02) Avant la technique : La pratique.

Totoche a parfaitement raison, les trois premières pages de ce didacticiel ne sont pas spécialement affriolantes, il est temps de vous donner envie de continuer. Je crois que le mieux consiste à passer en revue, page écran par page écran, et voir ce que vous pourrez visualiser avec le petit appareil électronique. Certains vont objecter que toutes ces informations saturent l’Internet, alors à quoi bon une version « étriquée » de plus ? Et bien … la disponibilité, la facilité de l’emporter, car, lors de nos soirées astronomies à contempler entre amis la voie lactée, nous n’aurons pas forcément un ordinateur portable à proximité de l’oculaire de notre télescope. Nous verrons plus avant en quoi « disponibilité » vient interférer avec le développement de cette application ludique.

Avant de poursuivre, il me semble important de souligner le fait que je vous propose deux versions. La plus simple n’utilise qu’une carte Arduino, qu’elle soit UNO ou NANO dans tous les cas le programme sera directement transportable. Une deuxième version impose l’achat du petit module représenté sur la Fig.3 qui pour une somme modique intégrera une horloge calendrier dans le petit appareil. Si vous acceptez cette petite dépense supplémentaire, le système pourra fonctionner en temps réel ce qui en agrémentera considérablement l’usage. Les deux options sont totalement libres. Du reste vous pouvez prévoir la place dans le coffret, et n’ajouter qu’en différé le module complémentaire. Une petite mise à jour du logiciel et le tour sera joué. Quand (*) sera précisé, ce symbole signifiera que le module calendrier est indispensable et exige la version complète de l’appareil. Enfin, il me semble indispensable de souligner dès ce chapitre, le fait qu’il ne s’agit pas d’un cours d’astronomie. Aussi, je me contenterai de vous fournir éventuellement des liens Internet, mais surtout la référence des pages du document fourni en complément   dans lesquelles sont exposés succinctement les thèmes abordés sur la page écran décrite.

Naturellement, le manuel d’utilisation aura été, soit  imprimé, soit sera visualisé sur le moniteur vidéo de l’ordinateur. Imprimé sera plus commode, car la pagination du document est prévue pour imprimer Recto/Verso, plier les pages au centre et les agrafer au milieu pour créer un petit livret au format A5 bien commode car relativement petit.
Pour détailler les différents écrans disponibles, le mieux consiste je crois à vous proposer une visite guidée, c’est à dire d’utiliser le petit appareil électronique comme s’il était disponible. La Fig.4 présente sa morphologie. Ainsi vous allez faire ample connaissance avec notre petit jouet électronique avant de l’avoir créé. Toutefois, avant de cheminer d’écran en écran, examinons sommairement la constitution de notre bébé, et la philosophie globale d’utilisation.


En 1 et en 15 nous avons les quatre vis qui immobilisent le couvercle sur le coffret. Celles de gauche assurent également la liaison du petit plexiglas transparent 2 sur le couvercle. De l’autre coté, ce dernier est maintenu par les deux boulons 4 et 6. Toute cette visserie est de Ø1,5mm.  En 3 se trouve la petite fenêtre sous laquelle on observe l’afficheur OLED, avec en 5 le trou de passage d’un quelconque stylet pour pouvoir activer le bouton de RESET de la carte NANOArduino. (C’est parfois bien utile quand on programme le microcontrôleur « sur site » et que le coffret est entièrement  fermé.) En 7 nous avons le couvercle dont l’épaisseur est doublée en 8 pour éviter d’avoir une trop grande hauteur dégagée sous le bouton 9 du capteur rotatif. Les deux boulons 12 au diamètre métrique ØM3 soutiennent le petit clavier portant les deux boutons poussoir 13 et 14 ainsi que les deux diodes électroluminescentes 10 et 11.

Philosophie générale d’utilisation du clavier.

Comme on le constate sur la Fig.4, le tableau de maîtrise de notre appareil scientifique se résume à trois fois rien. Si l’on veut aboutir à une qualité opérationnelle raisonnable il faut ruser un peu. Notez au passage que le bouton rotatif peut tourner sans butée et effectuer plusieurs rotations. On se doute que le sens de rotation sera pris en compte. Ce que ne montre pas la Fig.4 ni la photographie de la Fig.5, c’est que ce capteur tournant sans limite possède également un bouton poussoir. Ainsi en appuyant sur le bouton, on actionne un troisième capteur. (Ce type de composant est très courant et facile à approvisionner sur Internet.) Trois touches pour un clavier, ce n’est vraiment pas beaucoup. Aussi, on va « doubler la mise » en introduisant la notion de « clic court » et de « clic long« . D’une façon générale, des clics courts seront utilisés pour des manipulations « banales », alors que maintenir le bouton poussoir activé plus de 0,7 secondes provoquera des effets différents. Pour mémoire, les clics longs auront des influences plus conséquentes que celles des clics courts. Par exemple avec un clic court on consulte, on modifie l’affichage, alors qu’avec un clic long on MODIFIE (On valide …) une configuration …
Les deux diodes électroluminescentes se comportent de la façon suivante :
• Quand la jaune clignote rapidement, elle incite à cliquer sur l’un des deux boutons pour passer à la suite dans le menu ou sortir d’une saisie.
• Quand la bleue s’allume, c’est que l’on transite en clic long.

Le chapitre suivant est ici.

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