J’avoue que ce titre accrocheur a pour but de vous inciter à lire ce chapitre qui va décrire un autre outils de validation ou de maintenance dont on peut parfaitement se passer, accessoire qui toutefois s’avère bien commode lors de la phase de déverminage et de première mise en service de l’Unité Centrale. Cette phase du projet est particulièrement délicate, car les chances d’un fonctionnement parfait « du premier coup » sont voisines de zéro. Vu le nombre d’interconnexions, il est fortement probable qu’à un moment où à un autre des petites erreurs de câblage vont se glisser avec discrétion dans ces innombrables lignes qui s’entrecroisent. Hors le fonctionnement ne sera nominal que lorsque 100% des liaisons seront établies et strictement sans erreur, tant du point de vue des soudures, que de l’orientation correcte de tous les HE14 branchés sur l’U.C. Et encore, pour vous les fiches de câblage sont corrigées et en principe fiables. Mais sur le prototype divers détails empêchaient un bon fonctionnement, obligeant à compléter un peu l’ensemble de la circuiterie. Bref, une aide précieuse au déverminage est plus que bénéfique à ce stade du projet.
♦ Principe de substitution de la MATRICE.
Pendant la phase de câblage de l’U.C. et de la Face Avant, l’imposant bloc de la MATRICE est déposé et l’espace arrière de la plaque verticale bien dégagé. Pour valider les différents branchements de cet ensemble qui constitue le cÅ“ur de la machine, il est particulièrement utile de pouvoir insérer sur la DB25 femelle B un dispositif qui se substitue à la MATRICE pour envoyer des signaux +12V à l’U.C. Le schéma électrique ce petit dispositif de complément est vraiment élémentaire, et fourni sur la petite fiche au format A6 nommée Simulateur de la MATRICE (1/2) qui présente également sur sa face verso le dessin du circuit imprimé de validation. Cette fiche propose deux exemples d’utilisation, bien que dans la pratique on peut s’en servir pour bien d’autres manipulations. Par exemple elle sera très commode pour tester les branchements corrects de la prise DC37 du petit PUPITRE de vérification des programmes, ou encore tester la sécurité de type ER 2 et testant diverses combinaisons de validations doubles devant toutes déclencher une coupure de l’alimentation. Aussi, compte tenu de la versatilité de ce petit module et du faible investissement en matériel qu’il impose, je ne peux que vous engager à en réaliser un exemplaire. Présenté en vue de dessus sur
la Fig.91 ce module est très petit puisqu’en largeur il fait bien moins que deux fois une DB25. (Cette dernière n’est pas visible car située sur le dessous.) Cette photographie est trompeuse, car dans la pratique la douille pour fiche banane sur laquelle sera branché du +12V ne fait que 2mm comme diamètre nominal. Sur la Fig.92 on distingue bien mieux la structure de ce petit module dont la petite plaquette transparente de l’étiquette immobilisée pas deux boulons Ø M2 visible sur la Fig.91 n’est pas encore installée sur le circuit imprimé. À voir la photographie de ce module terminé on pourrait penser que sa réalisation est délicate. Pourtant, si l’on s’y prend avec méthode, réaliser toutes les soudures exige moins d’une heure. L’idée consiste à préparer entièrement le circuit imprimé. Puis, comme montré sur la Fig.93 on commence par souder tous les petits fils de cuivre sur les pastilles de la plaquette de prototypage. Ensuite on assemble la DB25 sur les boulons Ø M3. On coupe alors les 13 petits fils à la bonne longueur, on les plie pour les insérer dans les cosses de la DB25 et on procède au soudage. C’est au final plus facile à faire qu’à décrire.
La suite est ici : 17-A) L’intégration finale des systèmes..