04) Horloge temps réel / Calendrier.

Quitant la page de simulation par rotation antihoraire du capteur incrémental, l’écran de la Fig.13 s’affiche. Cette fonction n’est pas vitale, puisque ces informations sont diffusées en permanence dans le cadre jaune sur la page Position du Soleil. Toutefois, comme il restait un peu de place dans la mémoire de programme, pourquoi ne pas transformer PICOHÉLIO en horloge ? Pendant un court instant l’écran montré en Fig.13 rappelle que l’activation d’un B.P. long dans cette fonction

fait passer à l’écran d’initialisation de la DATE et de l’HEURE du circuit électronique interne. Puis le cadre jaune du haut s’efface comme montré sur la Fig.14, et le programme rafraichi l’écran rapidement en testant l’activation éventuelle d’une commande. Des clics courts durant cette phase sont ignorés, ainsi que le B.P. central du capteur rotatif. Un clic long au clavier ouvre la page de la Fig.15 qui permet d’actualiser les données internes du circuit électronique. La procédure est indiquée en bleu et détaillée en page 3 du manuel d’utilisation.

Le mode VEILLE.

À partir de la page HORLOGE / CALENDRIER, un pas antihoraire avec le capteur rotatif fait passer à la fonction VEILLE. Il permet de minimiser la consommation électrique et préserve la longévité de l’afficheur quand l’appareil est inutilisé sur une période notable et que l’on veut éviter de perdre les données enregistrées au clavier. Quand en tournant le capteur rotatif on valide le mode veille, avant de devenir tout noir l’écran affiche le texte de la Fig.16 durant une seconde pour informer l’utilisateur de l’activation de cette fonction. Ce délai d’affichage n’a pas été programmé plus important pour ne pas pénaliser une simple transition lors de l’exploration du menu de base. La consommation diminue alors à »28mA lorsque l’écran est tout noir. (Page n°2 de NOTICE.pdf)

Le lever, midi solaire vrai, le coucher.

Évidentes quand on n’y a pas vraiment réfléchi, ces notions sont bien plus subtiles que l’on croit quand on fouille un peu le sujet. Cette page d’information est particulièrement utile si l’on désire aborder avec des amis la notion d’heure légale, d’heure solaire vraie et leur montrer avec l’instrument astronomique à quel point l’azimut de lever et de coucher du Soleil change au cours de l’année. On peut ainsi constater que « le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest » n’est qu’une grossière évaluation qui ne s’avère précise que deux jours par an. À ce titre, cette fonction sera avantageusement complétée par la page graphique à laquelle on accède par appui sur le bouton central du capteur incrémental. Copie éhontée de la page 5 du petit manuel, la Fig.17 précise les informations affichées sur l’écran quand partant de Position du Soleil on tourne le bouton dans le sens horaire. La Fig.17 est générée avec les données en « temps réel ». Seule la date en 5 est significative pour ce type d’informations. C’est la raison pour laquelle en 1 l’heure est barrée. Les heures indiquées dans cette page sont données en Heures Légales. Elles tiennent donc compte de l’heure d’été et de l’heure d’hiver. Il en est du reste pareil pour la fonction d’affichage des Fig.11 et Fig.12 où l’heure indiquée est implicitement précisée en Heure Légale pour calculer la position du Soleil.

En 2 est indiquée l’heure de passage au méridien local, c’est à dire au midi solaire vrai. Les trois valeurs calculées tiennent compte de la latitude et de l’altitude du lieu d’observation ainsi que de l’Équation du temps. Je vous invite fortement à consulter   pour clarifier ces diverses notions pas forcément élémentaires. (Tout particulièrement les pages 7 à 9.)
Aurore et crépuscule restent fondamentalement des notions poétiques, pour lesquelles le ciel se pare de couleurs somptueuses. Toutefois, astronomiquement, si l’on désire quantifier avec précision ces deux événements dont les instants horaires sont calculés en 3 et 4, il importe d’affecter à ces deux événements spécifiques des définitions précises. (Il existe aussi une définition légale en aviation, non abordée dans ces lignes, qui n’autorise la prise en charge d’un aéronef que si le pilote a été formé spécifiquement au pilotage de nuit. Les heures officielles ne sont pas les mêmes.) Pour l’astronomie, notre petit appareil ne prendra en compte que quatre définitions :

Le chapitre suivant est ici.

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