A ma connaissance, les seuls résultats intéressants avec des balises radio à courte portée utilisent le niveau de signal reçu, globalement le résultat ne semblait pas meilleur que le GPS.
Une autre hypothèse revenant à mesurer la vitesse de propa d'un signal radio (utilisé en aéronautique: DME) n'est pas applicable sur de si petites distances (3 10^8m/s).
Une triangulation non pas en temps de propa mais en vecteurs serait peut être plus performante.Mais alors il faut une espèce de gonio très sélective...
Un système multi-balises a été évalué avec succés avec des balises radio (ou IR pour donner le top départ) et US (la vitesse de propa n'étant plus que de 300m/s).
Sujet vaste et intéressant! tu pensais à autre chose?
Non, en effet, c'était mon idée. Ou des variantes. Justement l'ultrasonique, car avec la plus faible distance de propagation ça devient plus facile qu'avec des ondes électromagnétiques se déplaçant à C

Après sinon, oui, j'ai encore d'autres idées :
des balises IR, de forte puissance, émettant chacune un code différent. On peut reprendre les mêmes principes, mais sinon plutôt que de s'appuyer sur les délais de propagation utiliser le fait qu'on aura une réception d'autant plus importante qu'on est aligné avec la balise.
A part ça, je pense utiliser pour de plus petites surfaces un guidage inertiel, pour déduire la topologie du terrain. Si un robot possède un accéléromètre, il peut logiquement calculer en dérivant par rapport au temps le déplacement qu'il a effectué selon x,y, et z. Donc en arpentant une zone, il doit pouvoir dire "j'ai avancé de tant" selon chaque axe. Du coup il suffirait de parcourir la zone en la quadrillant... Reste le problème de la rectitude des trajectoires.
Il faut dire que pour ma part, j'ai envisagé ces solutions pour cartographier un plus petit espace, et contenant des obstacles. Mon idée était donc qu'avec un parcours répété plusieurs fois, en prenant des points de référence fixe, le robot pourrait finir par établir la position des obstacles en affinant sa mesure à chaque rencontre... l'idée était d'avoir un déplacement plus ou moins aléatoire, en notant la position des obstacles à chaque fois.
Sinon, pour une cartographie, voici une petite idée. On place un piquet à un endroit, et on y place le robot. Le robot ne serait pas mobile, mais un système fixe, doté d'un grand pied, d'une tourelle avec des servomoteurs permettant l'orientation d'un capteur de distance selon les deux directions (gauche-droite et haut-bas).
La tourelle serait sur une plateforme capable soit de connaitre son inclinaison par rapport à l'horizontale, ou alors de corriger cette inclinaison. Bref, on s'assure que la surface sur laquelle est la tourelle est plane. A partir de la, la tourelle scanne les alentours, avec un capteur de distance précis et assez fin, et note la position de chaque point mesuré. Avec un peu de calculs trigonométriques, on peut calculer la distance de chaque point. On peut ainsi connaitre la topologie du terrain car on obtient une carte 3D de celui ci... SI je prends le capteur ultrasonique
maxbotix HRLV-EZ4, on a une précision de 1mm pour la détection de la distance d'un objet, pour une largeur de faisceau d'environ 60cm. Donc on pourrait en théorie calculer la position moyenne de points tous les 60cm pour une zone de 5m de rayon (ou un peu moins), c'est la portée du capteur.
Pour passer à la zone suivante, il suffirait de placer un second piquet, et de pointer la tourelle vers ce piquet. On aurait alors la position précise de ce piquet, et on déplace la tourelle à ce point. Du coup la tourelle peut prendre encore des mesures, et on sait ou se trouve la zone de mesure par rapport à la précédente.
A chaque fois la tourelle balaie la zone pour générer un nuage de points. Et en fin de compte, s'il s'agit d'automatiser, on peut imaginer de monter le tout sur un robot, qui se déplacerait de proche en proche, et le piquet servant de référence pour le second point pourrait être un second robot commandé par le premier (par exemple avec un canal radio pour les commandes, et une balise ultra-directionnelle que le gros robot chercherait à détecter pour savoir si le petit est bien à la bonne place, ou pour viser sa position précise!
Maintenant la question est de savoir dans quelle mesure un outil topographique classique ne serait pas intéressant à utiliser sur un robot mobile ^^