20) L’horloge / Calendrier.

Mentionnée sur le schéma par ses trois branchements sur A4, A5 et D3, elle sera chargée, comme sur les ordinateurs, de conserver en permanence la date et l’heure, tout en continuant à fonctionner quand l’appareil est hors tension. De nombreux modules sont disponibles dans le commerce en ligne, et tous se ressemblent, avec toutefois des dimensions différentes et surtout une bibliothèque spécifique. Hors le logiciel d’exploitation que je vous propose est assujetti au modèle que j’ai intégré dans le prototype. Aussi, et bien qu’en principe dans mes didacticiels je ne précise pas les adresses de mes fournisseurs, ici je suis un peu dans l’obligation de faire une exception pour que la compatibilité logicielle soit assurée. Il vous faut pour ça approvisionner la même carte électronique. Je joins à ce didacticiel la bibliothèque qu’il faudra valider dans l’IDE pour que le compilateur puisse coder le source. J’ai testé plusieurs modèles, et celui qui a retenu ma préférence est une référence, qui pour une somme pratiquement dérisoire, fonctionne à la perfection. Aussi pour vous faciliter les recherche, et surtout assurer la compatibilité, voici le lien : https://www.amazon.fr/dp/B01DB8JECC/ref=pe_3044141_189395771_TE_3p_dp_1
Le dossier le la « library » porte le nom peu évocateur orbitalair-arduino_rtc_pcf8563-1fd3fcfc7941 mais il ne faut surtout pas le changer car il est déclaré comme tel à l’IDE et invoqué par la directive : #include <Rtc_Pcf8563.h>

Un peu de chirurgie.

Rassurez-vous, un trois fois rien facile à effectuer. Puisque l’on aborde le sujet de la modification d’un module issu du commerce, notez que pour ma part, souvent je coupe la piste qui sur les minuscules cartes Arduino NANO va à la petite LED rouge qui témoigne de la présence du +5Vcc. Je trouve qu’elle est « trop présente » et finalement apporte une gêne visuelle. En particulier, elle engendre parfois dans des coffrets très petits des reflets rouges parasites sur l’afficheur intégré. Bon, rien d’obligatoire, c’est juste une petite information au passage. (Du reste sur le prototype j’ai pratiqué cette intervention bénigne.) Ce chapitre concerne en réalité le petit module Horloge/Calendrier. Pour accéder à la pile de sauvegarde de 3,3v la résistance de 15MΩ est soudée directement sur le circuit imprimé. Elle va du support de la pile jusqu’à l’une des broches du connecteur HE14. Parfaitement visible sur la Fig.52 c’est sur la broche du connecteur coudé HE14 nommée OUT que l’on effectue la soudure. Dans la <Galerie d’images> les photographies relatives à ce volet du tutoriel sont dans le sous-dossier <BOLOMETRE> bien que l’on continue à augmenter le numéro d’ordre des images pour éviter toute confusion. Dans ce dossier, Image30.JPG précise en gros plan l’endroit sur le support de la pile où on soude la résistance, alors qu’Image31.JPG montre clairement que le corps de la 15MΩ est légèrement surélevé pour ne pas toucher les autres composants du circuit imprimé. En consultant la Fig.53 on peut voir avec précision où il faut couper une piste cuivrée, car si la sortie OUT du circuit n’est pas utilisée, il ne faut surtout pas perturber la mesure effectuée sur la résistance de 15MΩ par les signaux qui peuvent y figurer, et éviter dans l’autre sens une tension parasite qui serait ainsi forcée sur cette ligne électrique. Cette coupure est aisée à réaliser au moyen d’un cutter, quand à souder la résistance, un minimum d’expérience est nécessaire, et surtout un fer à souder de faible puissance avec de la soudure de faible diamètre. Sur le dessous du circuit imprimé on remarque en 1 une lettre B tracée avec un feutre indélébile. Il se trouve que vu son prix de vente relativement faible, j’en ai approvisionné trois que j’ai repéré A, B et C pour les différencier. (Nous verrons plus avant l’intérêt de ce repérage. Si j’ai effectué une commande groupée, c’est que plusieurs de mes réalisations intègrent une telle Horloge/Calendrier.) On va maintenant pouvoir passer à l’étude des divers circuits imprimés qui équipent le petit instrument scientifique.

La suite est ici.