20) Les lignes qui vont de la Face Avant vers l’Unité Centrale.

Pour des raisons de facilité d’assemblage et de dépose de la Face Avant, toutes les lignes de raccordement ont été regroupées et « sortent » latéralement vers l’intérieur de la machine. Le nombre de raccordement à effectuer est considérable vu la quantité d’éléments qui « peuplent » le tableau de maîtrise. Aussi, il importe de se montrer méthodique et discipliné lors du câblage. Quand la façade a été assemblée et que les nombreuses lignes ont été soudées aux composants, la première idée qui semblait s’imposer consistait à « sortir » les lignes par paires de fils, et d’en repérer les connecteurs par l’usage de couleurs pour les gaines qui consolident les soudures. (Voir la Fig.67) Les couleurs de ces manchons thermorétractables sont précisées comme montré sur la Fig.1 de la fiche Câblage du rotor de l’HORLOGE par exemple. Considérons la Fig.67 sur laquelle on retrouve en 6 les différents connecteurs HE14 individuels qui relient les éléments de la Face Avant aux circuits imprimés de l’Unité Centrale. Toutes ces lignes sont regroupées en 5 à la sortie latérale de la façade. Ensuite les différents lignes « s’éparpillent » avec leur HE14 individuel 6. Pour repérer ces fiches les paires de couleurs des manchons thermorétractables 4 sont judicieusement choisies pour éviter de les confondre, et parfois comme en 7 en préciser le sens de branchement. Cette première technique qui semblait efficace lors du début de la réalisation présente divers inconvénients. D’une part le risque d’inverser le sens d’un connecteur ou d’intervertir deux d’entre eux n’est pas totalement exclus. D’autres parts ces nombreuses lignes ne demandent qu’à s’entremêler et accrochent partout lors des manipulations.

Une fausse bonne idée.

Finalement, l’expérience acquise démontre que l’on peut royalement éviter tous ces inconvénients par l’usage d’un connecteur intermédiaire de type DB25 peu onéreux et très fiable. C’est ce que l’on peut observer sur la Fig.67 sur laquelle, un changement de stratégie a consisté à relier toutes les lignes qui restaient à câbler sur la Face Avant à un connecteur intermédiaire H dont le branchement est détaillé sur la fiche Câblage des lignes de liaison de l’U.C. (4/N). Bien que cette torsade 1 rassemble au moins autant de liaisons individuelles que la tresse 5 elle n’est pas plus encombrante. Noter que pour faciliter le soudage des fils sur la fiche 3 un petit carton épais de repérage des broches 2 est inséré entre ces dernières. Ce petit détail facilite considérablement l’opération de soudage. Ajouter une DB25 sur le statif s’est avéré d’autant plus facile que de nombreux emplacements étaient prévus sur la surface disséminés un peu sur toute l’étendue de la machine. Du coup on reste maître de l’emplacement le plus judicieux. Reste que si l’on doit déposer le circuit imprimé des TRANSITIONS par exemple, une bonne technique consiste à débrancher tous les HE14, et à les insérer provisoirement sur une barrette mâle comme montré sur la Fig.68 pour les « confiner et surtout en conserver l’ordre facilitant leur réimplantation.

Une vraie bonne idée.

Quand on passe à la phase de câblage de l’Unité Centrale vers le châssis, on se rend rapidement compte que souder « sur site » confine à une galère bien indigeste. Il faut pouvoir immobiliser les petits connecteurs, puis après soudure rétracteur les manchons de gainage en les chauffant alors qu’ils sont proches de la « chevelure hirsute » des lignes déjà en place sans toucher ces dernières avec la panne du fer à souder. Pour caler les éléments à souder on place sur la zone arrière des « boites de chaussures » pour créer une sorte de plan de travail sur lequel sont posés les éléments à souder. C’est bancal, et l’éclairage est loin de se montrer idéal. Bref, vous l’avez bien compris, travailler sur site impose vraiment du doigté et de la méthode. Il est tellement plus simple de manipuler sur le plan de travail du laboratoire, confortablement vautré sur un bon « siège de dactylo ». Aussi, maintenant que l’intégralité des schémas et des dessins de câblage vous sont fournis, orientez votre démarche le plus possible vers des « grappes » de fils indépendantes comme celle de la Fig.69 faciles ensuite à implanter sur la machine. Noter au passage que les torsades sont optimisées en nombres de fils de façon, sur la machine, à former des lignes faciles à disperser sur les divers connecteurs HE14. Les longueurs de ces lignes sont également optimisées à la demande pour octroyer assez de souplesse en évitant des longueurs exagérées.

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