03) Version de luxe de la petite machine ÉNIGMA.

Pour celles et ceux qui désireraient créer un petit objet matérialisant ces études et enfermer la carte Arduino NANO dans un petit boitier, je vous propose la version de la Fig.7 les fichiers nécessaires pour créer ce boitier sur une imprimante 3D accompagnant ce descriptif. Du coup, la petite carte électronique doit être placée sur un circuit imprimé décrit plus avant. L’agencement global contribue à minimiser le volume qui sera occupé par l’ensemble de l’électronique. Au final le coffret du petit simulateur montré sur la Fig.7 ne mesure que 62mm de long, 26mm de large et 32mm de haut, feutres situés sur le dessous et bouton de RESET compris. C’est presque la ligne USB qui se branche sur l’ordinateur de dialogue qui prend le plus de place. Les diverses photographies proposées sont trompeuses, en apparence le boitier semble gros. Dans la pratique ce sont des images saisies en MACRO et le coffret (Voir la Fig.12) est vraiment peu encombrant. Il suffit de savoir que les vis visibles sur la Fig.7 sont au diamètre nominal de Ø M2mm, donc très petites. Le schéma électronique retenu et présenté en Fig.8 est « dérisoire » puisqu’il n’ajoute à la carte NANO que deux résistances une LED bleue et un BUZZER actif. Ces deux composants ne sont pas du tout indispensable, vous pouvez les ignorer, mais vu leur faible coût ce serait dommage de s’en passer. C’est juste un petit plus pour augmenter les potentialités de du petit ensemble qui pourra servir à tout autre chose. Vu le peu de composants mis en œuvre il serait possible de se passer de circuit imprimé support. Ceci dit, comme une toute petite carte de prototypage sera suffisante, cette dernière assurera l’immobilisation de l’ensemble électronique dans le coffret. Les sorties D4 et D5 ont été choisies pour faciliter l’implantation des composants. (Critère faible.) Le BUZZER choisi est de type actif pour minimiser le code généré par le compilateur. S’il était directement branché sur D4 les BIPs d’alerte seraient bien trop agressifs, aussi, la résistance R1 diminue le courant envoyé au transducteur lorsque la sortie est à l’état « 1 ». Sur la Fig.9 la carte Arduino NANO n’est pas installée sur les deux lignes de barrette HE14 4 qui servent de support. On peut penser qu’il s’agit d’un luxe couteux. Toutefois, vu que j’approvisionne ces barrettes par lots, leur prix de vente est pratiquement dérisoire. Par ailleurs, la carte Arduino qui a été installée sur ce circuit me sert à développer des logiciels depuis des années. Aussi, vu le nombre de téléchargement faramineux qu’elle a enduré, il

n’est pas exclus que l’on finisse par dépasser le seuil de fiabilité. La remplacer facilement sera rapide, alors que dessouder les 30 broches serait pratiquement infaisable sans y laisser la santé nerveuse. Par ailleurs, comme la carte Arduino est surélevée, le BUZZER « passe » dessous ce qui autorise un circuit le plus court possible. On observe la LED bleue en 2 et sa résistance de limitation de courant de 1,1kΩ repérée en 1. En 6 on retrouve le BUZZER actif polarisé avec sa résistance de « limitation sonore » placée en série et repérée par 7. Le circuit imprimé est supporté en trois points dont les trous de passage des vis ØM2 sont bien visibles en 3, en 5 et en 8.

La vue coté soudures.

Banal dans mes réalisations, ce petit circuit imprimé utilise une chute de carte à partilles servant au prototypage, les queues des composants établissant les liaisons électriques. Il me semble inutile de « rabâcher » ici les divers conseils habituels pour réaliser les soudures. La Fig.10 qui reprend certains repères employés sur la Fig.9 est largement suffisante. On soude la résistance 7, on ajoute le BUZZER 6 puis les deux lignes HE14 telles que celle située en 4. Pour réaliser la liaison entre 1 et le picot de la ligne HE14 opposé à 4 je me suis contenté de plier la queue de la résistance. On continue par la liaison 7 qui dans la pratique est constituée de la queue de R1 pliées au ras des pastilles de la sérigraphie et coudée à angle droit pour aboutir au picot du BUZZER. Enfin on complète par la liaison du BUZZER vers GND constituée d’un petit fil de cuivre entièrement dénudé.
On ajoute la LED 2 et sa résistance en 1,la liaison vers GND étant réalisée par le petit fil bleu isolé pour aboutir au résultat visible sur Image 01.JPG préservée dans le dossier <Galerie d’images>. Noter que la valeur de 1,1kΩ adoptée sur le prototype est déterminée expérimentalement pour obtenir une luminosité correcte tout en consommant le courant le plus faible possible. On complète nos observations en visualisant Image 02.JPG. Sur Image 03.JPG on a inséré sur les rampes HE14 4 une carte NANO sur laquelle le connecteur de dessus n’a pas été soudé, ce qui est plus simple. Surtout, on peut y remarquer dans le médaillon rouge la liaison qui alimente la LED « POW » trop présente qui a été coupée. En effet, ce témoin de la présence du +Vcc est inutile. En revanche, il parasite fortement l’observation de l’éclairement de la LED en D13 et surtout des deux témoins de TX et de RX. Comme montré sur la Fig.11 si on avait déjà soudé le connecteur du dessus, il faut couper ses broches, et gagner ainsi du volume en hauteur indispensable pour que l’ensemble passe dans le petit coffret. Sur Image 04.JPG on observe que vers l’arrière les orifices de passage sont assez grand pour serrer l’écrou ØM2 avec un outil cloche ce qui facilite grandement l’assemblage final. En particulier sur Image 06.JPG est soulignée la présence d’une entretoise vers l’avant. Pour l’assemblage, la tête de vis dépasse sur le dessous ce qui oblige à coller les plaquettes de feutre adhésif. La photographie d’Image 05.JPG représente les deux vis de liaison arrière relativement longues. (L = 25mm sous tête.) Image 07.JPG à Image 09.JPG complètent les vues du prototype.
On applique +5Vcc entre la lyre pour la broche de D4 et GND, le BUZZER doit couiner. On injecte ensuite le +5Vcc sur la lyre de la broche de D5 et la LED bleue doit s’illuminer.

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