Programmer, c’est un peu comme chercher à remplir un tonneau sans fond posé sur du sable. On n’a jamais terminé. Aussi, à un moment ou à un autre il faut considérer que notre entreprise a abouti à un résultat tout à fait satisfaisant, et se tourner vers d’autres créations. Un point toutefois méritera d’être reconsidéré. Dans le document Aspect logiciel.PDF est précisé qu’au cours du développement qui s’est effectué en Décembre et en Janvier, les données étaient insuffisantes pour déterminer avec pertinence les horaires où l’ATmega328 serait mis en sommeil. Pour optimiser il nous faut des données réelles saisies en été au plus fort de la canicule, qui ajoutées à celles déjà engrangées en hiver permettront de définir la zone bleue de la Fig.15 en p8 de NOTICE technique du BOLOMETRE.PDF avec plus de crédibilité. Aussi, quand ces données seront disponibles, soyez certains que pour ma part je modifierais les constantes concernées dans le programme. Cette modification n’aura aucune incidence sur les données mémorisées en EEPROM, ni sur la taille du programme. C’est donc une amélioration « mineure ».
On peut aussi, pour ceux qui désirent continuer ce « chemin programmatique », imaginer une foule de nouveautés, quitte à « chasser le PAPILLON » pour faire de la place. Il serait aussi envisageable de créer un programme qui « viderait l’EEPROM » sur le P.C, associé avec un complément qui se chargerait de la réciproque. On pourrait alors sauvegarder les données, puis les recharger pour un changement de processeur, le passage à un copain arduinaute d’une « année entière » etc.
Bref, l’aventure ne s’achève pas ici pour ceux qui sont titillés par le démon de la programmation. C’est l’avantage incontestable d’utiliser des composants programmables …
Engranger un maximum de victuailles les années fastes pour anticiper celles qui engendrent de la disette est une attitude assez logique. Pour notre petite station expérimentale, deux accumulateurs sont utilisés. Il serait possible de les remplacer par un « bloc USB secteur » que les voyageurs utilisent comme ressource énergétiques pour recharger leurs téléphones cellulaires et autres tablettes électroniques. Ce type de produit commercial serait directement branché sur la mini prise USB de la carte Arduino. Il serait alors possible de recharger avec beaucoup plus d’énergie la réserve et ainsi garantir plus facilement l’autonomie hivernale. (Sans compter que moins d’énergie serait gaspillée en chaleur dans les résistances de puissance.) Actuellement, il ne s’est pas encore produit de RESET intempestif sur le prototype. Ce n’est pas significatif, car il n’a pas été soumis à tout un hiver, sans compter que celui de 2019 c’est montré particulièrement clément sur le plan météorologique. On dispose donc de données insuffisantes pour savoir si la solution actuelle reste viable pour des hivers rigoureux. (Grand nombre de journées sombres seraient non enregistrées par manque d’énergie dans les accumulateurs.) Cette approche n’a pas été explorée, et la porte reste ouverte. Il faudrait au préalable estimer l’incidence sur le coût et sur le volume que prendrait la nouvelle version de l’appareil. À vous de voir …
