07) Réalisation des deux petits circuits d’éclairage.

Celui équipé des LEDs rouges sera intégré dans le phare qui est immobilisé sur le toit de l’abri de jardin et visible en 3 sur la Fig.2. Il faudra pour la circonstance confectionner un petit boitier étanche, car cette petite électronique sera soumise aux intempéries et devra être bien protégée de la pluie et de l’humidité. Ce n’est qu’une mesure de longévité du matériel, car pour les humains (Ou les oiseaux !) il n’y a aucun danger vu les faibles tensions appliquées à ce module. Sur la photographie Image03.JPG le petit boitier est montré en vue plongeante. Sur Image04.JPG les lignes électriques qui pénètrent dans le local de dépendance sont bien visibles. On peut aussi remarquer que pour augmenter le contraste lumineux des LEDs rouges, le couvercle du boitier est lui-même réalisé avec de la matière plastique rouge, cette dernière étant comme il se doit du matériau de récupération. Ce n’est naturellement pas impératif. Comme la ressource était disponible, j’en ai profité. On le remarque encore mieux sur Image05.JPG sur laquelle les quatre vis de fixation du couvercle sont bien visibles. Il faut autant que faire se peut rendre la liaison étanche, c’est également vrai pour le fil qui pénètre par le dessous. Sans ces précautions vous êtes certains que dans quelque temps des insectes vont élire domicile dans la petite boite ! Je vous invite fortement à regarder l’Image06.JPG sur laquelle on peut analyser les précautions prises pour le câble qui va au panneau solaire. On peut voir sur l’Image07.JPG le coté soudure du circuit imprimé.

Montré sur la Fig.15 il semble visiblement que le technicien qui a soudé les LEDs devait avoir passablement arrosé un événement joyeux, et pas avec de l’eau bénite ! En effet, les diverses diodes de type cristal ont une fâcheuse tendance au strabisme divergent. Et bien c’est volontaire et impose lors de la réalisation du module pas mal de soin et d’attention. Les composants utilisés ont un rendement remarquable, ils sont d’une technologie MASER. De ce fait l’angle d’ouverture du faisceau lumineux est relativement modeste. Considérons en A la Fig.16 relative à des composants soudés bien parallèles les uns aux autres. L’angle global de la couverture lumineuse reste relativement faible, hors avec une lampe on cherche en général à éclairer une grande surface. Par ailleurs, l’éclairement présente des zones bien plus lumineuses car des recouvrements tels que R augmentent localement l’intensité du rayonnement. En Fig.16 B on a volontairement orienté les diodes électroluminescentes dans des directions divergentes. La surface éclairée à la même distance est manifestement plus importante. En contrepartie, on peut de ce fait générer des zones moins éclairées tels que les « creux » lumineux C. Pour rendre plus homogène la répartition des photons, il suffit d’intercaler entre les LEDs et la sortie de la lampe un écran de diffusion lumineuse composé de quatre plaquettes translucides.

Observez attentivement la photographie Image08.JPG qui étale les quatre petites plaquettes qui constituent le filtre de diffusion. Ces éléments sont taillés dans la chute d’une plaque antireflets servant à recouvrir le contenu d’un cadre pour photographie. L’antireflet n’empêche absolument pas la lumière de sortir, mais engendre un « flou » qui joue le même rôle que le verre « sablé » des ampoules électriques dites opales. Quatre plaques sont empilées pour augmenter l’effet. Si vous regardez Image08.JPG avec attention, vous constaterez que la plaque extérieure a ses contours repérés en jaune. En particulier on peut vérifier qu’elle ne comporte que cinq trous de fixation. En réalité, celui situé vers le centre à pour but d’assurer la liaison du circuit imprimé sur le coffret. Comme les vis doivent traverser la face avant du coffret plus les quatre filtres, pour que tous les trous soient bien alignés, ils sont façonnés et alésés par « contreperçage ». Ils coïncident parfaitement … à condition d’orienter correctement les plaques. C’est la raison pour laquelle les trois plaques intérieures ont leur orientation repérée par des encoches mises en évidence en couleur verte. Prise en atmosphère sombre, Image09.JPG montre la lampe allumée. Il est assez manifeste que la lumière émise est relativement homogène. Les filtres ne modifient pas vraiment la dispersion angulaire, ce qui fait que l’angle d’ouverture pour le faisceau lumineux est correct pour éclairer à relativement courte distance une grande surface. C’est que cette lampe est relativement proche de la table qu’elle est susceptible d’éclairer en secours quand le secteur 220V est déficient. Il importe que tous les convives puissent bénéficier d’une clarté équivalente. La solution adoptée pour atteindre ce but est pleinement satisfaisante. Passons à l’étude du circuit imprimé « rouge ».

L’éclairage rouge.

Frère presque jumeau de l’éclairage blanc, il en partage la plus grande partie de sa chaîne ADN car il est pratiquement identique. Du reste, quand on regarde les dessins donnés en page 8 du livret technique, mis à part la couleur des LEDs, les circuits ressemblent à du
Copier / Coller. Il y a également un léger décalage du connecteur HE14 imposé par le fait que les pistes cuivrées sur le dessous ne sont pas réparties de façon identique. On peut repérer en couleur orange les trous d’implantation de deux résistances de 1W qui ont été ajoutées par la suite pour diminuer la consommation du phare. En effet, les LEDs rouges n’ont pas du tout le même rendement que leurs homologues blanches. De ce fait l’ensemble consommait un peu trop. En ajoutant ces deux résistances en série, on ramène la consommation à une valeur raisonnable tout en conservant une clarté suffisante. N’oublions pas que le but du phare n’est pas à franchement parler d’éclairer fortement une grande zone, mais uniquement de guider la nuit pour se rendre à l’abri de jardin sans risquer de heurter un obstacle.
Masqué par la LED 1 sur la Fig.17 le petit circuit imprimé comporte comme son homologue de la Fig.15 un trou de fixation. (Sur la Fig.15 ce troisième trou est également presque invisible.) On le distingue un peu mieux sur Image10.JPG prise de l’autre coté. Du reste si la résistance de 1Ω est notablement décalée à l’extérieur du circuit imprimé, c’est pour laisser le libre passage de la troisième vis de liaison. Sur le prototype ce sont des résistances de 2W qui sont implantées sur le circuit imprimé. Ce n’est pas du tout qu’elles dissipent une telle puissance, mais uniquement parce qu’elles étaient disponibles et évitait d’avoir à passer commande. On voit parfaitement sur ces diverses photographies que les connecteurs HE14 coudés sont légèrement orientés vers le haut pour faciliter le branchement des broches femelles. Observez attentivement Image11.JPG qui présente le petit coffret du phare rouge. Ce dernier réutilise un boitier dont le contenu n’était plus d’actualité. Du coup, les trous qui étaient malvenus, sont bouchés en « soudant » sur toute la surface une plaque complémentaire. Vous constaterez que les deux traverses dans lesquelles sont inclus les écrous prisonniers et qui recevaient le couvercle sont légèrement à l’intérieur. Dans l’embrèvement ainsi disponible sont insérés les deux filtres de diffusion montrés sur Image12.JPG qui utilisent des plaquettes identiques à celle de la lampe blanche. Ces deux plaques dépassent très légèrement des flancs, ce qui fait que les couvercles rouges portent sur toute la surface.
Nous disposons de tous les éléments pour effectuer l’assemblage final et l’intégration. Voyons maintenant comment procéder pour réaliser le coffret, tout au moins si vous accepter d’utiliser mes techniques.

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