Outre la plaque de LEDs, ce petit boitier devra également contenir les deux résistances de dissipation d’énergie, le petit conteneur des piles, le galvanomètre et surtout l’électronique de gestion des énergies. Ça fait pas mal de « monde » à loger, sachant que pour des raisons pratiques, il est tentant de faire une lampe relativement petite. On va donc chercher à tasser, mais sans présumer de nos compétences. La conception du coffret doit absolument envisager les volumes pour que l’assemblage ne soit pas une galère, que les liaisons électriques soient faciles à répartir et que l’on puisse tout déposer en vue de la maintenance. Pour vous donner une idée, le corps du prototype fait 140mm de long et 86mm de large, les débordements de la semelle étant comptés, pour 58mm de hauteur sans le couvercle ni les pieds en caoutchouc. Pour des raisons esthétiques, et compte tenu de mes techniques de réalisation, je fais toujours dépasser la semelle de 1mm à 1,5mm tout le tour des faces latérales. Pareil pour le couvercle, tout au moins pour trois cotés puisque le « haut » de la lampe déborde amplement pour servir à la suspension en plafond.
Avant de commencer à usiner, il est impératif de définir avec précision l’agencement complet du coffret. Il faut OBLIGATOIREMENT faire des dessins à l’échelle 1 pour mieux se rendre compte. C’est INCONTOURNABLE si vous voulez éviter de sérieuses déconvenues. Par exemple, presque à la fin, quand tout est soudé et installé, impossible de glisser la vis qui immobilise le truc machin que ça va finir par gicler à travers la fenêtre. Bon, je caricature un peu, mais si vous saviez le nombre de fois où pratiquement à l’arrivée : Paffff, deux jours de plus pour contourner un oubli … dommage !
Délicat me semble t’il de faire bien plus petit. La photographie de la Fig.18 met bien en évidence qu’il n’y a pas beaucoup de place perdue. Et encore, comme on va le voir, l’assemblage et la dépose des divers éléments ont été soigneusement étudiés pour rester faciles, bien qu’ils imposent une bonne dose d’attention et de soins. Commençons par une visite guidée avant de détailler la fabrication du coffret. La cloison 17 est soudée à la semelle et aux deux flancs latéraux. (Ce choix impose des traversées pour le câblage.) Également soudés sur les flancs les plaques 1, 3A, 3B et 15 forment deux rainures dans lesquelles peut se glisser verticalement la fine plaque 14 sur laquelle sont immobilisées les deux résistances de charge 6 au moyen des petits boulons ØM3 repérés16. Cette plaque réalisée dans une chute de circuit imprimé époxy peut ainsi être librement enlevée par simple translation rectiligne verticale. En 9 on observe l’une des six piles rechargeables logées dans le petit conteneur 11 qui par le « clips » 10 à deux pôles (Pas très visible sur cette image.) se branche au reste du circuit électrique. Pour ne pas que ce module ne puisse trop se déplacer en translation latéralement, il est maintenu en place par la petite butée 12 qui s’immobilise sur le coffret. Enfin, la plaque 13 est ajoutée à 14 pour diminuer le jeu latéral évitant un ballottement du conteneur 11. Observez Image13.JPG et Image14.JPG qui montrent bien l’assemblage de ces éléments ainsi que les entailles coté semelle qui autoriseront la passage des liaisons électrique sous le bloc 11. Les deux photographies proposées en Image15.JPG et Image16.JPG révèlent des détails importants de la zone concernée. Le couvercle s’immobilise sur le coffret au moyen de quatre vis Ø M3 qui s’insèrent dans les écrous noyés 2. Pour pouvoir déposer librement l’ensemble 14, les fils électriques sont reliés aux résistances 6 par des cosses liées au moyen de petits boulons Ø M1 repérés 4. Peu visible en 5 est solidarisé de la face
avant le petit circuit imprimé supportant les LEDs blanches. En 18 on peut remarquer une ouverture à travers laquelle une petite clef servira à serrer l’écrou Ø M3 qui immobilise le circuit imprimé principal 8 sur la cloison 17 par l’entremise d’entretoises isolantes en nylon. L’intégralité du contenu du coffret peut être déposée à des fins de maintenance ou de modifications ultérieures potentielles, y compris les liaisons électriques. En particulier la cosse de soudage 21 est solidarisée sur le flanc au moyen du boulon Ø M3 repéré 19. Enfin, très peu visible en 20 le petit galvanomètre de récupération qui sert de voltmètre avec sa résistance de 47kΩ . On peut constater sur la Fig.19 qu’un connecteur HE14 permet de le débrancher à convenance.
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