déclenchement soient satisfaites, puis à enchaîner 476 mesures avec stockage des valeurs dans un tableau dynamique. Entre chaque CAN on insèrera un

délai défini dans la base de temps. Si l’on a choisi la vitesse la plus grande avec une BdT affichée de 1.34mS les numérisations s’enchaîneront sans intercaler de temporisation.

Table des délais pour la BASE de TEMPS.

L’opérateur doit pouvoir faire confiance aux données temporelles affichées à l’écran c’est à dire que la durée entre deux graduations sur l’écran doit correspondre à la base de temps sélectionnée. La théorie annoncée ci-avant précise que l’on doit intercaler un délai défini dans la base de temps. Ce n’est pas si immédiat que ça, car il faut tenir compte du temps consommé par la CAN et celui nécessaire au stockage des données. En s’appuyant sur la Fig.77 on va pouvoir facilement déterminer le délai précis à intercaler entre chaque saisie d’échantillon. Construire la base de temps revient à confier dans un tableau la valeur des délais qui seront imposés au microcontrôleur entre deux stockages de données numérisées. Le principe du calcul des valeurs de temporisation est relativement simple et résumé dans l’encadré ci-contre.

Les diverses valeurs sont résumées dans le tableau de la Fig.75 et le programme doit calculer à partir de la base de temps désirée, le délai T4 en µS qui ajustera avec précision le temps passé entre deux saisies d’échantillons. La formule de calcul est simple :

Les divers essais destinés à mesurer le temps de traitement pour (T1 + T2 + T3 + T5 + T6) ont donné comme résultat 112µS. Comme les constantes dans Valeurs_BT sont consignées en µS, le calcul de TBT devient : TBT = (Valeur_BT * 1000 / 13 ) – 112;

Naturellement, comme il s’agit de constantes, nous allons les calculer une fois pour toutes et les consigner dans un tableau d’entiers. Avant d’activer une numérisation il suffira de faire appel à l’instruction TBT = Valeurs_BT[I_BdT]; et dans la boucle de saisie des 476 échantillons se contenter de la temporisation delayMicroseconds(TBT). On aboutit au tableau de la Fig.78 qui résume la liste des valeurs des délais.

Une sérieuse refonte du MENU de BASE.

Ayant bénéficié d’un nombre d’essais opérationnels considérable, c’est le démonstrateur P14_Enregistrer_les_Echantillons.ino qui vient chambouler les décisions et les choix initiaux qui ont été faits durant l’étude des démonstrateurs précédents. En effet, à l’usage les très nombreuses manipulations ont démontré que le menu pour la BASE de TEMPS n’était pas du tout pertinent, car c’est durant la phase de numérisation des échantillons qu’il faut pouvoir en temps réel modifier la valeur de la BdT. Les expériences ont également fait apparaitre les actions primordiales et celles qui sont moins importantes. On peut résumer avec les constats suivants :

• Augmenter ou diminuer la valeur de la BASE de temps est prioritaire.
• Passer en mode AUTOMATIQUE ou MANUEL est prioritaire.
• Déclencher des numérisations en mode MANUEL est prioritaire.
• Modifier le gain en Entrée est secondaire.
• Afficher ou non le graticule est secondaire.
• Synchroniser ou déclencher sans contrainte est prioritaire.
• Revenir au MENU de BASE est secondaire.

Comme nous avons huit options à assurer et seulement quatre touches sur le petit clavier, nous allons déclencher les options prioritaires par un clic court pour des raisons de convivialité, et les directives secondaires avec un clic long. La répartition des options est montrée sur la Fig.79 sur laquelle on notera que les touches « verticales » HAUT et BAS s’utilisent pour augmenter ou diminuer la BdT ou gérer le gain en tension. Les touches horizontales GAUCHE et DROITE pour leur compte servent à gérer le déclenchement. Lorsque le mode MANUEL est validé, toutes les touches peuvent déclencher une numérisation sauf DROITE réservée pour pouvoir revenir en mode AUTOMATIQUE. Du coup les trois touches « du coté gauche » située dans l’encadré bleu perdent leur spécificité. Pour en avertir l’opérateur la LED triple s’illumine en violet. Dès que l’on retrouve le mode AUTOMATIQUE elle clignote au rythme des CAN et les trois touches servent à nouveau à initialiser les contraintes de déclenchement.

Le « sapin de Noël ».

Festival lumineux, il était temps de commencer à utiliser les diverses LEDs installée sur le prototype. C’est le démonstrateur P14 qui inaugure l’utilisation de cette optoélectronique. Les deux premières LEDs à mentionner sont les deux petits témoins de diamètre 3mm. La petite LED rouge s’allume dès que la trace arrive tout en haut du graticule car il y a soupçon de débordement par saturation. La petite LED verte s’illumine dès que la TRACE vient contre le bas du graticule car il peut y avoir saturation par débordement par tension négative.
Dans le MENU de BASE la LED triple éclaire en bleu signalant qu’il y a attente sur l’une des quatre touches pour déclencher une fonction. Dès que l’on active la fonction Afficher TRACE la LED triple passe du bleu au vert, toujours pour indiquer qu’il y a attente sur l’une des quatre touches pour modifier l’affichage. Quand on active Numériser, la composante verte s’illumine durant chaque numérisation. Quand on active le mode MANUEL la LED triple s’illumine en violet pour préciser à l’opérateur que les trois touches encadrées en bleu sur la Fig.79 déclenchent une Numérisation et n’influencent plus la BdT et le gain en tension. (Passe en vert/rouge durant la CAN.)

La suite est ici.