Protéger les capteurs sédentaires.
Ultime chapitre de ce long cheminement en programmation de loisir sur Arduino, il me semble utile de vous décrire le petit coffret qui préservera les deux capteurs ainsi que l’électronique d’adaptation de niveau logique. Si l’utilisation de NANO MÉTÉO va dans le sens d’une installation fixe, le paramètre de faible encombrement est bien moins pertinent. On peut se permettre un volume du coffret plus grand. Il faut envisager un boitier qui sera immobilisé sur un mur ou sur une poutre, la semelle de liaison devra tenir compte de cette hypothèse. En volume, mon prototype fait pratiquement la moitié de celui de NANO MÉTÉO complet en configuration autonome, ce qui pourrait sembler exagéré. Il présente les dimensions hors tout de 87mm x 45mm x 83mm ce qui pour un objet de ce type est tout à fait acceptable. On va lui demander une grande robustesse et une facilité d’installation. S’il est placé en hauteur, ce qui risque d’être le cas, (Par exemple sur le flanc d’une poutre de toiture qui déborde du mur …) venir y intervenir les bras en l’air avec des pinces à épiler ne sera pas très judicieux. Donc : Du solide facile à installer, facile à ouvrir et refermer. La Fig.129 présente le coffret sachant que H sera dirigée vers le haut et B vers le bas. La limande de liaison L se branche sur le dessous, évitant aux poussières de venir remplir cette petite boite par l’ouverture de passage. Pour compléter cette protection, le dessus n’est pas percé. En V on distingue l’une des deux vis qui permettent la liaison et la dépose du couvercle C. En A est pratiquée dans ce couvercle une large ouverture qui permet de bien voir la LED rouge, que l’on soit beaucoup plus bas que le coffret ou très décalé latéralement. La semelle S est rigide, constituée de deux plaques collées ensemble. D’épaisseur 6mm cette plaque qui présente quatre trous pour sa fixation sur un mur ou une solive est très résistante. Notez au passage, en I sur le coté qui sera vertical dans la pratique, l’ouverture qui autorise le branchement pour piloter une interface de puissance. Considérons maintenant le dessin de la Fig.130 qui illustre l’une des particularités à ne pas négliger. Correctement orienté verticalement, cette vue transversale montre l’ensemble fixé à la poutre P. Le dessus D qui du reste sert à immobiliser le petit circuit imprimé de la Fig.72 n’est pas percé pour éviter la pénétration des poussières. On retrouve également en L la ligne de dialogue qui sort par le bas B. Pour fixer le couvercle il faut pouvoir serrer ou desserrer l’écrou E alors que nous ne pouvons saisir la vis V pour l’empêcher de tourner. Pour avoir une certitude absolue qu’elle restera totalement solidaire de la semelle S, on commence par l’y visser directement. Les filets qui seront en contact avec S sont imprégnés de vernis à ongles pour faire office de colle. V étant serrée sur S, on vient alors ajouter et serrer les écrous E’. Enfin, symbolisé par la surcharge orange, l’écrou E’ et sa rondelle associée sont également copieusement englués dans du vernis à ongles. Si après tout ça V se desserre, je change de religion, de nationalité, de genre et pi tout, et pi tout et pi tout. La fig.131 présente l’aspect trapu du protecteur vu coté semelle. Il importe d’utiliser pour V des vis F90 tête fraisées, car elles doivent être noyées dans la semelle et ne pas dépasser de cette dernière pour ne pas qu’elle en gêne une portée correcte. Quatre trous de fixation tels que F ont été prévu, mais une liaison en diagonale est plus que suffisante.
Galerie d’images du protecteur des capteurs.
Éparpiller quelques photographies vous permettra de voir à la loupe comment le petit coffret est agencé et de vérifier que son contenu peut y être placé sans trop d’acrobaties. C’est aussi une façon d’achever ce laborieux et long didacticiel avec beaucoup d’images et peu de texte abscond. Tous ces petits trous percés dans le couvercle n’ont rien à voir avec une quelconque ventilation. Au point de vue fonctionnel ils sont totalement inutiles, l’ouverture pour laisser passer la fiche F de la limande de raccordement L étant largement suffisante pour permettre aux divers capteurs de se trouver correctement assujettis à la température, à l’humidité relative et à la pression atmosphérique. C’est simplement cette maladie à toujours vouloir percer une foultitude de petits trous sous prétexte que ça fait beau. Donc si le gruyère ne vous séduit pas, contentez-vous des trois ouvertures de fonction, au contraire la poussière aura plus de mal à pénétrer.
Sur la Fig.135 le petit bornier I qui servira à piloter une éventuelle interface de puissance est bien visible, et centré sur l’ouverture latérale. Notez au passage en R sur la photographie de la Fig.136 l’utilisation d’écrous et de rondelles ajustés avec finesse en « hauteur » pour servir d’appui au couvercle et éviter de le déformer au moment du serrage des écrous E.