22) Intégration de l’électronique dans le boitier.

C’est souvent cette phase qui révèle les faiblesses de conception. Impossible de visser un écrou, ou on passe la matinée à « mascagner » pour arriver à placer une entretoise … D’inutiles manipulations qui engendrent la dégradation d’un toron, et il faut tout ressortir pour ressouder ou remplacer un fil qui n’a pas résisté à notre énervement. Pire, quand tout est en place et que l’on veut enfin mettre sous tension et admirer le travail … PAFFFFFFF l’orifice de passage pour la petite prise USB est trop petit ou mal centré. Il faut tout démonter, vider le coffret avant d’élargir l’ouverture.
Rassurez-vous, pour le prototype ça n’a pas été le cas, tout prend place sans aucun souci. Avec l’habitude chaque phase de l’intégration a été anticipée, et l’assemblage s’avère très facile. Pour que vous puissiez bénéficier des études menées sur le prototype, je vous conseille fortement de lire entièrement ce chapitre AVANT DE RÉALISER LE COFFRET. Ainsi vous pourrez virtuellement procéder à l’intégration et vérifier lors de la réalisation des faces latérales, que vous n’avez rien oublié et que tous les orifices, ainsi que toutes les lumières fonctionnelles soient finement calibrés. Ce qui va suivre n’est alors qu’une formalité … à condition que vous ayez torsadé les torons des lignes électriques avec des longueurs conformes à celle qui sur les Fig.44 et Fig.56 peuvent être estimées avec une bonne approximation. Il vaut mieux qu’elles soient un peu trop longues plutôt que l’inverse. Les loger dans le coffret n’engendre pas du tout de problème.

Première étape : assembler le circuit imprimé principal.

Commencer par placer les quatre vis de liaison sur le dessous, avec des rondelles d’appui pour celles coté δ puis comme visible sur la Fig.71 orienter normalement le tout et le posez sur le plan de travail. Les vis restent alors en place. (Coté π il n’y a pas de rondelles d’appui car ce sont des vis de ØM2 et je ne disposais pas des rondelles associées.) Puis insérer les entretoises 18 et les rondelles d’isolement 57. Introduire alors le circuit imprimé principal. Sur le dessus du circuit imprimé, coté δ on place deux rondelles d’appui métalliques, et l’on serre modérément les écrous ØM3. Pour visser les écrous, ils sont saisis avec une longue pince Précelle à auto-serrage au repos. En écartant la « pieuvre électrique », comme bien visible sur la Fig.72 il n’y a vraiment aucune difficulté pour dégager la zone des écrous. On peut observer en 58 le toron qui va vers le petit clavier, et en 59 celui qui est soudé à angle droit sur le connecteur femelle de liaison avec le codeur rotatif. Sur la Fig.73 on distingue la pince Précelle à auto-serrage au repos 62 qui empêche l’écrou 63 de tourner quand on serre sa vis associée par le dessous. Tenir l’écrou par le dessus n’est pratiquement pas possible car le connecteur 64 de l’afficheur OLED qui surplombe en partie l’interdit. On comprend dans une telle situation l’utilité de l’ouverture 54 pratiquée bien en face sur la face arrière. Pour sa part l’écrou 60 ne pose aucun problème pour être inséré. Le trou « dentelle » voisin η en outre permet de tenir cet écrou par la face avant avec 62 quand on serre sa vis. On reconnaît en 61 le carton qui protège les torons sous la platine NANOARDUINO. La platine principale est en place, la suite logique consiste à immobiliser sur la face arrière le petit module de l’Horloge/Calendrier. Toutefois, avant de détailler cette opération, il nous faut ouvrir une parenthèse au sujet du petit bloc complémentaire d’alimentation autonome.

Le chapitre suivant est ici.

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