Force est de constater que la non convivialité d’une machine ne peut émerger qu’en usage courant de cette dernière. Hors, quand on réalise un prototype, on a trop tendance à focaliser sur les problèmes techniques et « oublier » l’utilisateur. Quand j’en suis arrivé à l’intégration des systèmes et que pratiquement tous les circuits ont été connectés entre eux, la campagne de déverminage a imposé un nombre considérable de manipulations. C’est durant ces dernières, qu’étant alors un opérateur, j’ai constaté que le concept d’un inverseur pour réinitialiser la Position n°1 de la lunette était une très mauvaise idée. En effet, à chaque utilisation il faut penser à replacer l’inverseur sur Normal. Cet impératif devient rapidement rébarbatif et souvent on oublie de le faire. Aussi, remplacer cet inverseur par un bouton poussoir d’usage plus agréable a fini par s’imposer, c’est l’objet du chapitre qui suit, et qui en détaille l’opération..
Naturellement tous les documents ont été repris et cette verrue n’existe plus dans le dossier. Toutefois, si j’ai ajouté Toutefois, si j’ai ajouté ce chapitre dans le didacticiel, c’est pour vous proposer mes méthodes de correction de la face avant, alors que cette dernière est terminée et que tout usinage « est à proscrire ». Ce changement de stratégie engendre un problème esthétique « majeur ». En effet, le diamètre du trou pour un inverseur est deux fois plus petit que celui d’un bouton poussoir. Pour pouvoir insérer un tel composant, il faut réaléser la face avant … BERK ! Ce n’est pas impossible, vu que cette dernière entièrement achevée ne comporte que trois couches matérielles : Le support principal en polystyrène choc de 3mm d’épaisseur, la feuille papier des inscriptions et la plaque transparente très très très fragile. Avec un alésoir de conicité très progressive, le trou a été réusiné jusqu’à obtenir le diamètre suffisant et les bavures éliminées.
Problème inévitable : Comme visible sur la Fig.63 durant l’usinage des copeaux vont s’insérer entre la feuille de papier des inscriptions et la plaque translucide. Cet inconvénient est impossible à éviter et enlever ces copeaux est totalement irréalisable car les deux plaques verticales sont pressées l’une contre l’autre par tous les boutons et les supports des LEDs. Comble de malchance, la collerette du bouton poussoir est de diamètre insuffisant pour masquer les « scories ». Aussi, ce que montre la Fig.64 il faut trouver une rondelle parfaitement adaptée comme celle en R … ce qui n’existe pas ! Aussi, pour créer « l’impossible », j’ai décidé de sacrifier l’un des gros boutons poussoir en sillant son corps au raz de la collerette ce que précise la Fig.65, puis la rondelle obtenue a été poncée avec du papier abrasif pour aplanir parfaitement son dessous. Cette opération impose un peu de minutie, mais n’a rien de vraiment difficile. Quand on intercale cette rondelle sous la collerette du petit bouton poussoir, il présente un
aspect voisin de celui de ses voisins plus encombrant. Esthétiquement cet artifice est tout à fait acceptable et surtout la grandeur de cette rondelle improvisée est suffisante pour masquer entièrement les débris définitivement coincés sous la plaque transparente. Comme le montre la Fig.66 ces modifications « scabreuses » se soldent par une réussite technique indéniable. La face dessinée pour que vous puissiez imprimer votre façade a été corrigée en conséquence. Le texte Normal est effacé et Init. pos. 1 a été légèrement descendu pour tenir compte du plus grand diamètre couvert par ce nouveau bouton.
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