16) Le connecteur HE14 qui supporte l’afficheur OLED.

Comme c’est la hauteur à laquelle devra se trouver l’écran qui conditionne les dimensions et la position verticale du petit connecteur à quatre contact, il faut au préalable avoir une idée assez précise des dimensions du coffret et de la façon dont sera supporté le circuit imprimé principal. (Et encore, quand j’écris Idée assez précise, ce n’est absolument pas suffisant.) Avec la Fig.49 nous allons pouvoir énumérer les critères qui permettent d’aboutir à un résultat totalement satisfaisant. Supposons le problème comme étant résolu. (C’est mon Prof de Math qui utilisait ce vocable étrange, car si c’est résolu … il n’y a plus de problème !) C’est à dire, que suite à des études particulièrement fouillées, nous avons déterminé toutes les dimensions de PICOHÉLIO. Le coffret 6 est alors entièrement déterminé, avec en 1 le circuit imprimé principal, et en 4 la petite vitre constituée d’une plaque en matière thermoplastique totalement translucide. Pour pouvoir observer l’afficheur OLED 3 colorié en bleu clair dans les meilleures conditions possibles, on désire que l’écart E soit le plus faible possible sans pour autant que 3 ne touche le couvercle 5.


C’est la hauteur de l’entretoise utilisée E qui conditionne la cote C2. La cote C3 est celle que l’on mesure entre l’appui des entretoises E et le dessus de la minuscule prise USB coloriée en vert foncé de la carte NANOARDUINO 2, représentée elle en vert pastel. Sur ce dessin, 2 semble léviter comme par magie. Pour des raisons de clarté, les connecteurs HE14 A et B qui supportent 2 ne sont pas représentés. Leurs hauteurs H conditionnent la valeur de C3. Il ne faut surtout pas que les éléments situés sur le dessous de l’afficheur 3 ne touchent la prise USB. Un écart suffisant conditionne alors la cote C4. Ce sont tous ces critères qui sur un dessin effectué à l’échelle des dimensions permettent de trouver le meilleur compromis pour la cote C1. (En pratique, il ne faut surtout pas oublier la présence des boutons poussoir du clavier dont la hauteur devra pouvoir s’ajuster correctement, mais … oublions pour le moment.) Quand la solution définitive est trouvée, on constate qu’il faut utiliser un connecteur HE14 7 à broches longues. Personnellement j’ai réalisé les éléments latéraux et le dessous du coffret. Puis, circuit 1 immobilisé sur ces entretoises E, il devenait assez facile de positionner avec précision 7 par déplacement D pour optimiser l’écart E.
CONCLUSION : Pour pouvoir positionner parfaitement le petit connecteur qui supporte l’afficheur, il faut avoir en partie réalisé le coffret, ou tout au moins disposer d’un dessin précis de ce dernier pour pouvoir y mesurer les dimensions critiques. Pour vous aider à franchir cette étape du projet, vous trouverez dans les chapitres  18 et 19 les dessins rigoureux du prototype. Il vous suffira de transposer quelques cotes pour rendre compatible ces dernières avec les contraintes issues de « vos technologies ».

Sur la Fig.50 on distingue parfaitement le connecteur B « surélevé » sur lequel s’enfiche le petit afficheur OLED. Les repères adoptés sur cette photographie sont également ceux des Fig.44 et Fig.47 avec en 2 le toron qui n’a pas encore été coudé pour venir vers le coté gauche et ensuite retourner se brancher sur le module Horloge/Calendrier. Enfin en 1 le petit connecteur HE14 coudé sur lequel il sera possible de brancher, si on désire l’autonomie, une pile de 9V dont il sera question plus avant m’incite à vous proposer un ultime conseil. Considérons la Fig.51 sur laquelle en P se trouve le circuit Principal et en F la fiche femelle de la liaison alimentation extérieure. Pour que l’on puisse insérer facilement F sur le connecteur coudé par la translation T, il faut qu’entre le HE14 femelle et le circuit imprimé P subsiste un petit jeu. Pour aménager un petit écart suffisant, la technique consiste à surélever le connecteur coudé (Flèche bleue.) au moyen d’un petit carton C provisoire (En rose sur le dessin.) au moment d’effectuer la soudure. Pour la fiche femelle du capteur rotatif, les fils doivent partir verticalement et non dans le prolongement des broches. (Manque de dégagement latéral dans le coffret.) En revanche, pour les deux autres fiches, celle F de l’horloge et celle du clavier, les fils électriques sont soudés dans le prolongement des broches B. Comme le montre la Fig.52, pour assurer aux fiches une bonne tenue mécanique, les liaisons sont isolées et renforcées par de la petite gaine thermo-rétractable G. Plusieurs couleurs étant disponibles, le bleu est réservé à GND, le rouge au +Vcc. Le jaune, le vert, le noir servent à repérer les autres fonctionnalités. Quand on insère NANOARDUINO sur le connecteur, les torons de fils on tendance à déborder sur les cotés engendrant un risque notable de pincer l’un des fils élémentaires. Pour parer ce risque, avant la mise en place de la petite carte électronique, on confine les liaisons filaires, comme montré sur la Fig.53, par un protecteur réalisé dans un morceau de carton un peu rigide et bien ajusté sur les deux cotés.

Le chapitre suivant est ici.

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