71) Choix des blocs énergétiques pour alimenter JEKERT.

Conférer à l’ensemble Pupitre / Sonde une autonomie complète n’a pas été du tout facile, à tel point qu’à un stade des études préliminaires j’étais pratiquement aculé à renoncer et à fournir en énergie les moteurs à partir de l’alimentation secteur. Autant alimenter en 5Vcc les deux cartes Arduino n’a jamais posé de problème, autant animer les moteurs s’est avéré bien délicat. Initialement les premières tentatives ont été conduites avec un petit bloc du commerce montré sur la Fig.389 qui permet en voyage de recharger vos téléphones, appareils photographiques etc. Nous savons tous qu’une prise USB ne peut fournir qu’environ 500mA, guère plus. Hors en statique les servomoteurs SG90 consomment très peu. Ce n’est qu’au cours des transitoires de mouvements que les appels de courant sont virulents. J’avais naïvement supposé que des dispositifs tel que celui de la Fig.389 étaient munis d’un limiteur de courant. Les démarrages des moteurs auraient ainsi étés un peu « mous » mais les mouvements raisonnables. Et bien c’est illusoire. Les dispositifs commerciaux du genre « réserve USB d’énergie » sont protégés par des disjoncteurs. Quand une surintensité se produit, la sortie se coupe totalement. Nos moteurs SG90 restent alors définitivement inertes. C’est bien dommage, car ils sont populaires, et de ce fait vendus en très grande quantité … donc à des tarifs avantageux. Compte tenu des surintensités transitoires très élevées générées par la motorisation adoptée, il faut se tourner vers des accumulateurs sans protection interne, à forte capacité et à résistance interne très faible pour ne pas que la tension ne se « mette à genoux » quand les douze SG90 sont simultanément activés. Dans la kyrielle de produits disponibles, mon choix s’est porté sur celui de la Fig.390 car sa tension nominale de 6Vcc convient parfaitement. Nous savons que les moteurs engendrent de très forts appels de courant, il importe que la résistance interne de la batterie soit faible, car une chute de tension aux bornes trop importante aura pour effet la divergence des asservissements du multiplexeur, les mécaniques partant inexorablement en butée. Le modèle présenté sur la photographie autorise ces débits dont les intensités crêtes sont « virulentes ».
Toutefois, une mesure précise de sa capacité montre qu’elle ne dépasse pas les 1300mAh, soit à peine plus de la moitié de la performance annoncée en X. Pour retrouver une réserve d’énergie suffisante à mes yeux, au final c’est deux de ces modules qui ont été insérés dans le pupitre, aboutissant à un coût qui confine à du luxe. (Vous pouvez parfaitement faire avec un seul bloc.)

Bloc alimentation des microcontrôleurs.

Largement commenté dans les chapitres qui précèdent, nous savons qu’il est impératif de ne pas utiliser une alimentation unique pour la motorisation et pour les cartes ATmega328. Les parasites induits sur la ligne par les servomoteurs SG90 risquent de perturber fortement les deux Arduino. Il serait totalement possible d’utiliser le petit bloc de la Fig.389 de type bâton. Il convient parfaitement. Toutefois, mon choix c’est porté sur celui montré en Y de la Fig.391 pour des raisons de forme et d’encombrement. Sur cette photographie est également visible l’un des deux blocs de puissance pour comparer les dimensions. Celles de Y sont parfaitement adaptées pour une intégration rationnelle dans le coffret, d’où ce choix. L’énergie sera disponible sur la prise USB 4. Il est facile de se procurer des fiches USB pour réaliser le couplage. En 3 se trouve la mini prise pour procéder au rechargement à partir d’un petit bloc secteur 220V fourni avec l’accumulateur. L’électronique interne détecte automatiquement une charge branchée en 4, y compris si elle consomme un courant dérisoire. Dans ce cas la petite rampe lumineuse en 2 indique l’état de charge des accumulateurs rechargeables. Quand un seul point est allumé, il faut commencer à envisager de procéder à une régénération. Le bouton poussoir 1 permet d’allumer la rampe 2 si rien n’est branché en 4 pour évaluer la disponibilité énergétique du module.

La suite est ici.

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