Quatre heures environ ont été investies pour aboutir à la pieuvre de la Fig.56, les deux petits circuits imprimés étant déjà entièrement préparés. Tout au long de l’opération, chaque étape était vérifiée à la loupe et au multimètre. Tout a fonctionné aux divers essais. Il faut y aller progressivement. Ce n’est que lorsque NANOARDUINO semble correctement alimentée que l’on ajoute l’afficher OLED sur son support, non sans avoir au préalable vérifié la polarité des tensions d’alimentation. Puis on complète avec le clavier. Enfin, on branche le codeur rotatif et l’on procède à une vérification totale par logiciel. On peut alors s’engager dans la réalisation du boîtier.
Notez au passage qu’il n’y a pas de miracle. La longueur des torons 6, 14 et 17 a été évaluée au préalable, car les dessins que je vous propose dans ce chapitre étaient finement étudiés et imprimés à l’échelle unitaire. Des évaluations « en carton découpé et collé » ayant permis de vérifier le bien-fondé des études et confirmé la faisabilité. Ce travail préalable est indispensable, car toute erreur, tout oubli, peut par la suite rendre l’assemblage très difficile … voir impossible.
Rassurez-vous, les dessins que je vous propose sont fiables. Quand le coffret a été achevé, les opérations d’intégration se sont révélées minutieuses, mais vraiment sans piège. Vous pouvez faire confiance. Ceci étant précisé, si l’ensemble s’insère aisément et sans anicroche dans le coffret, il ne reste plus de place gaspillée. Je ne crois pas qu’il soit possible de faire bien plus petit, et ce d’autant plus qu’à ces dimensions c’est inutile, notre petit appareil restant très discret.
Présentation sommaire du dessin d’ensemble.
Réalisé rigoureusement à l’échelle, le dessin d’ensemble de la Fig.57 présente la vue de dessus en X et la coupe en élévation en Y. Le coffret 1 fermé par le couvercle 22 laisse voir l’afficheur 3 à travers la « vitre » 19. Les vis 20 maintiennent cette petite plaque translucide sur le couvercle 22. Seul l’encombrement du module Horloge/Calendrier est représenté en 4 avec en 21 en arrière plan le connecteur de liaison électrique. En 2 les vis 15 assemblent à gauche le couvercle 22 /19 serrées par les écrous 16. Tout au fond en 5 le circuit imprimé principal repose sur les entretoises 18 avec en 17 le petit connecteur d’alimentation externe. En 6 on trouve le circuit imprimé du codeur rotatif avec son gros bouton 8 et le connecteur HE14 en 9 dont les fils « partent à la verticale ». En 7 se trouvent les vis qui immobilisent le circuit imprimé 12 du clavier sur le couvercle, avec en 10 les deux LEDs et sur le dessous son connecteur coudé en 23. En 13 on comprend pourquoi le passage sur toute la hauteur des longues vis imposent à 12 deux chanfreins de grande taille du coté droit. Les écrous 24 noyés dans des lamages pratiqués dans la semelle du coffret sont accessibles par le dessous. Enfin en 11 et 14 deux écrous prisonniers sont inclus dans l’axe longitudinal de la semelle pour assurer la liaison avec le bloc d’alimentation autonome dont il sera question plus avant.
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