27) Réalisation du circuit imprimé principal.

Dans les chapitres qui précèdent, à quelques détails relatif à la répartition de certaines LEDs sur les sorties du MULTIPLEXEUR, globalement l’électronique qui animera la petite machine est entièrement définie. À l’aide de quelques démonstrateur, cette électronique a été validée, et la faisabilité informatique démontrée. Il nous reste à réaliser les circuits imprimés qui équipent cette pyrograveuse. Ainsi il deviendra aisé de les répartir sur l’espace vital que constitue le statif mécanique et sa semelle. Par un coup de baguette magique, on va transformer A en B. En l’occurrence, la baguette magique prend l’aspect d’un fer à souder et d’une plaquette d’expérimentation prépercée. En observant la fig.44 on n’aperçoit pratiquement que la carte Arduino NANO en hauteur, et des connecteurs HE14 qui encombrent trois cotés du circuit imprimé. En regardant la Fig.3 qui se trouve en page 2 du MANUEL.pdf il est facile de vérifier que le circuit imprimé ne comporte qu’une résistance, une LED, un buzzer actif et deux condensateurs. Et encore, je dois vous avouer que je déteste le vide. Dès que je constate une zone libre sur une plaquette d’expérimentation, je me précipite pour y loger quelques composants et ajouter un complément « absolument indispensable ». Dans notre cas il s’agit d’un témoin logique qui durant le développement, ou en maintenance peut s’avérer éventuellement commode, sans plus. Il n’est absolument pas indispensable, vous pouvez royalement vous en passer. C’est un phénomène assez général à l’heure actuelle, où les circuits intégrés sont miniaturisés à l’extrême, du coup, c’est la connectique qui prend le plus de place. Le circuit imprimé prend la forme d’une plaquette du commerce non modifiée de 18 trous par 24 trous. Comme on peut le voir sur la Fig.44 cette petite plaque est immobilisée sur le statif par des boulons Ø M2 et des entretoises nylon pour une visserie de 3mm nominal. Les éléments sur le circuit sont suffisamment éloignés des angles pour ne pas encombrer la zone de portée de ces entretoises.

Désolé les ami(e)s, il se trouve que pendant la réalisation du circuit imprimé j’avais réalisé quelques photographies que je comptais vous proposer avec leurs commentaires. Entre cette époque et ce jour, il s’est écoulé plus d’un an. Il s’en passe des choses sur un ordinateur en 365 jours. Plus moyen de retrouver ces scongregneugneu d’images. C’est rageant, tristounément regrettable … c’est la vie. Il serait possible de déposer le circuit de la machine et de refaire des photographies, mais franchement, je n’en ai pas le courage. Il va donc falloir vous contenter des dessins. Ceci étant précisé, cette carte très agrandie en page 2 du MANUEL.pdf n’est pas vraiment compliqué. Il suffit pas à pas de souder les ponts filaires. Puis après les avoir bien vérifié de souder la résistance, les connecteurs et les condensateurs. On vérifie encore chaque liaison et chaque isolement. Quand on approvisionne les petite cartes Arduino NANO, souvent les lignes de broches HE14 ne sont pas parfaitement perpendiculaires au circuit imprimé. Elles convergent ou divergent légèrement. Pas de problème :

 

L’assemblage des deux lignes de contacts X et Y qui supportent la carte Arduino NANO doit présenter une orientation verticale soignée. Pour assurer la correspondance parfaite avec les picots du connecteur de la carte électronique, personnellement je commence par corriger le parallélisme des broches comme en A de la Fig.45 pour aboutir à l’état B d’alignement rigoureux des trente broches. Puis en C j’insère les deux lignes de connecteurs HE14 femelles pour aboutir à la configuration D. L’ensemble est ensuite introduit sur le circuit imprimé. On oriente le tout comme en E et l’on soude les quatre picots d’extrémité. Les deux lignes X et Y étant alors parfaitement placées, on enlève la carte électronique Arduino NANO puis on achève le soudage de toutes les autres broches. Il devient alors aisé d’insérer ou de déposer la petite carte.

Validation du circuit imprimé principal.

N’oublions pas que ce circuit constitue le cœur des asservissements et que l’on va lui confier l’avenir de la machine. Si par la suite on veut gagner du temps lors des nombreuses phases de vérification des autres systèmes et des divers sous-ensembles, il faut absolument pouvoir lui faire confiance. C’est un passage obligé incontournable. En préambule, on commence par « zieuter » la fiche TESTEUR DE CONTINUITÉ ET DE LED. (Elle va vous changer la vie d’électronicien amateur.) Puis, muni désormais d’un tel outil, ou d’un multimètre classique, on passe alors au protocole spécifique Vérification du circuit imprimé principal. Je vous engage à plastifier cette fiche car elle sera utile chaque fois que sur un autre projet vous intègrerez une carte Arduino NANO. Franchi ce test, nous allons réaliser les autres modules « passifs » qui conditionnent le passage à la réalisation des ensembles mécaniques par le positionnement des orifices de fixation.

La suite est ici.