27) Deux exemples de programme.

Faire l’impasse sur la fourniture de petits programmes bien classiques qui trainent sur l’Internet serait pertinent, vu le nombre considérable d’algorithmes bien expliqués qui fourmillent sur la toile. Toutefois, il me semble impératif d’ouvrir une petite parenthèse relative à deux programmes un tantinet particuliers que je joins à ce dossier. La description pour le premier et la façon de s’en servir sont décrites dans la mini-fiche dédiée nommée Programme utilisateur n°0. En réalité, bien que cet algorithme réalise une transformation LOGIQUE plus que classique et faisant partie des exemples fondamentaux, il est conçu principalement pour tester les diverses unités de la machine, tant pour sa première mise en route en mode AUTOMATIQUE, qu’en opérations de maintenance. Aussi, outre la petite fiche qui en explicite les divers aspects particuliers, vous trouverez dans le dossier <Divers dessins> un fichier nommé Programme n°1.BMP à imprimer puis à perforer pour créer en toute simplicité la grille matricielle idoine.

Deuxième programme spécifique personnel.

Certains algorithmes peuvent se montrer très économes en nombres d’instructions à perforer sur la feuille de programme. Si deux programmes n’exigent pas plus de 10 TRANSITIONS, il est tout à fait possible de les faire cohabiter sur une feuille perforée unique, option dont il n’est pas utile de démontrer les avantages économiques. L’idée de base consiste à utiliser l’instruction n°1 pour effectuer un aiguillage dans la table des transitions. Dans ce but, la ou les données sont précédées d’un pion séparé qui sur l’état « 0 » branche sur le premier logiciel, et sur l’état « 1 » vectorise sur le deuxième algorithme. Dans le dossier <Divers dessins> des documents joints, se trouve un fichier nommé Programme n°2.BMP à imprimer qui propose un exemple typique d’aiguillage logiciel. Sur la Fig.129 un premier pion de donnée représenté en jaune sert à sélectionner le cas traité par le programme. Puis on sépare la donnée, ici représentée en rouge, par un ou des pions positionnés à l’état « B« . Dans cet exemple la donnée est un « mot » de type BINAIRE et peut comporter un nombre quelconque totalement libre de BITs.


Utilisation de cet exemple de programme d’aiguillage.

Commencer par définir le pion du BIT de sélection à l’état « 0 » ou à l’état « 1 » en fonction de la séquence que l’on désire invoquer sur la machine. Puis on intercale un ou plusieurs pions à l’état « B » pour séparer ce premier BIT de ceux de la donnée binaire. Les deux traitements qui seront effectués sont vraiment très classiques et parfaitement adaptés à la « philosophie binaire » de pratiquement toutes les machines informatiques actuelles. Le comportement de l’algorithme est le suivant :
• Si le bit est à « 0 » l’intégralité des BITs de la donnée est forcée à l’état « 0« .
• Si le bit est à « 1 » l’intégralité des BITs de la donnée est configurée à l’état « 1« .
• Le processus se déroulera jusqu’à ce qu’une LECTURE détecte un état séparateur « B« .

La suite est ici : 28) Interprétation conventionnelle des diagrammes.