19) Réaliser et intégrer le clavier à cinq touches.

Cette phase constitue un investissement directement orienté vers la structure finale, tant au point de vue matériel qu’au point de vue logiciel. Dans le chapitre 5) Le tableau de maîtrise en page 11 du document de présentation de la machine, la présence d’un petit clavier à seulement cinq touches était pleinement justifiée au regard de l’ergonomie et de la qualité opérationnelle de la petite pyrograveuse. Aussi, lors du développement tel qu’il est montré sur la Fig.12, il est très intéressant de disposer de ce périphérique indispensable à l’élaboration d’un logiciel directement adapté au matériel qui équipera l’ensemble. Dans le démonstrateur P09_Ajouter_le_Clavier.ino cette évolution est prise en compte. Maintenant, la LED verte du clavier émigre « définitivement » sur la sortie S0 du MULTIPLEXEUR. Par ailleurs, la structure du clavier étant figée, on peut affecter définitivement les entrées A0 et A1 de la carte Arduino pour la gestion de ce nouveau module. Les diverses routines pour gérer un clavier quel qu’il soit ne sont pas anodines, car elles doivent parer les « rebonds » des contacts des boutons poussoir, et filtrer da façon absolue la quantité considérables de signaux parasites captés par les logues lignes non blindées qui vont du clavier vers le microcontrôleur. Il ne faut pas oublier que toutes les lignes PWM qui véhiculent des signaux carrés sont donc parcourues par des harmoniques dont les fréquences vont en théorie jusqu’à l’infini. Dans la pratique seules celles proche du fondamental présentent des amplitudes notables. Il n’en reste pas moins vrai que ces innombrables fils constituent des antennes radio qui noient l’environnement proche de signaux électriques parasites qui ne demandent qu’à perturber les systèmes. Le logiciel de gestion du clavier doit prendre en compte ces « petites tracasseries » et éliminer totalement les inconvénients qui en résultent. Encore faut-il que le clavier tel que le prévoit le MANUEL.pdf en page 10 et en page 11 soit disponible. Personnellement j’ai utilisé des boutons poussoir un peu gros, par opposition à des modèles miniatures tels que ceux du pupitre de la sonde JEKERT. Peu importe à condition qu’ils soient de qualité. Fonction des modèles que vous aurez approvisionné, il sera peut être obligatoire de modifier un peu le circuit imprimé. La contrainte la plus importante consiste à respecter le schéma de la Fig.11 proposée dans le manuel. Ainsi les paramètres logiciels pour organiser les seuils de décision pour les comparaisons des valeurs mesurées ne seront pas à modifier dans un premier temps. (Plus tard il sera possible de les optimiser, plus pour des raisons de discipline que par nécessité opérationnelle.) ATTENTION : Dans le manuel les dessins de la Fig.16 sont représentés à une échelle très agrandie, le clavier réel est bien plus modeste en taille. Lorsque vous aurez soudé les divers composants de ce sous-ensemble, réuni les quatre lignes du connecteur HE14 au fatras de la Fig.12 de PRESENTATION.pdf et effectué un RESET, chaque touche cliquée sera identifiée sur OLED au moment de sa libération. La LED verte branchée sur S0 du MULTIPLEXEUR témoignera de toute activité sur le clavier.

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