35) Un droit fondamental : La libre circulation.

Rien à voir avec la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace de la Communauté Européenne. Il s’agit ici du déplacement des deux chariots X’X et Y’Y qui engendre une difficulté qui est loin d’être anodine et a imposé bon nombre d’expérimentations pour aboutir à des solutions pleinement satisfaisantes. Autant une électronique enfermée dans un coffret n’engendre strictement aucun problème pour disposer les lignes électriques, autant quand on doit alimenter des ensembles mobiles la difficulté change d’échelle. Les torons comprenant de nombreux fils, surtout si ces derniers véhiculent des courants notables, finissent par devenir rigides et imposent à la motorisation des efforts non dérisoires. Et puis surtout tout s’enroule, chaque ligne va malicieusement accrocher systématiquement tout ce qui passe à sa portée.
Quand le chariot s’approche de la source, la ligne se détend et pend vers le bas pour se poser sur les éléments inférieurs. Quand le chariot s’éloigne de la source, la ligne se tend et toute aspérité sur son passage va l’accrocher. Pour résoudre ce problème épineux on va utiliser quelques notions issues de nombreux essais et d’une expérience acquise non négligeable dans ce domaine :

Utiliser des moyens pour rendre les torons les plus souples possible. Employer des fils de faible diamètre pour les lignes qui ne véhiculent que du signal ou de l’information. Dimensionner au plus juste les fils par où transitent les courants importants et choisir les plus souples disponibles pour une section données. Séparer tous les fils d’une limande puis torsader les nombreux fils qui la composent participe à diminuer la raideur de cette dernière. Maintenir la cohérence des torsades par un serrage à des écartements réguliers avec des bagues en gaine thermorétractable.
• Quand le chariot est éloigné au maximum de la source, limiter de façon optimale la longueur de la ligne sans pour autant qu’elle ne soit trop tendue.
• Quand le chariot s’approche de la source, s’arranger à ce que les torons puissent former une boucle qui s’enroulera systématiquement sans créer aucune gène.

Considérons la Fig.70 sur laquelle les deux chariots sont vers les sources, c’est à dire l’arrivée des torsades électriques. On reconnait en 2 le couteau du capteur d’Origine Machine pour X’X protégé par le petit capot supérieur 1. On voit bien que la ligne qui vient du laser et de l’éclairage fait une grande boucle en 3 qui pend librement sous le moteur. Pour son compte, le toron principal 4 qui arrive du bas s’enroule proprement sur la came 6 constituée d’un gros serre-câble en nylon. Les torons arrivent sur le haut et sortent d’un manchon de récupération en caoutchouc 7 immobilisé sur la potence par un pontet fixé avec le boulon Ø M3 en 8. Bien que l’ensemble des torons forme une torsade en 4 relativement « épaisse », elle conserve une souplesse importante par le choix judicieux des fils qui véhiculent des courants notables. (Quatre fils du moteur et deux fils pour le LASER.) Lorsque le chariot X’X part de l’autre coté le toron 3 se tend dans la direction horizontale. Dans la zone proche du connecteur HE14 bridé sur le support du capteur d’Origine Machine la torsade tourne vers la gauche et pourrait toucher contre la plaque en aluminium. Pour la protéger un petit bloc de mousse est ajouté, comme parfaitement observable sur Image9.JPG disponible dans <Les protecteurs> de <Galerie d’images>. Noter que le boulon 8 assure la liaison du pontet, mais également l’assemblage des deux profilés en haut de la potence soulevant la liaison électrique souples.

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