Intégration des composants et câblage électrique.

Précâbler les éléments et les intégrer dans un ordre précis permet de rendre l’opération aisée et « confortable ». Il faut bien réfléchir, car avec une approche mal pensée on peut sombrer dans une galère très indigeste et gaspiller des heures en agacement. Ce chapitre va détailler la concrétisation finale du projet, de nombreuses photographies vont illustrer ce propos. L’idée qui préside à cette approche progressive consiste à terminer par le module relai et son radiateur, phase facilitée par le fait qu’il n’y a que quatre liaisons à réaliser, et qu’elles se font par des vis sur le dessus du module. On commencera donc par tout ce qui est dispersé sur les cotés et sous le longeron de la face avant. En premier, on commence par l’électronique de pilotage. La Fig.18 est suffisamment explicite. On ne le voit pas, mais le petit fil vert et le petit fil violet sont terminés par une cosse à visser, (Voir la Fig.30) ce qui simplifiera les liaisons finales. Saisie avant d’introduire les éléments à souder, la Fig.29 présente la bride qui supporte la diode électroluminescente DV. Son contour souligné par le filet vert laisse un maximum de trous d’aération disponibles. Si vous observez plus attentivement la  Fig.10, vous comprendrez qu’il s’agit d’un « patch ». Initialement la présence de cette diode n’était pas prévue. Mais les premiers essais de programmation ont révélé l’utilité d’un tel témoin optique. Comme c’est du coté des branchements vers le microcontrôleur que ce voyant rouge est le plus utile, une lumière a été pratiquée par la suite, exploitant au mieux l’existant. Le petit bossage λ est constitué de deux éléments en polystyrène choc collés plat sur plat. Le chanfrein laisse la collerette de la base de DV pénétrer un peu, car l’usage exige pour une meilleure visibilité que le dôme actif dépasse légèrement de la face arrière. L’alésage de passage de la partie cylindrique de DV est calibré au plus juste. Symbolisé par la flèche verte on insère la diode sur la bride. On tartine copieusement avec du vernis à ongles, il n’y a plus qu’à souder le fil violet et la résistance. Pour faciliter l’opération, les deux cosses à visser sont soudées sur les fils vert et violet avant de les assembler dans le coffret. Pour la face arrière c’est terminé. Une éventuelle vérification en réunissant provisoirement le relais, on alimente en 5Vcc et l’on vérifie le courant qui circule. Valeur conforme à celle attendue, passons à la suite.

Mise en place des deux prises femelles.

Situées sous le longeron des trois écrous prisonniers, il importe d’avoir un maximum de dégagement pour faciliter la manipulation des rondelles et des écrous de liaison. La Fig.31 proposée ci-dessous est pratiquement une marche à suivre sous forme de dessins. En 1 nous avons la paroi latérale bien ventilée par des trous d’aération. En 2 et 3 les renforts déjà précisés dans les textes précédents. En 4 on retrouve la cosse à visser pour le négatif des signaux de pilotage binaires, en attente sur le longeron 7. Tout au fond en 5 le trou pour la liaison avec le pied en caoutchouc. Avant d’insérer les deux prises 6 les petits fils pour la terre étaient pré-câblés et coudés à angle droit. On observe bien en 13 que ces derniers n’empêchent pas de mettre en place les rondelles et les écrous de fixation des prises. Partout, on a copieusement « barbouillé » de vernis en ongle, comme en 12 par exemple, pour coller et freiner tous ce qui peut se dévisser. Pour le moment, les deux fils de terre sont à peine

soudés entre eux en 10 pour qu’ils restent en contact. La semelle 8 est bien ajourée, car pour du refroidissement par convection il faut favoriser les mouvements de l’air du bas vers le haut. Les deux fils du neutre 9 et 15 sont pré-dénudés et convenablement pliés avant leur intégration. Bloquer les brides des neutres et des phases ne présente aucune difficulté comme symbolisé par les flèches σ tant que le gros radiateur n’est pas en place. Les fils de phase individuels 14 et 17 vont à leurs fusibles respectifs. Le commun  amenant la phase aux fusibles 16 est en place, mais il n’est soudé qu’en bas. Pour éviter de surchauffer inutilement la cosse du support de fusible du haut, la soudure ne sera réalisée qu’au final quand le fil rigide allant à la broche 1 du relais sera à son tour mis en place. Notez qu’il en est de même en 11 pour ne pas faire fondre l’isolant des fils. En effet, les conducteurs sont de forts diamètres, pour souder leurs sections de cuivre il faut chauffer notablement. Autant ne le faire qu’une seule fois.

Mise en place de la prise mâle.

L’intégration de cette dernière sera facile si l’on anticipe correctement le travail, c’est à dire si l’on prépare à l’avance ses trois conducteurs électriques en affinant leurs formes coudées quand l’ensemble est à l’extérieur du boitier. Pour préformer  les trois conducteurs électriques, comme visible sur la photographie de la Fig.32, avec la précision désirée, ne pas hésiter à introduire provisoirement le radiateur muni de son relai sur les entretoises. En quelques manipulations le « kit » sera terminé. Notez au passage que les couleurs des conducteurs respectent les normes en vigueur. Rouge pour la phase, bleu pour le neutre et vert et jaune pour la terre. On retrouve en 10 le conducteur de terre à réunir en 10 de la Fig.31 qui sur la photographie semble être coudé vers le haut. C’est une illusion de perspective, car dans la réalité il part en biais vers le bas. Pareillement en 11 le neutre rejoindra ses deux compères déjà dénudés dans le coffret. Enfin la boucle 18 sera bridée par vis sur le relais, broche 1. Enfin sur le coté du support, est bien visible le trou taraudé ØM3 qui permet de visser le corps de ce module sur la face latérale comportant les douilles enfermant les deux fusibles.
Victime d’une étourderie, la prise n’a pas été orientée correctement lors de la préparation de ce sous-ensemble. L’Orientation doit placer le méplat avec les vis actuellement non utilisées ψ en  direction verticale. L’ayant aperçu trop tard, l’erreur n’a pas été rectifiée. Du coup, la mise en place de l’écrou se trouvant dessous, solidarisant, le radiateur n’est pas aisé, et a nécessité « des mains de sage femme ». Vous voilà prévenus.
Puisque nous en sommes au choix des fils électriques de liaison au secteur, il me semble pour le moins impératif d’aborder les règlements qui encadrent les installations électriques. Que ce soit professionnel ou individuel, on ne peut obtenir la conformité d’une installation que si l’on respecte scrupuleusement ces consignes. Les sites gouvernementaux liés au CONSUEL mettent à la disposition des citoyens les normes à respecter. Que ce soit à titre privé ou dans le cadre professionnel, il tombe sous le sens qu’il faut les respecter. Votre sécurité ne sera garantie qu’à cette condition incontournable.
En particulier, la section des conducteurs pour les lignes de prises électriques sont parfaitement définies. Pour ma part, vu que l’augmentation des coûts est dérisoire, j’emploi des conducteurs plus gros, ce qui va dans le sens de la sécurité. C’est la raison pour laquelle sur mes photographies, les fils de liaison pour la puissance ressemblent à des « barreaux de chaise ».
Ne soyez pas mesquins, prudence est mère de sûreté. Des grosses sections pour des fils véhiculant des courants notables seront les garants de lignes ne chauffant pas, de système ne tombant pratiquement jamais en panne.

La suite est ici.

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