Fin du cheminement avec PICOLAB.

LA FIN D’UN PÉRIPLE.

Arrive forcément le moment où l’on doit se séparer, tout document comportant une dernière page. (S’il a le privilège d’avoir été conduit à son terme !) Le sentier sur lequel nous nous sommes engagés est tellement riche, qu’il est totalement impossible d’en survoler tous les « méandres ». Il est bordé de fabuleux champs d’expérimentations, avec un avenir sans fin qui s’ouvre à nous, espace ludique dans lequel le mini laboratoire tiendra une place stratégique.

Plus on le mettra à contribution, plus il deviendra un outil extraordinaire avec lequel il nous sera possible de « regarder à la loupe » l’électricité et de décrypter au microscope le code machine de l’ATmega328.

Amusement n’écarte jamais le danger. N’oubliez jamais qu’une fausse manœuvre nous guette en permanence. Il serait dramatique qu’un loisir de détente soit terni par un accident corporel. Aussi n’ouvrez jamais un coffret électrique sans avoir la maîtrise absolue des technologies qui y sont intégrées. Il ne suffit pas de débrancher la prise secteur pour parer tous les dangers. Des condensateurs peuvent conserver des charges à tension élevées durant des heures, voir plusieurs jours.

Aussi, avant de devenir un expert en électronique ou en électricité, contentez-vous dans un premier temps, des modules éprouvés du commerce fonctionnant en basse tension. Vérifiez toujours que le bloc secteur qui fournit « les quelques volts » pour Arduino et son environnement soit totalement respectueux des normes et des règles de sécurité imposés par la communauté Européenne.

Le mini laboratoire est bien « défendu ». Vos petites erreurs seront innombrables, (Cette affirmation est surtout issue de mon vécu …) raison pour laquelle une foultitude de précautions ont été prises pour protéger notre appareil. Le mien a largement démontré sa robustesse, aussi vous pouvez rester serein. Peu d’incident peuvent l’excorier, et il vous sera facile de remplacer le composant détruit.

ATTENTION DANGER : LISEZ IMPÉRATIVEMENT CE PARAGRAPHE.

Comme n’importe quel appareil de mesure, aussi simple soit-il, tout outil impose à son utilisateur des compétences pour éviter des incidents tant matériels qu’humains. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’électricité. Branchez PICOLAB en mesure d’intensité sur une alimentation quelconque et c’est le court-circuit franc. Alimentation ou BOARDUINO peuvent en subir des dommages. Si durant les expérimentations vous réunissez incorrectement les composants sur une platine d’essai, certains d’entre eux peuvent être détruits. Il importe donc à chacun d’estimer ses limites avant de s’engager dans un chemin sans certitude d’atteindre sans perte la destination. En principe, dans l’environnement d’Arduino on ne rencontre que des tensions faibles et non dangereuses pour les opérateurs. Tout au plus un 24Vcc musclé pour alimenter de gros moteurs par exemple. Mais votre parcours pourra vous amener à ouvrir des coffrets dans lesquels sont présentes des tensions dangereuses, ne serait-ce que l’arrivée 220V du réseau électrique. Ne jamais ouvrir le boitier d’un dispositif électrique ou électronique quelconque si votre niveau technique dans les domaines impliqués n’est pas suffisant pour vous préserver de tout risque d’accident, tant matériel qu’humain. Il faut impérativement avoir l’HABILITATION officielle pour pouvoir s’y risquer, y compris chez soi durant ses loisirs.
Ce document n’est surtout pas un cours d’électronique ni d’informatique. Ce n’est qu’une porte ouverte vers le mesurage en se promenant dans l’univers fabuleux d’Arduino. Une ballade tout à fait ludique pour nous faire découvrir les possibilités extraordinaires du langage C complété par des spécificités remarquables pour l’ATmega328. De ce fait, si nous garantissons le bon fonctionnement et globalement les performances annoncées dès le dernier branchement effectué, ainsi que le téléportage du programme sur BOARDUINO, nous ne saurions être rendus responsables des erreurs commises par les lecteurs. Ceci étant précisé, compte tenu de la simplicité des schémas et de la robustesse des composants utilisés, en principe tout ne peut que bien se passer.

Je vous souhaite autant de plaisir à découvrir tous ces aspects pas forcément très connus, tout au moins pour des débutants, que j’en ai eu à créer mon PICOLAB dont je tire pleinement satisfaction. C’est d’autant plus vrai qu’il correspond exactement à ce dont je rêvais. L’avantage avec Arduino, c’est qu’une fois que vous serez capable d’écrire du code sans galérer, vous pourrez adapter le programme à votre guise. C’est tout l’intérêt des systèmes programmables. Se faire du « sur mesure » sera toujours très gratifiant. Le résultat c’est bien, mais c’est surtout le chemin parcouru qui présente de la valeur …

Il me reste à vous souhaiter à tous bonne lecture, et surtout autant de plaisir à utiliser le MINI / PICO laboratoire ou le SHIELD, que j’en ai rencontré durant les deux ans qu’il a fallu investir pour les développer et rédiger en détails leurs documents d’accompagnement.

AMICALEMENT : Nulentout.

(P.S : Non, la saga n’est pas terminée, mais ce postambule termine les chapitres relatifs au divers laboratoires de mesure.)

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