Capacimètre pour batteries 1,2V

Évaluer le potentiel d’un accumulateur Ni-MH de type LR6-AA.

Compte tenu du nombre de produits disponibles dans le commerce, tant pour les petites électroniques familiales que les besoins du modélisme, il n’est pas pensable de créer des adaptateurs avec leur programme associé pour tous les types possibles. Par contre, les modèles « crayon » de diamètre 14mm pour une longueur de 50mm référencés AA sont tellement courants qu’il serait certainement dommage de ne pas faire un petit effort. Coté programmation nous n’allons pas en faire une méningite, car mis à part la tension aux bornes et le courant de décharge, c’est pratiquement du « copier/coller ». Il suffit de charger dans l’IDE le petit programme de démonstration P07_Mesure_Capacite_Pile_1.5V.ino et d’en regarder le listage pour le vérifier. C’est tellement vrai qu’une consultation du programme principal montre que les deux fonctions partagent plusieurs procédures communes. Il aurait été possible de ne faire qu’une seule procédure pour les deux items du MENU en ajoutant quelques tests, mais vu que le programme complet est loin de saturer l’espace mémoire disponible, conserver les deux séquences logicielles est acceptable. Si d’aventure on imaginait une ou plusieurs fonctions complémentaires nouvelles, il serait alors judicieux d’optimiser.
Vous observerez dans les programmes démonstrateurs, que celui-ci vient après l’oscilloscope. C’est qu’il a été ajouté après, car le petit oscilloscope était envisagé, mais avec probablement une taille de programme conséquente. Il n’était pas évident que cette fonction de mesure des piles crayon soit encore possible.
Tous comptes faits, en optimisant le code, non seulement la fonction de mesure de la capacité des piles rechargeable AA restait possible, (AAA n’oblige qu’à changer l’adaptateur.) mais une réserve d’octets permet facilement d’ajouter le BÉTAmètre et il reste encore pas mal d’octets non utilisés. Coté programme, pas grand chose à dire. On change le seuil qui permet d’estimer la fin de la décharge. Il est fixé expérimentalement à 0,6Vcc. Il aurait été possible de concevoir un test qui traite quatre accumulateurs identiques à la fois. Cette idée n’a pas été retenue pour deux raisons :

• L’adaptateur serait bien plus volumineux, ce qui va à l’encontre d’un ensemble désiré le plus discret possible, y compris pour l’encombrement des accessoires.

• Le coupleur placerait les éléments en série. Il serait alors impératif d’en disposer de quatre, alors qu’un grand nombre d’applications n’utilisent qu’un ou deux de ces accumulateurs. (Pendule électronique, casque d’écouteurs sans fil, capteurs de centrales météo domestique etc.)
Une consultation des catalogues commerciaux montre que pour ce type de produit on trouve des modèles dont la capacité va jusqu’à 2500mAh. Si l’on ne désire pas des temps de mesurage prohibitifs il faut procéder avec un débit suffisant. Comme cette application reste malgré tout très marginale, il a été décidé de minimiser le matériel. Le plus gros débit possible sur l’électronique actuelle ne peut se faire que sur l’entrée A4 présentant une résistance de 10Ω. Le courant avoisinera en nominal les 116mA ce qui est très correct, mais pour une pile de 2500mAh la mesure va exiger environ 22 h !

L’adaptateur pour le mesurage des piles rechargeables AA.

Conformément aux consignes qui sont proposées relative au petit connecteur il n’est pas question de brancher l’adaptateur sur la « ligne » HE14 car le débit d’environ 116mA en courant nominal est trop important au regard des minuscules contacts électriques d’un tel branchement. La fiabilité serait rapidement remise en cause. Parler d’adaptateur est un peu exagéré, car en réalité il ne s’agit que d’un coupleur pour une pile de type AA avec deux fils de liaison et deux fiches bananes. N’ayant pas un tel coupleur à notre disposition, la Fig.47 présente un « bricolage local » issu d’un

coupleur pour quatre piles inutilisé qui par un peu de chirurgie et associé à un morceau de circuit imprimé prépercé à été élevé au noble grade de dispositif expérimental. La Fig.48 dévoile « le revers de la médaille » avec abus de colle Araldite pour solidariser les deux fils au circuit imprimé.

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