12) Intégration du circuit complémentaire et finalisation du socle.

Encore quelques « bricolages » à l’atelier et l’élément qui décorera la salle à vivre au prochain Noël sera achevé. Il nous reste deux étapes à franchir pour que l’objet lumineux soit complètement terminé. En premier il faut immobiliser le circuit imprimé complémentaire sur le cube actuel ne comportant que le KIT. Puis compléter la jupe du socle par la rehausse inférieure. Enfin, la structure de protection doit se voir remplacée par un cube qui enferme entièrement la matrice cubique de LEDs tout en masquant le moins possible cette dernière.

Assemblage du circuit imprimé complémentaire sur le cube 3D.

Mécaniquement, cette phase consiste à enlever la semelle 1 du cube « version initiale. On la remplace par une plaque 4 dont la fonction consiste à supporter le circuit imprimé secondaire 7, tout en laissant passer en X de la Fig.47 les torons de la limande qui est branchée en dessous par son connecteur DIL à quarante broches. La Fig.46 qui reprend les divers repères de la coupe transversale proposée en Fig.47 constitue le résumé de l’architecture définitive. En gris clair l’ancien socle. On remplace les entretoises initiales par des plus longues en 9 sur lesquelles se trouve immobilisée la plaque intermédiaire 4 observable sur la photographie Image30.JPG et entièrement équipée sur Image31.JPG. Ce sont les entretoises hexagonales 12 qui servent d’écrou pour serrer cette liaison. Associées à des entretoises identiques 14, on réalise une colonne assez haute pour que le circuit imprimé secondaire 7 ne touche pas la semelle 1 dont on retrouve en 15 les pieds en caoutchouc. Sur la Fig.47 la jupe 2 ne couvre plus l’électronique jusqu’à la semelle, il faut l’agrandir vers le bas. En 3 les anciennes entretoises hexagonales qui continuent à supporter le circuit imprimé principal 8 du KIT restent inchangées. On ne fait que déposer celle remplacées par 9 quand on dépose la semelle, puis on ajoute 4 et l’ensemble est complet. Plaque support 4 et circuit imprimé de complément 11 sont assemblés au moyen des entretoises en nylon 5 par des petits boulons ØM3. En 6 on reconnait le bruiteur actif et en 13 les LEDs utilisateur avec en 10 la matrice cubique de LEDs. Notez que l’assemblage ainsi complété se fait avec la jupe et avec la structure de protection étant en place. C’est d’autant plus justifié que cette étape est réalisée sens dessus placé dessous.

Allongement de la jupe vers le bas.

Transformation qui ne concerne que selles et ceux qui ont opté par une approche en deux volets. Le premier consistait à agencer la version de base issue du KIT. Le deuxième volet consistant à ajouter le complément électronique Arduino, « version de luxe » qui nous impose maintenant d’allonger la jupe vers le bas pour masquer entièrement l’électronique. Comme on va travailler en « sous-œuvre », il faut déposer la semelle et le circuit imprimé de complément. On se contente de dévisser l’entretoise 12. Il est alors facile d’enlever l’ensemble supportant la carte Arduino NANO … et dès que c’est fait, immédiatement vous protégez le connecteur DIL 40 contact sur son bloc de mousse synthétique. Pour ma part, j’ai remplacé provisoirement l’entretoise 9 par un simple écrou, ce qui laisse un maximum de place pour travailler. On va coller les pièces complémentaires qui sont représentées en noir sur Plan A4 Page4.pdf alors que tout le reste de l’électronique est en place. (La partie actuelle à compléter de la jupe est coloriée en rose sur les dessins.) Les colonnes de la structure de protection n’empêchent absolument pas ces manipulations de collage.

Diluant cellulosique et électronique ne font certainement pas bon ménage, et j’imagine que cette chimie doit rester un tantinet agressive pour les composants du cube. Aussi, avant que la version actuelle n’émigre vers l’atelier, on commence par entièrement masquer le circuit imprimé du KIT par un couvercle en carton rigide. La matrice est également protégée par un manchon en papier faisant tout le tour à l’intérieur des colonnes de la structure de protection. Enfin, quand on passe du diluant sur les tranches des pièces à coller, l’opération se fait bien à l’écart du cube pour éviter qu’une goute de ce liquide oxydant ne tombe sur notre bébé si fragile. Surtout travailler dans un local bien aéré pour évacuer les vapeurs éventuelles dégagées par la réaction chimique, autant pour vous que pour l’électronique préservée dans la structure du cube.

Les deux photographies Image32.JPG et Image33.JPG ont été réalisée lorsque l’ajout de la rallonge de jupe était achevée et la soudure sur tranche correctement durcie. Le socle est terminé, les protections carton et papier ont été retirées. Les rondelles sont en place pour passer à l’intégration du circuit imprimé de complément. Observez au passage sur Image33.JPG, que de part et d’autre de l’ouverture qui à l’arrière du socle permet de brancher la ligne USB sur la carte Arduino pour la programmer, se trouvent deux trous servant à la traversées de vis ØM3. Quand le cube est pleinement opérationnel et mis en service, on obture cette lumière pour « surprotéger » l’électronique. Sur Image34.JPG les derniers tests de vérification sont en cours. On voit que l’ensemble de complément peut être facilement écarté du socle. Enfin, en Fig.48 on se prépare à refermer « le couvercle ». Le cube est totalement achevé sur le plan fonctionnel. Avant de mettre en place la semelle, il ne faudra pas oublier d’obturer l’ouverture 8. Sur la photographie, on devine que la réhausse 7 est de hauteur suffisante pour masquer les extrémités des entretoises hexagonales 1 ajoutées à celles qui immobilisent la plaque support 9. (Deux entretoises identiques assemblées pour obtenir la longueur désirée.) Pour allonger la jupe en 7 vers le bas, le cube est retourné et stable sur la structure provisoire de protection à colonnes 13. Pour arriver à insérer les deux LEDs 10 dans l’ouverture idoine de la jupe du socle et introduire la plaque 9 sur les entretoises « du bas », il faut incliner l’ensemble comme le précise la Fig.3 donnée en fiche technique nommée Opérations de maintenance 1/2. La ligne branchée en 2 va au petit bouton poussoir 11 de RESET, alors que branché en 3 l’inverseur 12 peut couper totalement les bruitages générés par 6. Comme les divers fils individuels de la limande ont été regroupés en torons 4, il est manifeste que les loger dans le relativement peu d’espace disponible n’est vraiment pas délicat. La facilité pour passer sur le dessous résulte de la grande échancrure pratiquée dans 9. Notez que deux fils de la limande sont séparés à leur extrémité des torons et torsadés pour se voir prolonger en 5 pour se brancher sur le HE14 du clavier. (Les connecteurs HE14 de 2, 3 et 5 sont de récupération ce qui explique la taille des fils plus importante.) Les diverses photographies Image35.JPG à Image37.JPG complètent les explications de ce paragraphe par des vues en gros plan montrant de nombreux détails commentés. Un dernier petit conseil : N’oubliez-pas de refermer l’échancrure de programmation avec la plaque P de la Fig.49 avant d’immobiliser la semelle …

 

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