16) Un petit manuel d’utilisation de la station d’enregistrement solaire.

Compte tenu du nombre considérable de fonctions et options disponibles pour utiliser le petit BOLOMÈTRE, il me semble impossible de se remémorer toutes les commandes sur le long terme, ainsi que le comportement attendu du programme d’exploitation. Par ailleurs, certaines consignes peuvent engager des risques matériels si des conditions initiales ne sont pas respectées. Enfin, certaines manipulations imposent une suite notable d’instructions qui doivent s’enchaîner dans un ordre strict. Avoir des protocoles optimisés sera forcément un atout important. Encore faut-il que le manuel d’exploitation de la petite machine soit commode et convivial. Ce chapitre est prévu pour vous donner quelques détails sur la conception du livret et la façon rationnelle de l’assembler.

Réalisation matérielle des livrets d’un projet « solaire ».

Agencé à un format A5, les faibles dimensions de ce manuel en font un document parfaitement adapté à son usage. Pas trop petit, les dessins et schémas sont de dimensions suffisantes, pas trop gros, il trouve facilement sa place dans le coffret de rangement de la lampe solaire par exemple et n’est pas trop encombrant sur le terrain ou lors des actions de maintenance sur le bureau. Les fichiers tels que , sont prévus pour être imprimés RECTO/VERSO. Il importe donc de choisir du papier d’épaisseur « normale » pour ne pas que l’encre ne traverse. Papier recyclé méga écolo s’abstenir ! Personellement je commence par imprimer toutes les pages impaires. Puis, paquet de feuilles replacé sur le bac à papier de la machine CORRECTEMENT ORIENTÉ ET DANS LE BON ORDRE je fais imprimer toutes les pages paires. Pour cette phase il me semble moins risqué d’opérer page par page, et vérifier à chaque tentative que deux A4 n’ont pas été « aspirés » par le mécanisme qui tracte les feuilles sous les têtes d’impression. Vous ne perdrez ainsi qu’une seule épreuve, alors que si vous engagez l’opération pour toutes les feuilles … c’est tout le paquet qu’il faudra entièrement réimprimer. Bien réfléchir quand on replace le paquet dans le bac de la machine, car les pièges sont nombreux. (Inverser le haut et le bas, face sur le dessus qui n’est pas la bonne, pages entassées dans l’ordre incorrect …)
Puis, quand tout est imprimé, réaliser l’assemblage est relativement élémentaire :
1) Commencez par plier toutes les pages en deux. (Et si possible du bon coté !)
2) Trouvez une plaque de polystyrène ou du carton bien classique. (Voir Fig.42)
3) Positionnez les pages bien à plat et surtout bien les unes cadrées sur les autres.
4) Avec une petite agrafeuse qui accepte de s’ouvrir complètement mettre en place quatre « crochets ». ATTENTION : Quand on appuie sur l’agrafeuse il faut bien la tenir latéralement car elle veut se décaler sur les cotés. Du coup comme montré en Fig.43 l’agrafe est mal enfoncée et se plie. Quand une agrafe s’est tordue, la retirer avec un cutter et en placer une deuxième exactement au même endroit. Le deuxième essai sera le bon …


5) Retourner le livret sur un support rigide et fermer les agrafes à la main avec un outil quelconque. Dans mon cas j’utilise une règle de section carrée comme montré sur la Fig.44 sur laquelle à peine visible on voit un coté de l’agrafe non encore replié.
Notez que pour vous faciliter la tâche les pages sont numérotées verticalement au centre pour repérer plus facilement l’ordre d’assemblage. Gutembérisez bien les amis …

La suite est ici.