76) Préparation du circuit qui supporte le microcontrôleur.

Lorsque cette carte sera munie de toutes ses lignes de liaison il sera possible de tester entièrement le clavier. Une étape importante aura été franchie. On commence par ouvrir la visionneuse fournie avec le TOME 1, puis on imprime la page nommée 5: Branchements 1 du fichier Réalisation du pupitre.pdf qui sera indispensable pour souder un à un les nombreux fils des lignes de liaison électriques. Outre les trois connecteurs HE14 mâles tel que 6 sur la Fig.418, nous devons ajouter sur le petit circuit imprimé la ligne filaire 5 qui va au codeur rotatif ainsi que celle 8 qui sera reliée au petit C.I. des LEDs de la face avant. En 4 nous avons la ligne à deux fils qui relie TX et RX sur le HE14 10. Et surtout les deux bus 7 et 9 qui seront reliés aux torons du clavier. Naturellement pour effectuer ces soudures le processeur 3 est enlevé de son support. Sur la Fig.418 on retrouve en 1 le petit HE14 du RESET. Quand je soude un toron, personnellement je place dès le départ les bagues de gaine thermo rétractables telles que 2 et j’isole chaque broche sur le connecteur femelle au fur et à mesure de l’avancement du travail. Les couleurs de ces manchons isolants sont judicieusement sélectionnées pour traduire la fonction de chaque fil. Sur les deux connecteurs concernés par une même ligne filaire, des broches en vis à vis ont naturellement des couleurs identiques. Sur la photographie on constate qu’au final le volume occupé par les torsades est plus important que celui de la petite carte électronique. Souder tous ces fils impose de retourner constamment le circuit imprimé. Lors de ces manipulations les torons terminés accrochent tous les obstacles dans l’environnement de travail et sans arrêt viennent se placer exactement au dessus de la zone où l’on désire effectuer une soudure. Pour minimiser ce risque et simplifier grandement le travail, il est fortement recommandé de « brider » les lignes achevées à l’extrémité de la carte électronique comme montré sur Image 74.jpg avec un petit fil quelconque. Une petite observation d’Image 75.jpg démontre que les soudures à réaliser sur les pistes cuivrées ne posent vraiment aucune difficulté. Quand le câblage est terminé, nous allons pouvoir passer aux essais ce qui oblige à replacer la carte NANO Arduino sur son support.
ATTENTION : Le dessous entre les deux lignes HE14 est bien occupé et les torons vont marquer leur désapprobation à se tasser. On risque de pincer des fils quand on insère la carte Arduino. Pour éviter cet incident, comme montré sur Image 76.jpg on « enrobe » les fils électriques dans une « gouttière » en carton rigide. On remarque que cette protection doit être correctement orientée avec une flèche écrite sur le carton. La raison est simple. En A sur la Fig.419 le carton rigide va jusqu’au circuit imprimé. Dans la zone B il y a le petit fil souple qui ne doit pas se voir poussé vers le bas par le carton rigide. C’est la raison pour laquelle la face verticale de la « gouttière » est échancrée à son extrémité vers B. Le circuit imprimé est entièrement terminé. Nous allons pouvoir procéder aux essais ce qui implique d’insérer la petite carte Arduino NANO sur son support constitué des deux lignes HE14 femelles. Le choix s’était porté sur des modèles un peu hauts pour précisément laisser assez de place pour les bus situés sous la carte électronique. Sur Image 77.jpg la carte électronique du microcontrôleur est en place. Les diverses lignes sont bien protégées et ne sont pas du tout écrasées les unes sur les autres. Il faudra écarter les torsades pour mettre en place les lignes sur les connecteurs HE14 mâles soudés sur le circuit imprimé. Relier progressivement les divers bus aux périphériques et effectuer des essais complets. La carte Arduino fonctionnant correctement, notre projet est sur des rails. Chic chic chic … on avance !

La suite est ici.

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