31) Réalisation de la structure du chariot Y’Y.

Moral au beau fixe, car la partie la plus importante de la machine est opérationnelle, on va maintenant terminer la grande arche qui constitue le chariot « des ordonnées ». L’ensemble de l’électronique a été validé et le dialogue Homme/Machine est effectif. (Je préférerais par courtoisie et équité paritaire écrire le dialogue Femme/Machine, mais l’usage m’interdit une telle formulation.) En particulier, les alignements du guidage Y’Y ont été soignés, le protocole respecté avec rigueur. Donc, pas d’arc-boutement à craindre, la structure actuelle se déplace en douceur quand on pilote la machine en Mode MANUEL. Le moteur ronronne comme un chat repus. Bref, à ce stade, de loin les difficultés potentielles ont été surmontées, tout ce qui va suivre prendra du temps mais ne présente strictement aucune difficulté, ni piège caché. C’est parti, on retourne à l’atelier …

 

Agencement du chariot Y’Y.

Constitué des trois douilles à billes 1, 5 et 6 reliées par la traverse plate 7 ainsi que les deux profilés transversaux 2 et 3, le chariot Y’Y est tracté par la courroie crantée 4. Sur la Fig.58 le profilé transversal 3 est représenté en bleu foncé. Quand le chariot se déplace à gauche, 3 assemblé directement sur 1 et 6 est légèrement plus bas que le haut des Support des tiges de guidage du chariot Y’Y. Pour éviter l’interférence matérielle qui se produirait en X de la Fig.56 on a inséré aux extrémités des tiges de guidage des Butée limitant la course. (Moulées sur une imprimante 3D.) Elles empêchent le contact avant que l’interférence ne se produise. Ces butées qui limitent un peu les capacités de la machine, constituent une solution bien plus simple que de rehausser la traverse plate 7 ainsi que les deux profilés transversaux 2 et 3. Comme un problème analogue se produit avec le chariot X’X, deux autres cales, également moulées sur une imprimante 3D, sont aussi ajoutées pour le résoudre en mouvement transversal.

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Usinage des éléments du chariot Y’Y.

Architecturé sous la forme générale d’un portique, l’assemblage complet impose l’implantation du guidage pour le chariot X’X qui rigidifie l’ensemble. Hors Intégrer les quatre supports et les deux tiges implique d’assurer le parfait parallélisme de ces dernières. De fait, pour que le chariot transversal puisse se déplacer strictement sans effort, il importe de respecter la procédure de la fiche Protocole d’alignement du guidage X’X. Cette phase oblige d’avoir à notre disposition le chariot transversal. Aussi, à ce stade il n’est pas impératif de percer tous les trous pour intégrer LASER, éclairage, couteau du capteur d’Origine Machine et électronique de pilotage. On se contentera de tailler le profilé à la bonne longueur, on réalisera les huit trous pour immobiliser les deux douilles à billes et on usinera les deux lumières qui libèrent le passage des tiges de guidage. La Fig.59 présente le corps du chariot X’X ainsi épuré. Il sera facile par la suite de reprendre sa réalisation en ne libérant sur le chariot Y’Y que les deux tiges de guidage, ce qui actuellement est facile puisque les pincements sur les supports ont été améliorés.
Achever la réalisation de cet ensemble consiste à réaliser les deux montants verticaux, et les deux raidisseurs. Sur les montants verticaux seuls les trous assurant l’assemblage de ces éléments et du guidage X’X seront percés. Puis, fiche de protocole en main le module est réuni et peaufiné en géométrie. À ce stade il faut implanter le moteur, donc disposer de la cale d’épaisseur.
ATTENTION, pour que l’ensemble des orifices coïncide avec précision, dans les manipulations qui précèdent, les trous de liaison entre le raidisseur et le montant de droite ne sont pas percés. L’ensemble étant solidarisé, on repère les centres des trois trous sur le raidisseur que l’on dépose. Puis ce dernier est remonté, et l’on repère le centre des trous sur le montant qui à son tour sera usiné. (Et oui, je vous avais prévenu que monter et démonter sont les deux mamelles de la gestation mécanique !) Il reste ensuite à réaliser les orifices de passage des fils sur le raidisseur de droite, le support de la plaque du capteur d’Origine Machine et de la poulie libre, sans oublier le trou pour l’inverseur MA/AR de l’énergie pour le LASER.

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