12) Câblage interne et assemblage final.

C’est trop souvent la phase qui révèle les erreurs de conception du coffret si l’étude préalable a été insuffisante. Pour le prototype, il n’y a eu aucune mauvaise surprise ce qui prouve que l’expérience est notre plus efficace alliée … sans compter aussi un peu de chance, car penser à tout n’est jamais gagné. Aussi, ce chapitre va souligner la chronologie et les opérations qui se sont succédées pour aboutir à un résultat totalement satisfaisant. Le manuel technique Petit éclairage solaire.PDF regorge de données techniques et de mesures effectuées sur le prototype. Il est surtout accompagné de la fiche individuelle dont une face fournit « l’éparpillé » du câblage qui met en évidence les éléments qui se débranchent. De l’autre coté en haut est traduit symboliquement par des flèches l’ordre d’Assemblage / Démontage, information bien utile pour ce chapitre. On se doute que le connecteur HE14 qui se branche sur le module d’éclairage blanc et les deux cosses qui se vissent sur les résistances de charge ne peuvent traverser le Tunnel situé sous le bloc conteneur des accumulateurs. Il sera donc important de prévoir une ligne de longueur suffisante pour pouvoir déporter à l’extérieur du boitier les éléments situés à leurs extrémités quand on désire intervenir à l’intérieur. On commence par préparer le petit module des résistances de charge, c’est a dire que l’on façonne une petite plaque époxy à la bonne taille qui glisse pratiquement sans jeu dans les rainures latérales. On y immobilise les deux résistances et on relie par soudure un petit fil électrique coté semelle. Puis on ajoute la cale latérale, en remarquant que pour ne pas que les têtes de vis ne dépassent, on a choisi des vis de type F90 comme celles de la Fig.28. On recherche de tout petits boulons qui peuvent traverser les cosses laissées libres et des rondelles adaptées. (Personnellement j’abuse de rondelles plates pour améliorer les appuis et de rondelles éventails pour freiner les écrous.)
Aboutissement de plusieurs heures de passion, les Fig.30 et Fig.31 traduisent l’état « du chantier » lorsque l’on a tout câblé. Il ne reste plus qu’à procéder à l’intégration des divers modules. Significatives de ce à quoi il faut arriver, les liaisons filaires sont les plus courtes possibles pour minimiser l’encombrement quand il va falloir « tasser », mais assez longues pour pouvoir déporter à l’extérieur chaque élément. On peut ainsi modifier, souder librement, et surtout dégager les zones dans lesquelles on doit introduire un élément. Ces deux figures empruntent des repérages identiques, raison pour laquelle sur la Fig.31 les repères ne sont pas ordonnés. En 1 pend le petit connecteur HE14 qui s’insère sur le circuit imprimé des LEDs blanches et en 2 la prise qui se clipse sur le bloc alimentation des accumulateurs. En 3 on reconnait le « faux plancher » qui matérialise le tunnel dans lequel transitent des liaisons électriques telles que 4 qui se vissent sur les cosses des résistances de puissance. En 5 on peut observer un « relais de câblage » qui sera immobilisé sur le flanc latéral situé vers nous. Quand plusieurs conducteurs doivent se souder ensemble, je trouve commode d’user d’un tel petit accessoire qui octroie au câblage de la clarté et du maintien en position. En 6 on trouve le petit connecteur HE14 qui sera branché sur le galvanomètre présenté en Fig.19 dont les broches sont coloriées avec du feutre permanent pour repérer leur sens de branchement. L’inverseur 7 sert à sélectionner entre la lampe blanche ou le phare rouge, alors que l’interrupteur 8 coupe l’énergie sur ces deux éclairages. Le connecteur 9 à neuf broches s’insère dans le HE14 situé vers le bas du circuit imprimé principal. Sa liaison est assez longue pour pouvoir le brancher avant de chercher à mettre en place ce module. Par contre, le connecteur 10 ne sera embroché que lorsque tous les éléments seront intégrés. Image24.JPG illustre cette étape, alors que sur Image25.JPG le circuit d’éclairage est en place. On passe ensuite à l’intégration du circuit imprimé principal, les inverseurs et le galvanomètre étant déjà en place. Les Image26.JPG, Image27.JPG et Image28.JPG illustrent cette étape. Il ne reste plus qu’à mettre en place les résistances de charge. Puis on place le carton rigide comme montré sur l’Image15.JPG. Naturellement, avant de refermer le coffret avec le couvercle, comme sur Image29.JPG on procède à toutes les vérifications électriques et fonctionnelles pour la validation. (Remarquez au passage que les connecteurs dépassent du couvercle pour faciliter leurs branchements.) Cette première facette de notre projet « solaire » s’achève en rechargeant pleinement la lampe. Puis on débranche cette dernière pour ne pas diminuer inutilement la durée de vie des accumulateurs. À la place, on branche le BOLOMÈTRE …

Deuxième volet de ce didacticiel, le BOLOMÈTRE (Station scientifique solaire.) est ici.