Déjà, comme dirait « Dudule », un CUBE 3D c’est un pléonasme !
Pour information, dans ce didacticiel nous allons apprendre à gérer 516 broches d’Entrés/Sorties avec une seule petite carte Arduino NANO.
Avant de foncer tête dans le guidon pour réaliser ce dispositif qui mettra en valeur le sapin à Noël prochain, il me semble utile de vous prévenir que toutes les images qui sont présentes dans ce didacticiel sont de très médiocres qualités. En effet, elles sont issues de copies d’écran, technique qui engendre une perte de qualité considérable. Comme pour tous mes autres tutoriels, vous trouverez l’intégralité des « modules » dont vous pouvez avoir besoin réunis dans un fichier.ZIP que vous trouverez ici.
Ainsi, il vous sera possible de bénéficier de l’original. Par ailleurs, bien que pouvoir consulter en ligne est un plus incontestable, les possesseurs de liseuses électroniques seront également heureux de pouvoir disposer de ce document sur leur appareil électronique. On peut maintenant passer au vif du sujet :
Purement décoratif, cet objet lumineux constitue une petite folie. Non pas pour son coût qui reste tout à fait raisonnable, mais par le travail d’électronicien conséquent qu’il impose. Disponible en de nombreuses versions « sur les étagères » du commerce en ligne, il s’agit d’un objet lumineux volumique constitué de diodes électroluminescentes disposée de telle sorte à former un cube dont la définition est une matrice 8 x 8 x 8. Ce faible nombre de points confine à une tristounette « pixellisation » des images que l’on va créer, donnant à penser que l’effet visuel sera d’une pauvreté tragique. Pourtant, la 
troisième dimension change tout. Les formes phosphorescente que l’on peut imaginer, malgré une si faible densité de points lumineux, restent d’une richesse étonnante, et ce d’autant plus que l’animation des tableaux créés leur donne une réelle dynamique, avec la sensation d’objets visuels particulièrement vivants et séduisants pour fêter le prochain Noël.
Presque utopique, la folie douce de ce projet ludique ne résulte pas de sa complexité technique, les circuits électroniques binaires restent d’une simplicité banalissime et fonctionnent du premier coup si l’on n’a pas commis d’erreur par rapport au schéma logique de base. C’est par le nombre de soudures à effectuer et de composants à
préformer avec rigueur que devra traiter le bricoleur, que résulte ce que l’on pourrait presque qualifier d’oxymore. C’est simple, c’est facile … mais méga rébarbatif. Le dessin de la Fig.1 ainsi que la photographie de la Fig.2 sont assez représentatifs du faible nombre de « PIXELs électroniques intégrés dans cette réalisation. Pourtant un rapide calcul va nous ramener à la réalité. Nous avons huit LEDs de large sur huit LEDs de haut, soit soixante quatre points lumineux par face. En profondeur on totalise huit tranches, c’est donc huit fois soixante quatre LEDs à assembler. Hé oui chère lectrice et cher lecteur, pas moins de cinq cent douze diodes à préformer. Comme chaque élément présente deux fils, c’est donc 1024 soudures à se coltiner sachant que ces éléments électroniques sont « en l’air ».
Rassurez-vous, avec un peu de méthode, finalement la construction du cube lumineux n’est en rien un défi, et avec quelques heures d’assiduité et de patience on en vient à bout. Avec les deux circuits imprimés qui accompagnent cette électronique 3D, au total c’est environ 1500 soudures qu’il faudra soigner. Naturellement cette mise en garde n’a pas pour but de vous décourager, mais uniquement pour que vous mesuriez à l’avance le travail qui vous attend. Pour ma part quarante heures ont été nécessaires pour concrétiser l’intégralité du matériel, cube transparent de protection et châssis compris.
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