79) La récompense.

Concevoir, puis créer de ses main constituera toujours l’activité passionnante qui aux dires des sages nous place au dessus des animaux. Plus d’une année s’est écoulée entre le déballage des pièces mécaniques du petit robot et l’achèvement de ce TOME 7. Nous pouvons naturellement penser que c’est un investissement colossal par rapport au bénéfice qui en résulte. Il faut toutefois relativiser.
Si l’on compare à l’astronautique réelle pour laquelle certains chercheurs consacrent jusqu’à vingt ans de leur carrière à un projet, les critères d’appréciation changent d’échelle. Par ailleurs, plus des trois quarts du temps investi l’est pour la rédaction du tutoriel. Plus de 450 dessins réalisés ou images retravaillées, des mises en page peaufinées, une recherche permanente de textes aussi propres que possibles. Peu importe le résultat et je suis bien conscient des faiblesses de cette « production », j’en assume pleinement l’imperfection. On déborde largement du cadre d’un simple partage. Vous pouvez y voir un attrait artistique évident. Le plaisir de publier des documents à la limite de ce que l’on peut proposer constitue une source de satisfaction très importante. Enfin, chaque étape franchie, chaque difficulté technique évacuée apporte un plaisir intense, que seuls ceux qui « se cognent » à la conception ou au défit permanent du bricolage, fut-il ludique, pourront comprendre le réel bénéfice d’une telle entreprise. J’ai la faiblesse de croire au plaisir que certaines lectrice ou lecteur tireront de ce didacticiel, et là se situe le salaire intrinsèque d’oser s’aventurer sur un tel sentier. Heureusement qu’au début on n’est pas capable d’évaluer avec réalisme la difficulté réelle de l’entreprise, car nous n’aurions pas forcément le courage de sauter le pas. Combien de sondes JEKERT émergeront de ces élucubrations ?

Prospective, perspectives … l’avenir est devant nous.

Machine programmable par nature, que ce soit la sonde ou le pupitre, la fin de la saga ne relègue absolument pas le projet aux oubliettes. Tous ceux qui sont titillés par le démon logiciel pourront à convenance « effacer » des fonctions qu’ils considèrent comme dérisoires pour libérer de la place et s’engager dans l’étude de nouveaux comportements plus séduisants à leurs yeux. Il n’y a aucune limite, et c’est d’autant plus facile que l’on peut strictement sans pénalité reprogrammer les cartes Arduino. On pourrait citer par exemple :
• Un programme pour faire tourner d’un certain angle.
• Une commande pour faire tourner d’un quart de tour, d’un demi-tour.
• Une fonction pour incliner latéralement, ou longitudinalement.
• Un item dans les menus qui permettrait de cabrer et de piquer en mode manuel.
• Une aide au pilotage pour retrouver une direction gyroscopique enregistrée.
• Un module logiciel pour s’orienter à un CAP magnétique consigné.
• Et surtout, bien plus délicat, apprendre à JEKERT à monter ou descendre une petite marche.
Ce n’est qu’un pèle mêle couché en vrac, mais je sais que déjà dans votre fort intérieur fleurit tout un bouquet d’idées nouvelles qui vont occuper vos longues soirées d’hiver à titiller les cartes NANO par l’entremise de l’IDE et de son language C++ si bien adapté à la robotique.
L’aventure continue, et JEKERT n’a pas fini de nous séduire.

La suite est ici.

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