Chronologiquement c’est l’action LECTURE qui sera traitée dans le début d’un cycle d’horloge, et cette fonction est sollicitée à chaque traitement pour une instruction. Comme c’est le cas pour toutes les analyses de fonctionnement déjà abordées, sur le schéma de la Fig.24 ne sont pas représentées la résistance d’adaptation en 12v, la diode de roue libre et la visualisation à LEDs de l’état logique des relais. Comme c’est la fonction la plus sollicitée et que les inerties du
mécanisme restent modestes, il n’y a que deux résistances de limitation des pics de courant qui restent compatibles avec les caractéristiques du bloc alimentation secteur, et ce d’autant plus qu’un seul moteur est sollicité à la fois par la fonction de LECTURE. Le fonctionnement est le suivant :
Durant un court instant l’HORLOGE génère une impulsion à l’état « 0 » sur S7DS. Le relais R11EF durant cette impulsion passe au travail et coupe GND de R. Les relais mémoire ne sont donc plus alimentés par GND sur leur section a.m. et repassent au repos effaçant ainsi la mémoire précédente. L’impulsion sur S7DS est de durée suffisante pour que la came libère S8FS qui passe au repos R. L’état GND est alors présent sur C de R10MR qui par sa section a.m. stabilise son état travail. Les trois relais R13ML, R14ML et R15ML ainsi que R12SR étant au repos, le moteur M4L tourne dans le sens de la « sortie » du bras des capteurs. Dès que l’un des Switch vient en contact avec le pion du barillet, (Cas du « 0 » sur la Fig.24) son relais passe au travail alimentant le point froid du relais R12SR. Immédiatement le moteur M4L inverse son sens de rotation et rétracte le bras des capteurs. Par sa section a.m, R13ML, R14ML ou R15ML va mémoriser l’état logique détecté. Si le pion est en état dégagé « Blanc » c’est le capteur B qui sur le support de l’unité de lecture sera sollicité avec des effets totalement analogues. Puis le moteur tournant en sens de rétraction, le bras vient activer T du capteur S8FS stoppant immédiatement la came et envoyant l’accusé de réception à l’HORLOGE.
La diode D7 draine l’état GND sur R10MR qui passe au travail lors de l’impulsion de début de séquence générée par S7DS. Cette diode D6 empêche S8FS de maintenir le relais d’effacement de la mémoire R11EF en état travail autorisant ainsi une nouvelle mémorisation contextuelle.
♦ Une caractéristique bien cachée.
Absolument pas indiqué dans la documentation de ces petits relais, ils sont polarisés ! Sur les composants non plus ne figure strictement aucune indication de la présence de cette particularité. Vraiment pas de chance, jusqu’à la réalisation du circuit imprimé destiné au module de lecture, l’intégralité des autres réalisations a été, et c’est assurément un pur hasard, branchés toujours avec la même polarité sur la bobine inductrice. Il se trouve que lors de l’étude du circuit imprimé du module de lecture, pour des commodités d’étude de l’établissement des pistes conductrices, j’ai inversé la polarité sur la bobine inductrice de trois relais. BERNIQUE, inutile de les alimenter, ils restent inexorablement au repos. Plus un seul Clic clic clic ne se fait entendre !
Malheureusement, c’est en constatant que le circuit imprimé de la Fig.24 ne fonctionnait pas sur les trois relais d’inversion du sens de rotation du moteur que le piège a été détecté. Ils restent définitivement au repos. Il faut à l’étude des circuits imprimés respecter impérativement le sens de branchement indiqué dans l’encadré. Comme c’est jusqu’à présent le circuit imprimé le plus compliqué qui est en cause, je n’ai pas eu le courage de réétudier son dessin et de le refaire entièrement. Je me suis contenté de créer une « verrue » qui placée en gigogne sur les trois supports croise les fils. Ce n’est pas idéal en termes de fiabilité, c’est peu esthétique … mais le problème est résolu. La Fig.25 propose le dessin du circuit imprimé de « réparation », et la Fig.26 la concrétisation ce cette intervention chirurgicale improvisée.
Notons au passage, que le circuit imprimé de LECTURE ne déroge pas au principe d’occupation maximale de la surface par les composants. Comme il restait une petite zone non utilisée vers le centre du circuit, immédiatement elle a été complétée par un petit témoin logique. L’expérience montre que lors de la mise au point, de la maintenance ou en dépannage, un témoin logique lumineux est pratiquement aussi commode qu’un multimètre puisque globalement on ne trouve sur le schéma que le +12v ou le niveau électrique GND. Comme on le constate sur la Fig.28 quatre douilles pour fiches bananes de diamètre 2,5mm sont disponibles sur le dessus de la Traverse. Les deux extrêmes vont respectivement à GND et au +12v. Le témoin logique s’illumine déjà à partir de 2Vcc et peut supporter sans problème jusqu’à 20V, voir bien plus. Branché « flottant » entre la borne noire et la prise jaune, on pourra tester n’importe quelle branche d’un circuit électrique. Toutefois, la présence des deux bornes reliées à l’alimentation de la machine simplifie grandement certaines manipulations. Par exemple, comme c’est le cas ici, on peut ponter le négatif à GND, et se servir de la pointe de touche pour surveiller le « point chaud » d’un relais par exemple. L’inverse est naturellement bien commode pour surveiller un « point froid ». Enfin, la présence de l’alimentation peut s’avérer très utile pour débloquer un moteur, alimenter un circuit extérieur en cours de développement etc.
La suite est ici : 05) Schéma de la fonction sécurité en mode LECTURE manuelle..