Compte tenu de la modestie des performances du petit oscilloscope décrit dans ces lignes, il est évident que des facettes importantes de l’utilisation de ces outils ont été laissées de coté. Par exemple j’ai écarté l’idée d’une unité à deux entrées avec enregistrement simultané de deux signaux. La rapidité d’échantillonnage de notre appareil serait trop faible. Par ailleurs, le faible nombre d’échantillons mémorisés rend illusoire la faisabilité d’ajouter un analyseur des séries de Fourier. Du reste, on peut se poser la question de la pertinence d’un tel chapitre concernant « la théorie du signal » dans une activité ludique. Une telle étude serait probablement hors propos. Avec les dernières modifications apportées au programme, on a réussi Ã
dépasser les 80% d’occupation de la zone réservée au programme et la marge entre la PILE et le TAS reste plus que confortable. La « rentabilité » est au final tout à fait acceptable. Comme depuis plusieurs chapitres on ajoute du code « pour s’amuser » et explorer divers aspect logiciel, on constate à quel point avec un processeur tel que celui utilisé ici on peut élaborer des programmes vraiment très développés … surtout si on ne dilapide pas les ressources de l’ATmega328 comme ça a été le cas durant notre cheminement de loisir.
La mise en service et la prise en main.
Traditionnellement, je termine presque toujours mes didacticiels par un chapitre relatif aux « regrets » dans lequel je fais un bilan des points négatifs qui affectent le prototype. Un petit chapitre du genre « Si c’était à refaire … ». Et bien pour cette réalisation, comme le but n’est pas de posséder un oscilloscope performant, je n’ai vraiment rien à critiquer. Le but était de cheminer dans le monde de la programmation d’Arduino, et dans ce domaine on a balayé pas mal de facettes pas toujours explorées sur le nombre colossal de programmes qui sont mis en ligne. Mission accomplie. (Par exemple les menus par potentiomètre de la Fig.44 en page 25 n’ont pas été retenus.) Peu importe, il en restera forcément quelque chose. Aussi, on va pouvoir se quitter avec un moral au beau fixe. Toutefois, compte tenu du nombre de fonctions intégrées dans ce petit appareil, il me semble presque incontournable de vous proposer une « prise en main » où pas à pas je vous promène dans toutes les fonctions et les options. Ce sera particulièrement utile pour celles et ceux qui séduits par l’idée vont vouloir réaliser ce « joujou » sans pour autant avoir le temps de lire l’intégralité du didacticiel. Pour ne pas encombrer plus ce tutoriel, un petit livret à imprimer recto/verso accompagne l’ensemble des documents fournis. Ce fichier préservé dans le dossier <Documents> est nommé Prise en main initiale.PDF qui sera à imprimer et à assembler.
Chères lectrices, chers lecteurs, cette longue présentation arrive à son terme. Tout à une fin, mis à part l’Univers, et arrive forcément un moment où il faut raisonnablement considérer que « le voyage d’agrément » est terminé. Je souhaite intensément que certaines et certains oseront s’engager dans la réalisation d’un clone, je ne doute pas de leur réussite. Surtout, je vous souhaite à toutes et à tous de trouver dans ces lignes le plaisir de la découverte. Si d’aventure vous engagez vos heures de liberté dans une telle réalisation et que vous rencontriez une difficulté, vous pouvez me contacter sur : michel.droui@laposte.net et dans les limites de mon temps de libre, c’est avec grand plaisir que je tenterai de vous dépanner. Je vous souhaite à toutes et à tous agréable lecture et que l’envie d’en savoir plus sur les oscilloscopes puisse titiller votre sagacité …
Chaleureusement : Nulentout.