Bon, petit résumé de la partie génération des signaux avec la version 1 du montage.
J'ai donc la base de mon oscillateur qui est centré sur les signaux triangle et carrée limité en amplitude à 2.8V
Le sinus est généré par le passage du triangle dans un conformateur à diode. le taux de déformation est inférieur à 0.7% de 1Hz à 100kHz
La fréquence est commandée par une tension de 0.1 à 1V (facteur 10 en tension => facteur 10 en fréquence). Et oui, finalement j'ai rajouté cette partie. Je l'ai aussi testé sur labdec, ça marche très bien

Je peux commuter la capa de l'intégrateur pour changer la plage de fréquence atteignable.
Je peux commander la symétrie de mes signaux grâce à une tension Vsym de -0.35 à +0.35V afin de faire varier le rapport cyclique d'environ 15 à 85%. Désavantage : le changement de rapport cyclique fait aussi légèrement varier la fréquence.
Mes trois signaux peuvent attaquer directement l'ampli qui aura une impédance d'entrée haute.
Voilà le schéma grand format
http://ferdinandpiet...tie_signaux.pngIci, une simulation pour une commande à 0.3V
http://ferdinandpiet...mmande_0_3v.pngUne autre simulation, mais pour une commande à 1V cette fois-ci
http://ferdinandpiet...commande_1v.pngDernière simulation avec une commande à 0.5V et une offset de symétrisation à -0.35V
http://ferdinandpiet...v_sym_0_35v.pngPour ceux qui veulent faire joujou, voila les fichiers pour le simulateur LTSpice
generateur_signaux_v1.zip 6,01 Ko
402 téléchargement(s)Donc partie finie pour le moment.
Le point noir du montages (je me pencherai dessus, mais plus tard) : un tout petit saut de tension à la sortie du push-pull lors des commutation
J'ai entamé la partie amplification. 
Comme j'aime bien les ampli de classe B, malgré tous les problème de distorsions que ça comporte, j'ai choisi ce type d'ampli pour mon GBF.
Petit rappel sur une classe B classique : le montage push-pull !
Le principe n'est pas très compliqué. j'envoie mon signal sur les bases des transistors. Lorsque le signal est positif, le transistor NPN (Q2) est passant alors que l'autre est bloqué. Inversement quand le signal est négatif.
Ainsi, les transistors commutent chacun leurs tours.
C'est ce que l'on appelle un ampli de puissance car l'amplitude du signal n'est pas impacté. Par contre, en sortie, on peut venir pomper un courant important. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai rajouter une résistance R1 qui représente ma résistance de charge, c'est à dire un montage quelconque qui serait connecté à mon GBF (un haut parleur par exemple)
Tout ça c'est bien beau en théorie, mais en pratique, on a pas exactement ce que j'ai décrit.
Tout d'abord, le signal est très distordu (27% !). Comment ça se fait ? C'est parce qu'il faut une tension de 0.6V à la base d'un transistor (ou -0.6) pour que celui-ci se mette à conduire ! Du coup, tout le signal d'entrée compris entre -0.6 et 0.6V est perdu :/
Ceci explique aussi l'autre phénomène : l'amplitude du signal d'entrée et de sortie n'est pas la même. En effet, le signal de sortie est 0.6V plus faible que le signal d'entrée.
Pour remédier à ces problème, j'ai repris une topologie pas très connue et pourtant que j'affectionne particulièrement : l'ampli tropicalisé ! (
en l'honneur à son créateur, Tropique du forum d'en face)
Vous pouvez donc me demander pourquoi j'ai choisi cette topologie alors qu'il en existe des centaines ? Simplement parce que j'ai été émerveillé par cet ampli quand j'en ai compris son fonctionnement. J'aimerais donc voir ce qu'il vaut en vrai

tout simplement.
Alors, comment ça marche. C'est très simple, c'est un asservissement en courant au niveau des émetteurs des transistors.
On a une source de courant I1 qui pompe un courant constant. Cette source de courant force Q2 à conduire.
Si Q2 conduit, il y a un faible courant qui sort de sa base et qui entre dans la base de Q3. Q3 se met lui aussi à conduire !
Comme Q3 conduit, s'il n'y a pas de charge, Q1 est aussi forcé de conduire, ce qui permet d'avoir un courant qui sort de la base de Q1.
La boucle est bouclée, au repos, notre ampli conduit tout juste ce qu'il faut ! Ainsi, on a plus de problème de commutation puis que tous les transistors sont constamment en conduction (très très légère).
Quand on applique en plus un signal sur l'émetteur Q2, alors celui-ci est recopié aux émetteur du push-pull avec un offset de -2V (offset à prendre en compte par la suite pour déterminer les tensions d'alim minimales, mais il n'est pas gênant en soit)
Avec cette topologie, la distorsion est très faible ! (< 0.4%
sans asservissement !) et l'amplitude du signal de sortie est la même que celle du signal d'entrée.
C'est magique

Et si maintenant je rajoute un simple AOP pour asservir le signal de sortie sur celui d'entrée, magie : plus d'offset, les deux signaux sont superposés.
Et en plus, une distorsion proche de 0% (0.02% !!!)
Voilà donc la base de mon ampli que je vais bien évidement améliorer afin de pouvoir régler l'amplitude et l'offset, entre autre :=)
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Black Templar