Impossible de penser à tout ; de tout préciser ; lorsque un tutoriel est rédigé en plusieurs mois au fur et à mesure du développement d’un projet. C’est pratiquement à la fin des essais de validation du prototype que je me suis rendu compte, que dans les explications sur les schémas électriques j’ai oublié de mentionner un point pourtant capital au bon fonctionnement de la machine. C’est lors de la description du schéma pour le module d’ÉCRITURE qu’un détail pourtant majeur est passé à la trappe. Comme rectifier le didacticiel au bon endroit aurait complètement chamboulé la mise en page, j’ai opté pour la facilité d’intégrer dans ce document un correctif indispensable, sachant que si vous décidez de « plonger », vous allez forcément parcourir les méandres de ce fichier faisant partie intégrante de la description de la machine.
est le module d’ÉCRITURE qui génère un transitoire « agressif » quand il est sollicité pour écrire un « 0« . En effet, ce sont deux moteurs qui sont déclenchés simultanément engendrant une surintensité de démarrage importante. Toutefois, c’est l’inversion de sens qui engendre la surintensité ponctuelle la plus « violente ». Comme l’écriture d’un « 0 » est celle qui génère les rotations les plus courtes, les deux moteurs inversent leur sens de rotation pratiquement simultanément et l’ampèremètre accuse un appel de courant maximal. Cette surintensité n’est que de très courte durée, mais suffisante pour déclencher le DISJONCTEUR de surintensité. Aussi, la façon la plus simple d’éliminer ce problème de transitoire consiste à ajouter sur la sortie du module alimentation un condensateur réservoir qui sera capable de fournir l’énergie transitoire, et limitant pour tous les appels de courant la chute de tension d’alimentation en +12V. Du coup ce débit ponctuel n’est pas mesuré par le disjoncteur et l’ensemble fonctionne correctement. Les essais ont montré qu’une capacité de 100µF serait suffisante. Pour des raisons de « sécurité », un condensateur de 1000µF 16V a été adopté. S’il était directement branché sur la sortie du bloc secteur, le courant de charge serait trop brutal. Aussi, en le plaçant en sortie du module de gestion des énergies, le courant est un peu limité par la résistance de 1Ω servant à mesurer l’intensité consommée par la machine. Les détails de conception du circuit imprimé sont réunis sur la mini-fiche de réalisation nommée Condensateur réservoir.
Sur la Fig.113 on observe qu’une grande zone reste disponible pour loger les condensateurs de la sécurité en LECTURE du mode RUN. On observe surtout vers le bas que les connecteurs HE14 sont relativement dégagés. L’écartement de la « nourrice correspond à celui de la petite lampe à LED qui sur la Fig.112 est en place. Le câblage coté « pastilles soudées » montré sur la photographie de la Fig.CC se résume à peu de choses.
Bon, la nature à horreur du vide, alors sachez que sous peu la zone libre Z de ce petit module sera à son tour encombrée. (Elle est prévue pour loger les deux condensateurs, la résistance et les connecteurs HE14 du module de sécurité pour la lecture en mode RUN. comme précisé ci-avant.)
La suite est ici : 19) Sécurité LECTURE en mode RUN..
